Forum des amoureux de la littérature et de la culture anglaise |
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| Nightingale Wood de Stella Gibbons | |
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Auteur | Message |
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Emjy Bookworm
| Sujet: Re: Nightingale Wood de Stella Gibbons Dim 27 Déc - 15:49 | |
| C'est une comédie comme Nightingale Wood ou c'est plus triste ? _________________ |
| | | Akina Bookworm
| Sujet: Re: Nightingale Wood de Stella Gibbons Dim 27 Déc - 17:39 | |
| Il y a des moments drôles, mais l'ambiance est plus amère que dans Nightingale Wood... |
| | | Emjy Bookworm
| Sujet: Re: Nightingale Wood de Stella Gibbons Dim 27 Déc - 17:49 | |
| J'ai hâte de le lire, j'attends sa sortie en poche ! _________________ |
| | | Anne Dashwood Elizabethan actor
| Sujet: Re: Nightingale Wood de Stella Gibbons Mar 22 Mar - 8:55 | |
| eh bien moi je n'ai pas du tout accroché. 150 pages et je viens de l'abandonner car je m'ennuie ferme. Les personnages ne m'intéressent pas, l'histoire non plus. Alors oui c'est assez cocasse et la peinture sociale pas inintéressante mais je n'arrive pas à me concentrer sur ces personnages que je trouve assez creux, la finesse de la description de caractères qui vous délecte m'échappe complètement!
encore un essai non concluant pour un roman british plus contemporain après La bonté même d'Elizabeth Taylor qui m'avait fait un peu le même effet et que j'avais également abandonné après plusieurs jours de lecture laborieuse... je crois que je vais m'en tenir à mes classiques, il y a déjà fort à faire! |
| | | adtraviata heroine in training
| Sujet: Re: Nightingale Wood de Stella Gibbons Ven 21 Juil - 19:08 | |
| J'ai lu ce livre en version française et édition de poche.
Comme le dit le commentaire de la quatrième de couverture, oui, nous pouvons penser à Jane Austen en lisant ce roman mais on peut aussi penser (un tant soit peu) à Downton Abbey : nous sommes à Sible Pelden, un petit village de l’Essex, et la jeune Viola, sans aucune ressource après le décès de son père et de son mari, vient se réfugier chez ses beaux-parents, Mr et Mrs Wither. Ils vivent aux Aigles avec leurs filles, Madge et Tina, deux vieilles filles qui subissent le mode de vie terne et radin de leur père. De l’autre côté du bois vivent les Spring, la mère, le fils, sa cousine orpheline et son amie d’enfance que tout le pousse à épouser. Ils sont riches, entreprenants, ils vivent dans le luxe et les plaisirs (le travail aussi pour Victor), sauf pour la cousine, intellectuelle incomprise qui n’attend que sa majorité pour décamper. Entre les deux, il y a les domestiques, notamment Saxon, le chauffeur de Mr Wither (quand je vous disais qu’il y avait un peu de Downton Abbey).
Différences de classes sociales, rêves et désillusions, transgressions, veuves joyeuses (ou pas), couples rassis, ragots de village, tout y est, y compris le final conte de fées pour un des couples. Ce roman parle des femmes et de l’amour, de toutes les aspirations en ce domaine au cours des années 30 (le roman a été publié en 1938) : vendeuses, midinettes, intellectuelles en mal de reconnaissance, servantes, ladies campagnardes, fortunées étourdies de plaisirs frivoles, Stella Gibbons nous en présente une belle brochette, non sans une pointe de causticité parfois. Amour amitié, amour coup de foudre, amour envers un animal de compagnie, amour languissant, amour constant, là aussi la palette est variée. Les hommes doivent soutenir ces dames, leur apporter le confort matériel, la sécurité, les plaisirs qu’elles attendent de la vie, tout en les laissant combler des aspirations qui ne portent pas encore le nom de féminisme, loin de là. Finalement, femmes et amour se conjuguent avec argent, et je me demande si la romancière n’a pas voulu créer un livre autour de ce moteur fondamental des relations sociales.
Stella Gibbons peint ces différents tableaux dans un récit construit, où les détails apparemment sans importance auront des conséquences, prévisibles ou inattendues. Elle émaille son texte de réflexions sur la vanité de certains comportements frivoles, alors que l’époque des années 30 est troublée, mais il n’y a aucune allusion vraiment historique.
Je découvrais l’auteur avec ce titre. En fait, la lecture n’a pas été désagréable, je suis allée au bout des 500 pages sans déplaisir (malgré quelques longueurs) mais… il m’a manqué un petit quelque chose, je ne sais trop quoi, pour être vraiment emportée. Ca ne m’empêchera pas de tenter un autre titre comme Westwood ou Le Célibataire. |
| | | Emjy Bookworm
| Sujet: Re: Nightingale Wood de Stella Gibbons Ven 21 Juil - 21:23 | |
| Le Bois du rossignol est un divertissement un peu léger. Peut-être que Westwood ou encore le plus parodique Cold Comfort Farm te plairont davantage ... |
| | | Emjy Bookworm
| Sujet: Re: Nightingale Wood de Stella Gibbons Mer 11 Mai - 20:12 | |
| Le roman ressort en anglais chez Virago avec une nouvelle couverture : _________________ |
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| Sujet: Re: Nightingale Wood de Stella Gibbons | |
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| | | | Nightingale Wood de Stella Gibbons | |
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