La Dernière conquête du Major Pettigrew de Helen Simonson

J'ai (enfin) terminé la lecture de La dernière conquête du Major Pettigrew d'Helen Simonson. Comme je l'expliquais dans un autre topic, j'ai mis beaucoup de temps à lire ce livre, et ce pour trois raisons : j'avais une autre lecture en cours à ce moment là, beaucoup de préoccupations en tête, mais aussi (et là, je rejoins tout à fait Diana) parce que le livre comporte des longueurs.


Néanmoins, j'ai passé d'excellents moments avec ce livre, avec lequel j'ai pris mon temps. Certes, le Major Pettigrew peut parfois être exaspérant avec son côté vieille fille, mais son humour pince sans rire, son sens des valeurs et sa grande gentillesse font merveille.

Sa relation avec Madame Ali, la tenancière de la petite boutique du village d'origine pakistanaise, et très crédible. La description du village, avec ses différentes couches sociales et les préjugés que beaucoup conservent vis-à-vis des étrangers, est assez bien vue.

Surtout, on rit beaucoup à la lecture (là, je viens de prêter le livre à l'un de mes proches, et c'est bien simple, elle n'arrête pas de piquer des fous rires à la lecture) : la 1ère véritable rencontre entre les deux protagonistes est très amusante, malgré les circonstances, et la fête indienne qui tourne au fiasco à la fin est également, par certains aspects, fort drôle.

Bien sûr, par moments, c'est très prévisible / caricatural / cousu de fil blanc (le personnage du fils du Major est souvent odieux, quoique bien croqué), mais on passe un bon moment de lecture, et de temps en temps, ça fait du bien.

J'espère que quelqu'un aura la bonne idée d'adapter ce roman au cinéma, car réduit à un scénario sans longueurs, ce livre a un véritable potentiel et peut s'avérer aussi drôle que Calendar Girls ou d'autres films de cet acabit, si britanniques dans l'esprit.

Quelle jolie illustration ! Où l'as tu trouvée ?

J'ai lu à peu près la moitié du roman et je dois dire que pour l'instant, mon avis rejoint beaucoup le tien. Je trouve que c'est une lecture plaisante mais sans plus, je m'attendais à quelque chose d'un peu plus dynamique. Je vais essayer de finir ce roman dans les prochains jours car si je fais durer trop longtemps ma lecture, j'ai peur de ne pas l'apprécier autant que je le voudrais ...

Emjy a écrit:

Quelle jolie illustration ! Où l'as tu trouvée ?

C'est l'illustration qu'a choisie le New York Times pour présenter ce livre dans cet article intitulé "Virtual Village" : et que je trouve moi aussi très très charmante , tout comme les différents visuels existants de la couverture (outre celui déjà posté, il y a aussi celui-ci :

C'est vrai que les visuels sont très beaux. Il y aussi la couverture de l'édition canadienne :

J'ai ENFIN terminé ce roman. Je dis ENFIN car j'ai rarement mis autant de temps à finir un bouquin Je ne peux pas dire que je ne l'ai pas aimé, j'ai trouvé un certain plaisir à sa lecture mais je dois bien avouer que je me suis un peu ennuyée. Je m'attendais à une comédie anglaise un peu plus piquante. En fait, mis à part quelques passages et répliques de ci de là, le roman est rarement drôle. Le style d'Helen Simonson n'a rien de flamboyant, il est même assez plat. Mais mes réserves ne portent pas sur l'écriture même du roman que je trouve correcte mais sur l'intrigue. Je l'ai trouvée terriblement ronronnante. On tourne en rond et on perd son temps. Les réunions au club, les dîners, les fêtes, les parties de chasses et autres joyeusetés mondaines du même genre auraient pu éveiller mon intérêt mais ça n'a pas été le cas ici. Helen Simonson n'a pour moi pas le talent de Nancy Mitford, d'EF Benson, de PG Wodehouse ou encore de D.E. Stevenson pour dépeindre le quotidien avec vivacité. C'est dommage car le Major et Mme Ali sont plutôt bien croqués. Le Major est sympathique malgré son côté légèrement rétrograde (que je lui pardonne volontiers maintenant que j'ai pris connaissance du dénouement ) et Mme Ali tout à fait charmante (peut-être un peu trop mais là encore, je serai indulgente parce qu'on la voit presque uniquement à travers le regard énamouré du Major ). Mais qu'est ce que j'avais envie de secouer notre héros par moments ! Il est certes friand de répliques cinglantes et d'humour pince sans rire mais cela ne lui suffit pas pour remettre à sa place son imbécile de fils ! Roger est un type absolument odieux et agaçant au possible. J'ai maudit de nombreuses fois l'infinie patience de son père, de même que son amour un peu ridicule pour ses fusils de chasse. A ce sujet, beaucoup de pistes sont ouvertes mais jamais vraiment exploités Par exemple, la mésentente avec la belle-mère et la belle-fille n'a pas été traitée de manière satisfaisante.

Pour moi, l'auteur est allée dans trop de directions différentes et s'est noyée dans une abondance de sujets (le deuil, la peur de vieillir et avec elle la solitude, l'amour naissant, les relations familiales conflictuelles, le matérialisme, le poids des traditions, l'extrêmisme religieux ...), ce qui donne selon moi un roman un peu trop fourre-tout dont l'intrigue aurait gagné à être un peu plus "ressérée".

Un roman plaisant certes, mais qui m'a fait ressentir une pointe de déception

@emjy
J'ai l'impression qu'on a le même sentiment sur ce livre: une grande décéption.

Citation :

Mais qu'est ce que j'avais envie de secouer notre héros par moments !

C'est ce qui m'a le plus géné dans ce livre, le fait que le major Pettigrew se fait pietiner par son ignoble fils arrogant et cupide, et qu'il ne dit rien, ne voit rien venir.
J'avais tellement envie de le secouer qu'au bout d'un moment, il m'enervait vraiment .
Et son obsession pour ses fusils m'exasperait vraiment.
Je trouve aussi que l'auteur s'est dispersée, notamment avec le riche homme d'affaire qui veut acheter les fusils, le domaine du noble du coin transformé en école, les parties de golf etc..
Il n'y a vraiment que la toute fin qui est intéressante
Si j'avais emprunté le livre à la bibliothèque au lieu de l'acheter, je n'aurais pas terminé le livre...

Diana Villiers a écrit:

Il n'y a vraiment que la toute fin qui est intéressante

C'est amusant, parce que ce n'est pas ce que j'ai préféré (déjà, on la sent venir à des kilomètres, et surtout

Spoiler:

Mais en réalité, il y a beaucoup de scènes qui ne m'ont pas paru très réussies, en particulier tout ce qui concerne les projets immobiliers machiavéliques du noble du coin, mais aussi le bal masqué ayant pour thématique l'Inde.

Je crois qu'Emjy a raison ; l'auteur a eu tendance à se disperser.

Ceci dit, il y a beaucoup de répliques très drôles, et je pense qu'avec des coupes et des aménagements, il y a matière à un très bon scénario de film.

Emjy a écrit:

Mais qu'est ce que j'avais envie de secouer notre héros par moments ! Il est certes friand de répliques cinglantes et d'humour pince sans rire mais cela ne lui suffit pas pour remettre à sa place son imbécile de fils ! Roger est un type absolument odieux et agaçant au possible.

Ce qui me gêne le plus, moi, c'est le fait que le Major ait tendance à se comporter comme une victime. Il se laisse maltraiter par son fils qui n'a aucun tact, jusqu'au moment où "il pète les plombs" dans une scène mémorable. Cette tendance à se comporter en victime m'a dérangée ; c'est une façon pour l'auteur de jouer sur les ressorts affectifs du lecteur et l'inciter à éprouver de la compassion pour le Major. J'avoue avoir été agacée par ce procédé. J'ai trouvé qu'on faisait un peu trop appel à mes supposés "bons sentiments".

Emjy a écrit:

J'ai maudit de nombreuses fois l'infinie patience de son père, de même que son amour un peu ridicule pour ses fusils de chasse. A ce sujet, beaucoup de pistes sont ouvertes mais jamais vraiment exploités Par exemple, la mésentente avec la belle-mère et la belle-fille n'a pas été traitée de manière satisfaisante.

C'est vrai, mais à la limite, ça ne m'a pas trop gênée, car elles sont tellement désagréables ! Je n'avais pas trop envie de les recroiser.

En revanche, ce que j'ai trouvé plus gênant, c'est que finalement, on ne sait pas trop ce qui arrive à la fiancée de Roger

Spoiler:

et je regrette que cette intrigue secondaire ne connaisse pas d'aboutissement

Spoiler:

A la limite, celui que je trouve le plus en faute dans cette histoire, c'est l'éditeur, qui n'a pas fait son boulot. Il aurait dû demander à l'auteur d'élaguer son livre et de réécrire certains passages. C'est dommage de voir tout ce potentiel insuffisamment mis en valeur.

J'ai commencé ce livre il y a deux semaines et je n'avance pas. J'ai du lire les 6 premiers chapitres....

Perséphone a écrit:

J'ai commencé ce livre il y a deux semaines et je n'avance pas. J'ai du lire les 6 premiers chapitres....

Les lecteurs de ce livre semblent frappés de la même malédiction !

Je l'ai mis de côté car il me met en retard pour mes autres lectures...

Perséphone a écrit:

Je l'ai mis de côté car il me met en retard pour mes autres lectures...

Tu m'étonnes ! A cause de lui j'ai pris un retard monstrueux dans mes autres lectures

Oui, c'est d'ailleurs quand tu m'as dit ça que j'ai pensé le mettre de côté. Vu que je pars bientôt, je ne pourrai pas emmener mes livres avec moi...du coup je préfère finir ceux qui me plaisent sinon je vais devoir attendre 6 mois pour y retoucher!

@Popila

Citation :

Ce qui me gêne le plus, moi, c'est le fait que le Major ait tendance à se comporter comme une victime. Il se laisse maltraiter par son fils qui n'a aucun tact, jusqu'au moment où "il pète les plombs" dans une scène mémorable. Cette tendance à se comporter en victime m'a dérangée ; c'est une façon pour l'auteur de jouer sur les ressorts affectifs du lecteur et l'inciter à éprouver de la compassion pour le Major. J'avoue avoir été agacée par ce procédé. J'ai trouvé qu'on faisait un peu trop appel à mes supposés "bons sentiments".

Le problème, c'est que je n'éprouve aucune compassion pour le major: il est en bonne santé, n'est pas diminué, il a toute ses capacités intellectuelles, et il se laisse faire tout le temps, avec ses amis du club de golf, ses voisines envahissantes, son ignoble fils, le businness man qui veut acheter ses fusils etc...
Il est devenu exasperant

@ Diana : ah, mais je suis sur la même longueur d'ondes que toi à ce niveau là.

@Popila
Je me demande si quelqu'un va adorer ce livre
Je suis d'autant plus déçue que ce livre aurait pu être très bien. Ce n'est pas tout le genre que l'on lit un livre sur une attirance entre un vieux colonel anglais et une dame d'un certain âge d'origine pakistanaise...

Diana Villiers a écrit:

@Popila
Je me demande si quelqu'un va adorer ce livre

Ca a été le cas de JainaXF (cf 1ère page de ce topic)

Effectivement, je viens de relire le commentaire de JainaXF.
Nous n'avons pas du tout la même opinion du livre

Moi aussi ça m'a saoûlée l'histoire des fusils!
En revanche, je n'ai pas tout à fait la même vision de la relation du major avec son fils : évidemment, le fils est odieux, mais j'ai l'impression que le major adopte un certain détachement peut-être dû à une certaine sagesse, et que c'est pour ça qu'il n'est pas très "actif". Mais bon, j'ai peut-être mal interprété.

J'ai terminé le roman hier soir. Et je suis un peu déçue. Je lui trouve également des longueurs. Et j'avais moi aussi envie de secouer le Major. J'ai un peu de mal avec ce type de personnage, ceux qui se laissent trop faire. Roger est tout ce qu'il y a d'agaçant...Même si j'ai aimé les quelques phrases ironiques, le fait que l'histoire se déroule dans la campagne anglaise et l'histoire entre le major et Mme Ali, en finissant le roman je n'ai pas été si mécontente que ça. J'avais l'impression en lisant la fin

Spoiler:

que j’atterrissais dans un autre roman... je trouve que la fin ne va pas avec le reste du roman.

Salut à tous, je suis de retour (encore!)

J'ai commencé ce livre aussi quand je l'ai reçu à la librairie. Pas terminé, vite reposé. L'histoire des fusils est complètement exaspérante, en effet. Et comme vous j'ai eu envie de secouer le Major qui ne m'inspirait rien de particulier.

C'est dommage, c'est une de mes clientes préférées qui m'a dit de le lire, je sais qu'elle va le prendre pour ses vacances et je pense que ça ne va pas lui plaire.

Pourtant, en lisant la quatrième de couverture, ça paraissait plutôt prometteur.

Voici enfin mon avis sur ce roman.

J'adore les "anglaiseries", ce n'est pas pour rien que je vis en Angleterre...Agatha Christie et les petits villages perdus dans la campagne anglaise, j'adore. Du coup quand j'ai vu La dernière conquête du Major Pettigrew j'ai tout de suite dit que c'était un roman pour moi et que j'allais adorer. J'ai eu tord.

Je n'ai pas pu finir le roman. En fait, je n'ai même pas passé les 10 premiers chapitres étant donné que c'était tout simplement trop ennuyeux pour moi.
L'écriture de l'auteure n'a pas été un problème. C'est assez fluide (en tout cas en VO) et ça se lit facilement sans trop d'efforts. Le gros problème a sans doute été le trop plein "d'anglaiseries" comme si l'auteure avait voulu mettre l'intégralité de la campagne anglaise et de ses clichés dans un seul roman. Imaginez l'angoisse!

Le major Pettigrew est la caricature du gentleman anglais...du début du XIXe siècle! Sans blague, il a plus de manies et de toc qu'Hercule Poirot! Le major né en Inde, veuf, qui aime le golf, les livres et le brandy...
Si je pensais que ça passerait au début, cette succession de clichés devient juste indigeste au bout d'un moment. Je pense que j'aurai pu laisser passer ces clichés si le major avait été pétillant, vif, avec de l'humour. Au lieu de ça, le personnage est fade, incapable de tenir tête à son horripilant rejeton, il n'a pas de charisme ni d'entrain.

J'ai préféré le personnage de Madame Ali, un peu plus fin mais finalement on reste bloqué dans les clichés de la femme née en Angleterre mais d'origine pakistanaise. Le fil du Major capitaliste aux dents longues contre le neveu de madame Ali, musulman fanatique....Je n'ai trouvé dans les personnages aucune originalité, rien qui n'ait pas déjà été écrit ou dit sur les majors anglais et les dames pakistanaises. J'aurai préféré finalement quelque chose de plus percutant ou de plus dépaysant.

Les histoires pour les deux pistolets sont vraiment pénibles et inintéressantes car le Major se plaint sans jamais agir! J'avais juste envie de le secouer! Il n'est même pas capable de prendre des décisions simples enfin!!! En ce qui concerne l'histoire proprement dite, on ne peut pas dire que le suspense soit insoutenable, j'ai trouve ce premier tiers horriblement prévisible avec l'intérêt en moins.
Des personnages fades, une histoire convenue...dommage.

@XelOu
Je pense que nous sommes vraiment nombreux à avoir trouvé ce livre décevant, et difficile à terminer (et si tentant à abandonner )

@Persephone

Citation :

Les histoires pour les deux pistolets sont vraiment pénibles et inintéressantes car le Major se plaint sans jamais agir! J'avais juste envie de le secouer!

Cette obsession pour ses précieux fusils est ennuyeuse à mourir, surtout qu'il ne fait pas grand chose pour les récuperer.
Le passage où son frère vient de mourir, et où il ne pense qu'à récuperer son fusil m'a vraiment enervé, il ne pense vraiment qu'à ça!
Je veux bien croire qu'ils ont une valeur sentimentale, mais bon, ce ne sont pas des vases Ming non plus
J'ai eu envie de le secouer pendant toute ma lecture. Il n'y a qu'à la fin (et encore..) qu'il se reveille un peu.

J'appréhendais un peu ma lecture de La Dernière conquête du Major Pettigrew étant donné la déception qui règne dans les avis, mais au final je crois que je vais passer pour un extraterrestre : j'ai bien aimé ce roman

L'histoire m'a bien plu, c'est un plaisir de retrouver cette ambiance de petit village anglais typique (un peu trop ?), ses habitants, ses ragots... Certains passages m'ont fait mourir de rire, en particulier la fête d'inspiration indienne du club de golf. D'ailleurs, je n'ai pas été frappé de la "malédiction" qui a touché certaines : je suis rentrée très facilement dans l'histoire, je ne me suis pas ennuyée et j'avais même parfois du mal à m'arrêter dans la lecture.
On s'attache vite aux personnages, tous plus loufoques (je pense notamment à Grace, Daisy et aux autres dames du village). J'ai beaucoup aimé le major Pettigrew, en grande partie pour son humour pince-sans-rire et son côté "vieille Angleterre", et son fils Roger est un tel petit crétin odieux (pour rester polie) que je me suis surprise à attendre avec impatience ses apparitions : il est si odieux et caricatural que cela en devient drôle . Ceci dit, je pense qu'à la place du major, je l'aurais recadré bien plus tôt. Pareil pour Mme Ali : c'et un personnage qui m'a beaucoup plu, en partie pour son amour des livres, ses réflexions pleines de sagesse et sa relation avec le major, très touchante.

Toutefois, je rejoins quand même les avis précédents sur les défauts de ce roman : même si j'ai beaucoup apprécié cette histoire, je lui reconnais quelques moments de longueurs. Ceraines intrigues ne sont pas plus étoffées et c'est dommage car il y avait du potentiel. A l'inverse, d'autres me semblent très superflues, en particulier celle entre Amina et le neveu de Mme Ali (en plus, j'avais deviné assez tôt ce qu'il s'était passé entre eux). Je pense que l'auteur aurait dû moins s'éparpiller, l'histoire en aurait gagné en qualité.
Concernant la fameuse histoire des fusils, je reconnais qu'elle occupe une place peut-être un peu trop importante (et elle est aussi mal exploitée) mais elle ne m'a pas ennuyée outre mesure : j'ai interprété cet attachement du major à ses fusils comme un élément de son caractère "vieux jeu", son respect des traditions et du passé.

sandie a écrit:

J'appréhendais un peu ma lecture de La Dernière conquête du Major Pettigrew étant donné la déception qui règne dans les avis, mais au final je crois que je vais passer pour un extraterrestre : j'ai bien aimé ce roman

Ah, enfin un avis contradictoire !

Citation :

Certains passages m'ont fait mourir de rire, en particulier la fête d'inspiration indienne du club de golf.

Certains passsages m'ont également beaucoup fait rire.

Citation :

J'ai beaucoup aimé le major Pettigrew, en grande partie pour son humour pince-sans-rire et son côté "vieille Angleterre", et son fils Roger est un tel petit crétin odieux (pour rester polie) que je me suis surprise à attendre avec impatience ses apparitions : il est si odieux et caricatural que cela en devient drôle . Ceci dit, je pense qu'à la place du major, je l'aurais recadré bien plus tôt.

Citation :

Pareil pour Mme Ali : c'et un personnage qui m'a beaucoup plu, en partie pour son amour des livres, ses réflexions pleines de sagesse et sa relation avec le major, très touchante.

Elle est très charmante, en effet.

Je pense qu'on est d'accord sur les défauts du livre ; personnellement, j'en attendais plus, donc j'ai été un peu déçue et j'ai plus retenu les défauts du roman, mais il a aussi des qualités. Je pense d'ailleurs qu'il constitue une lecture estivale idéale.

Rassure toi Sandie, tu n'est point une extra terrestre!

Citation :

D'ailleurs, je n'ai pas été frappé de la "malédiction" qui a touché certaines

Tu as raison tiens, La dernière conquête du major Pettigrew s'est transformée en La malédiction du Major Pettigrew Il y a un peu de cela, enfin d'avoir lu le roman jusqu'au bout te donne une certaine légitimité.

Citation :

en particulier la fête d'inspiration indienne du club de golf

C'est à partir de ce moment là que j'ai stoppé ma lecture, je craignais que l'origine pakistanaise de Mme Ali soient prétexte à certaines maladresses. Je reconnais ne pas avoir lu plus car je n'étais pas très réceptive à la manière dont cela était amené.