Westwood de Stella Gibbons

Encore une bonne nouvelle au sujet d'une prochaine traduction : Westwood de Stella Gibbons sera disponible en français, toujours chez Héloïse d'Ormesson dès le 30 octobre prochain   

Citation :

Londres, 1940. Margaret, jeune institutrice, retourne s'installer chez ses parents. Sensible et réservée, elle a du mal à s'épanouir, à l'inverse de sa meilleure amie d'enfance, Hilda. Elle réussit à rentrer dans l'univers du dramaturge Challis qui la fascine, mais elle se heurte au refus des deux hommes qu'elle aime. Sa rencontre avec une réfugiée juive, Zita, lui donne enfin confiance en elle.

Excellente nouvelle!  

Oui, j'espère que d'autres romans suivront, y compris le célèbre Cold Comfort Farm...

Le visuel    :

Bof...

Je le trouve bien dans l'esprit du livre même si je pense que j'attendrai la sortie poche !

J'aime bien la photo choisie, mais je trouve qu'ils n'ont pas fait beaucoup d'efforts pour le texte 

Oui cet éditeur fait plutôt dans la simplicité ^^

Oui c'est sûre, mais je préfère les couvertures plus twenties.

Moi, j'aime bien cette couverture, ça donne envie de suivre cette femme où qu'elle aille.

Il me tente bien également surtout que je l'ai trouvé en occasion sur internet.

Westwood sortira en poche le 14 janvier.

Merci pour l'info!

Merci, je note!

Et voici la couverture

Original !

Il est sorti un peu en avance. Il a rejoint ma PAL

"Westwood" est un livre sympathique qui est un roman d'apprentissage pour Margaret. Cette jeune femme, timide, réservée va apprendre que l'habit ne fait pas le moine et qu'il vaut mieux n’idolâtrer personne. Grâce à un carnet de rationnement, elle va faire la connaissance de Gerard Challis, un dramaturge dont elle admire l’œuvre. Si son travail est admirable, l'homme l'est aussi pour Margaret. Stella Gibbons n'est pas tendre avec ses personnages, elle les présente de manière caustique, ironique. La pauvre Margaret est très naïve, elle ne connaît rien à la vie et semble parfois un peu bécasse. Le milieu littéraire et artistique de la famille Challis est complètement fantasque, insouciant et chaque membre de la famille semble vivre dans une bulle loin des fracas du Blitz. C'est un milieu bohème qui semble néanmoins bien égoïste. Gerard Challis sera bien entendu loin de l'image que s'en fait Margaret.

Ce roman est vraiment très anglais de par son humour mais également par la distance que l'auteur met entre nous et son récit. C'est sans doute pour cette raison que "Westwood" n'est pas un coup de coeur. Chaque personnage étant traité avec ironie, je n'ai pas eu d'empathie pour Margaret par exemple qui peut également être assez égoïste. C'est peut-être ce qui m'a manqué, finalement les personnages ne sont pas très attachants.

La fin du roman est intéressante puisqu'elle est très ouverte laissant aux lecteurs la possibilité d'imaginer ce que deviendra Margaret.

Je n'ai pas lu ton avis en entier parce que je n'ai pas encore fini le roman. Je n'avance pas aussi vite que je le voudrais mais je peux dire que j'aime beaucoup pour l'instant. C'est drôle mais aussi un brin cruel. Stella Gibbons n'est effectivement pas très tendre avec ses personnages mais ça reste réjouissant. J'apprécie aussi beaucoup son écriture.

Je ne connaissais pas du tout ce roman, mais le pitch m'attire beaucoup. Merci.

C'est un livre que j'ai aussi bien apprécié, même si aucun des personnages n'est vraiment séduisant ou attirant. Les Challis sont vraiment trop égocentriques (et vraiment bêtes, en fait), Margaret très naïve... Mais de l'interaction entre tous se dégage un certain charme anglais qui n'est pas à dédaigner.

Suite à ma lecture de La ferme de Judith, je l'ai emprunté

J'ai aimé cette lecture notamment dans la description des personnalités des personnages. Margaret est une jeune femme fascinée par la culture qui va par le biais du hasard se retrouver confronter à l'une de ses idoles, l'auteur de théâtre Gerard Challis. Mais, si elle est totalement subjuguée au départ, elle va découvrir qu'il n'est pas tel qu'elle l'imaginait. J'ai aimé cette dissociation progressive entre l'oeuvre et l'auteur. Je me vois bien projeter mes espérances comme Margaret et être fascinée par quelqu'un qui crée pour découvrir que je suis à côté de la plaque.
Mais le personnage assez antipathique de Margaret fait que je n'ai pas complètement pu être fascinée par ce livre.
Autre particularité, le livre se passe à Londres pendant la 2e guerre mondiale et permet totalement d'appréhender la mentalité du Keep Calm and carry on tant les protagonistes semblent ignorer la guerre jusqu'à ce qu'elle se rappelle à eux.

Oui, l'héroïne est singulière et pas particulièrement attachante. D'ailleurs, j'ai l'impression que c'est un trait souvent récurrent parmi les héroïnes de Stella Gibbons.

Hello ! Je suis occupée de le lire (en français), il ne me reste plus que quelques dizaines de pages. J'avais adoré Le bois du rossignol et Le célibataire, mais celui-ci eh bien... me laisse perplexe. J'ai l'impression que beaucoup de choses se dénouent seulement vers la toute fin du roman. Alors qu'il ne reste qu'une cinquantaine de pages, je me dis "euh... ils vont parler de ceci ou pas finalement" ?

Je déteste le personnage de Challis et je me demande comment Margaret peut être aussi aveugle et comment elle peut admirer un type aussi ennuyant. Je trouve que beaucoup de relations sont peu approfondies, que ce soit entre la protagoniste principale et les hommes qu'elle côtoie ou entre elle et ses deux plus grandes amies. Il y a énormément de passages lourds où on parle des enfants de Challis, dont je n'en ai rien à faire...

Je ne suis donc pas très contente de cette lecture, même si je la trouve pourtant agréable sur d'autres plans. J'y ai notamment appris le mot "thuriféraire", donc bon^^