Pamela de Samuel Richardson

Petit miracle : Pamela, le classique de l'anglais Samuel Richardson sort chez 10 18 le 7 février prochain : 

Citation :

Les lettres d'une femme de chambre en proie au harcèlement de son maître. Roman épistolaire paru initialement en 1740.

J'ai beaucoup entendu parler du livre, mais sans en connaitre vraiment le sujet.
J'aimerais bien avoir l'avis d'un lecteur
Le fait qu'il soit écrit en 1740 me fait un peu peur, j'ai peur que cela soit un peu "vieillot" , mais Les liaison dangereuses ont été publiées 42 ans après et c'est un livre passionnant, donc on ne sait jamais..

Je l'ai lu il y a longtemps. Ce n'est pas le meilleur Richardson, j'ai préféré l'excellent Clarissa Harlowe.

De ce que je me souviens, Pamela est engagée comme domestique par un noble, qui la poursuit ardemment de ses assiduités. Pamela ne veut pas céder. Elle échange des courriers avec ses parents, à qui elle se confie.

Spoiler:

@Diana: C'est très rocambolesque avec tellement de rebondissements qu'à la longue cela devient quelque peu énervant. De plus ce maître qui emploie les stratagèmes les plus retords (et parfois même très invraisemblables) pour déjouer la vertu de Pamela devient doux comme un agneau vers la fin de manière à ce qu'on accepte le dénouement (tout aussi invraisemblable que le reste). Bref il faut avoir de la ténacité pour aller jusqu'au bout et pour des lecteurs d'aujourd'hui c'est presque fatiguant. Mais à l'époque on raffolait de ces histoires d'enlèvements invraisemblables et aimait à trembler pour la vertu des héroines. Un vrai roman-feuilleton mais XVIIIième … D'après ce que j'ai lu sur son oeuvre "Clarissa" doit être meilleur en effet. Un tout petit peu moins énervant cependant que "The vicar of Wakefield" de Goldsmith, qui est dans la même veine mais plus court (et moins bien construit d'un point de vue littéraire). Je n'ai pas regretté de l'avoir lu mais je suis une inconditionnelle de la littérature des XVIII et XIX et donc j'essaie de ne pas être trop sélective mais j'avoue que dans les deux cas pré-cités j'ai souvent soupiré d'agacement … Donc avis mitigé surtout à cause du manque de cohérence dans la psychologie des personnages et du ton souvent mièvre. Cela dit je trouve que le succès de cette littérature à l'époque en dit long sur l'inconscient collectif de toute une société. Papa Freud aurait jubilé, eût-il vécu en ces temps reculés.

@Théàlamenthe et Simply Jane

Merci pour vos avis détaillés
Une fois ma PàL bien diminuée (puisque je n'achète plus de livres pendant quelques mois pour lire ce qui m'attend sagement chez moi), je tenterais probablement l'aventure.
Peut être en commençant par  Clarissa Harlowe que je ne connais pas du tout.

@Diana : je te conseille plutôt Clarissa, que j'ai beaucoup aimé. Mais il est très loonnggg

Dans Pamela, c'est l'attitude des parents qui m'avait vraiment dérangée, et le style a vraiment mal vieilli, plus mal que Clarissa.

Théàlamenthe a écrit:

@Diana : je te conseille plutôt Clarissa, que j'ai beaucoup aimé. Mais il est très loonnggg

J'ai survécu à Middlemarch, la longueur ne me fait pas peur