Uncommon Arrangements: Seven Marriages in Literary London 1910-1939 de Katie Roiphe

J'ignorais complètement l'existence de ce livre jusqu'à ce que je fasse une recherche sur l'artiste Vanessa Bell.
Comme son titre l'indique, il s'intéresse aux mariages peu conventionnels de la scène artistique et littéraire du Londres des années 1910 à 1939. Il y est question d'artistes et d'auteurs prisés sur le forum, tels que Vanessa Bell, Clive Bell, Virginia Woolf, HG Wells, Rebecca West, Vera Brittain, Katherine Mansfield.
Je l'ai bien sûr ajouté à ma wishlist (en plus, il est dispo en poche !)

Citation :

Drawing on the memoirs, letters and diaries of a group of British intellectuals writing between 1910 and the Second World War, UNCOMMON ARRANGEMENTS paints a witty and insightful portrait of seven 'marriages a la mode', each triumphantly casting off Victorian inhibitions and pursuing bohemian ideals of freedom and equality.

But as well as love and passion, there were tolerance, denial, anger, jealousy and drama. The Bloomsbury group's Clive and Vanessa Bell opened up their marriage to accommodate Vanessa's live-in lovers, and Clive's obsession with his sister-in-law, Virginia Woolf. H.G. Well's steadfast wife sent her love to his mistress Rebecca West when their son was born. And Vera Brittain and Katherine Mansfield, more devoted to their work than to their husbands, wrestled with unfulfilled desires.

This is both a fascinating exploration of love, affection and friendship in marriage, and a brilliantly entertaining account of a dazzling era of high-society high living.

Cet essai me fait penser à l'ouvrage Parallel lives de Phyllis Rose qui était consacré quant à lui, aux mariages victoriens (un coup de coeur dont je vous avais parlé ici :

@Emjy
Il va falloir arrêter de me tenter comme ça avec des livres qui ne peuvent que m'intéresser

Citation :

Je l'ai bien sûr ajouté à ma wishlist (en plus, il est dispo en poche !)

Me résolution de ce début d'année est de lire tous les livres que j'ai reçu à Noël avant d'en acheter d'autres, mais ça va finir par être compliqué.
J'ai hâte de lire ce livre
Et merci d'en avoir parlé!

Je viens de terminer la lecture de ce livre que j'ai bien aimé et qui m'a permis d'en savoir plus sur des écrivains /peintres/ femme de la société de cette période 1910-1939.

Citation :

Conventionality is deadness  - Lady Ottoline Morrell

L'introduction de l'auteur est brillante et très intéressante à lire. L'auteur ne se permet jamais de juger les couples ou relations sentimentales qu'elle va décrire ensuite. Elle évoque surtout les points communs entre eux, soit une éducation victorienne très rigide et un début d'âge adulte à une époque plus libérale, avec pour certain, l’énorme impact de la première guerre mondiale.

Le livre est divisé en chapitres se consacrant exclusivement à une relation, même si certaines personnes figurent dans plusieurs chapitres (HG Wells, par exemple, ayant eu une relation sentimentale avec l'écrivain Rebecca West mais également avec Elizabeth Von Arnim), et Virginia Woolf a rencontré la plupart d'entre eux, elle est souvent mentionnée.

Katie Roiphe évoque :
* HG Wells et ses relations extra-conjugales avec une épouse qui l'a toujours soutenu.
* Katherine Mansfield et sa relation avec son mari John Middleton Murry
* Elizabeth Von Arnim et son mariage surprenant et malheureux avec John Francis Russel
* Vanessa Bell et sa relation avec Clive Bell, Roger Fry et Duncan Grant
* Ottoline Morrell et son mari Phillip
* Una Troubridge et Radclyffe Hall (je n'en connais aucune des deux)
* Vera Brittain, son mari Gordon Catlin et sa meilleure amie Winifred Holtby

Certaines relations sont surprenantes, notamment celle d'Elizabeth Von Arnim qui a surpris tout son entourage en se mariant avec un homme profondément autoritaire, jaloux et très infidèle.
Malgré un désir de liberté et de se libérer des conventions, peut se sont vraiment épanouis, ou alors au prix de gros sacrifices et d'abnégation.
Certaines relations m'ont paru franchement triste et malsaise (Katherine Mansfield en tête)

Sans surprise, la relation la plus épanouissante et réussi est celle qu'a mené Vanessa Bell. Le chapitre sur elle est très intéressant et le plus chaleureux et rend hommage à sa bonté et ce qu'elle a fait pour maintenir une ambiance apaisée et aimante autour d'elle.

Merci pour ton avis, Diana ! J'atendais ton avis avec impatience.
Je crois que ce livre fera partie de ma prochaine commande de livres en anglais. Je me rends compte qu'à peu près tous les couples dont il est question m'intéressent. Et je suis contente qu'on y parle de l'amitié entre Vera Brittain et Winifred Holtby  

Citation :

Sans surprise, la relation la plus épanouissante et réussi est celle qu'a mené Vanessa Bell. Le chapitre sur elle est très intéressant et le plus chaleureux et rend hommage à sa bonté et ce qu'elle a fait pour maintenir une ambiance apaisée et aimante autour d'elle.

Hâte de lire les pages qui lui sont consacrées

Ca à l'air effectivement passionnant !

Shelbylee, merci de m'avoir rappelée qu'un chapitre de cet ouvrage était consacré au mariage d'Elizabeth Von Arnim. Cela m'était complètement sortie de l'esprit !
Bref, encore une lecture parfaite pour notre challenge In the Garden :
Je viens de le commander 

On est 2

J'ai commencé cet essai et c'est très très bien.
Du coup, je viens donner mon avis au fur et à mesure de peur d'oublier tellement il est riche et dense.
Attention, par contre, explosion de PAL en vue

L'introduction s'intitule Mariage à la mode en hommage à la nouvelle éponyme de Katherine Mansfield

Le but de Katie Roiphe est d'essayer d'analyser ces mariages qu'elle a sélectionnés (elle aurait pu en choisir d'autres, je pense à DH Lawrence notamment ou Vita ou même Virginia) sans juger les personnes tout en se demandant si c'est une vraie liberté émancipatrice ou un moyen parfois de conserver la personne plutôt que de la perdre. Cela permet aussi d'analyser la question du mariage qui perdure encore aujourd'hui en tant qu'institution plus traditionnelle que ce qu'auraient sans doute pensé les protagonistes de l'essai.
Elle évoque le conflit auxquels sont confrontés les différents acteurs entre le refus de la morale victorienne et pourtant l'influence qu'elle exerce tout de même sur eux, de par leur éducation.
Ils se revendiquent d'une grande honnêteté, le summum de l'hypocrisie pour eux étant de ne pas agir par rapport à leurs envies, notamment sexuelles.
Mais, évidemment, il y a ce qu'ils disent et ce qu'ils prêchent et puis ce qu'ils font.
Je relirai évidemment cette introduction après avoir fini le livre.
Il ne s'agit pas d'évoquer l'ensemble de la vie des personnes choisies, mais bien des moments et parfois une liaison en particulier parmi tant d'autres.
Ils ont aussi été choisi parce qu'ils laissent de nombreuses sources (journaux, lettres), sans compter qu'ils étaient quasiment tous amis entre eux, voire plus si affinités.
Elle cite bien Parralel Lives comme source d'inspiration.


Le premier "mariage" évoqué est celui de HG Wells avec Jane Wells ainsi que sa liaison avec Rebecca West.
Au départ, HG Wells, encore engagé dans sa liaison avec Elizabeth von Arnim, refuse de se lancer dans une liaison avec la jeune féministe. Mais dès qu'il a un problème dans sa liaison avec EvA, il couche avec Rebecca West qui tombe enceinte et se retrouve avec un enfant hors-mariage qu'elle refuse d'abandonner.
Il va donc l'installer dans une maison et lui rendre visite.

Mais malgré toutes ses déclarations et ses écrits, HG Wells est beaucoup plus conformiste qu'il ne veut se l'avouer. Il se fait appeler Mr West par les domestiques, attend que ceux-ci soient couchés pour rejoindre Rebecca. Wells étant aussi jaloux si jamais Rebecca s'intéresse à un autre homme, quand bien même lui poursuit ses liaisons avec d'autres femmes   D'ailleurs, Hedwig Verena Gatternigg l'une de ses maîtresses qu'il a quitté vient chez lui pour se suicider en s'ouvrant les veines.

De même, Rebecca pourtant progressiste et féministe au final se retrouve quelque part à espérer qu'il quitte sa femme et qu'il l'épouse.

Jane Wells (que d'ailleurs HG a reprénommé puisqu'elle s'appelle Amy Catherine   ) représente la parfaite femme de maison alors qu'au départ, elle était plutôt elle-même non-conformiste. HG justifie ses liaisons par le fait qu'elle manque d'appétit sexuel, mais les nouvelles qu'elle a écrites semblent révéler une réalité tout autre. HG semble l'avoir mise dans une case qui n'était pas forcément celle qu'elle aurait souhaitée.
Mais par amour ou conformisme ou peur pour son avenir, elle se serait pliée à jouer la parfaite femme de maison et à apporter une certaine stabilité à Wells.

En lisant cette partie, je me suis dit que le nom de Rebecca West me disait quelque chose. Elle a été publiée chez Virago (comme cet essai) et même traduite en français
Vous vous imaginez bien que j'ai envie de la découvrir (pour ses écrits qui semblent intéressants, pas seulement à cause de sa liaison).

Shelbylee a écrit:

En lisant cette partie, je me suis dit que le nom de Rebecca West me disait quelque chose.

C'est parce que, comme moi, tu es obsédée par cette collection :

Ah mais oui aussi !

Je n'avais pas fait le rapprochement , trop étonnée par le fait qu'il soit traduit en français avec une couverture bien hideuse.

Merci pour ce premier compte-rendu de lecture, Shelbylee ! Cet essai a l'air passionnant.
Je l'ai mis tout en haut de ma PAL, c'est vraiment le genre de lecture dans lequel j'ai envie de me plonger en ce moment. 
C'est très chouette qu'il donne des clefs pour mieux comprendre les oeuvres des romanciers et romancières évoqués.

On découvre surtout des choses étonnantes par exemple HG Wells a écrit des textes osés à la DH Lawrence qui ont été interdits.

D'ailleurs, il a écrit un essai sur les femmes de sa vie

Le plus gros problème est que la plupart des sources sont inaccessibles

@Shelbylee

Citation :

Le but de Katie Roiphe est d'essayer d'analyser ces mariages qu'elles a sélectionnés (elle aurait pu en choisir d'autres, je pense à DH Lawrence notamment ou Vita ou même Virginia) sans juger les personnes tout en se demandant si c'est une vraie liberté émancipatrice ou un moyen parfois de conserver la personne plutôt que de la perdre.

J'ai trouvé l'introduction de Katie Roiphe passionnante à lire, et j'ai comme toi beaucoup apprécié qu'elle ne juge jamais les personnes. Aucun jugement de valeur, juste une attention plein de détails à leur vie sentimentale et professionnelle.

Je suis impatiente d'avoir ton avis sur les autres chapitres du livre

@Mlle Alice
La couverture du livre est superbe

Le deuxième couple présenté est celui de Katherine Mansfield et John Middleton Murry.
John Middleton Murry m'a un peu fait penser à Branwell Brontë dans le sens où tout le monde le considère comme un écrivain brillant mais au final cela ne se concrétisera jamais dans un roman. Par contre, il va devenir un critique littéraire important et être lié à de nombreux auteurs en particulier à DH Lawrence.
La relation entre Katherine et John est très complexe, mais j'ai trouvé qu'il y avait quelque chose de très beau, même si c'est assez triste : ils l'ont transcendée dans leurs écrits. Leurs lettres sont visiblement très belles et pleines de passion, parfois de regret de ne pas se voir et de ne pas être ensemble alors que comme l'écrit Katie Roiphe, il n'y a pas vraiment d'obstacles à ce qu'ils se retrouvent à part le fait qu'ils ne semblent pas en fait en avoir vraiment envie.
Toutefois, c'est tout de même loin de faire rêver puisque si John délaisse Katherine c'est aussi en partie parce qu'elle est malade (il le reconnaît lui-même). Il me paraissait au départ très froid et un peu insensible, par exemple quand Katherine essaye de provoquer sa jalousie en lui disant qu'elle part rejoindre un de ses amis à Paris, il lui donne un conseil amical en lui précisant qu'à son avis, elle va le trouver ennuyeux.
Katherine n'apparaît pas forcément non plus comme très sympathique dans son rapport à sa proche amie Ida Brown qui l'accompagne dès que Katherine lui dit de venir, c'est-à-dire assez souvent.
L'ensemble m'a quand même permis de voir un peu autrement sa nouvelle La baie donc je n'avais pas compris certaines réflexions qui sortaient un peu de nulle part sur la solitude, mais je les comprends un peu mieux maintenant.

Les extraits de son journal présent dans le livre donnent envie de le découvrir. A la fin, de sa vie, elle s'est rapprochée de sa cousine Elizabeth von Arnim qui est justement la suivante.



J'ai beaucoup souffert à la lecture du destin d'Elizabeth von Arnim, victime de ce que l'on qualifierait aujourd'hui d'un phénomène d'emprise. Alors qu'elle est veuve et qu'elle peut vivre sa vie comme elle l'entend, après une liaison avec HG Wells (qui ne comprend pas pourquoi elle lui refuse son lit alors qu'il lui a annoncé que Rebecca West était enceinte),  Elizabeth von Arnim tombe sous le charme de Francis Russell, frère aîné de Bertrand Russell et l'épouse malgré tous les red flags qu'il peut y avoir (notamment de brusques changements d'humeur). Il a déjà été marié et sa femme l'a quitté dans un procès qui a fait scandale, l'accusant d'être homosexuel. Son mariage avec EvA est une catastrophe, elle ne peut même pas se promener librement dans son jardin et retrouve de la cocaïne dans le bureau de son mari (ce qu'il niera ensuite). Elle s'enfuit pour rejoindre sa fille en Amérique.
Mais malgré cela, elle recontactera son mari et retournera en Angleterre. Il  multiplie à nouveau les liaisons et elle découvre quelque chose qui fait qu'elle décide une bonne fois pour toute de ne pas rester avec lui (on ne sait pas ce que c'est, mais je n'ose même pas imaginer étant donné ce qu'elle a subi avant).
Elle part à nouveau en secret et fait déménager ses affaires.
Son mari portera plainte pour vol. Elle remportera ce procès haut la main et ne retournera plus auprès de lui. Toutefois, elle ne demandera jamais le divorce. Vera s'inspire de cette histoire et celle me fait presque froid dans le dos à l'idée de le relire. Roiphe évoque aussi certains passages de Elizabeth et son jardin qui pourraient laisser penser que sa relation avec son premier mari était déjà marquée de violence (et pour l'avoir lu depuis, effectivement, cela ne semblait pas être la joie non plus).

@Shelbylee

Citation :

J'ai beaucoup souffert à la lecture du destin d'Elizabeth von Arnim, victime de ce que l'on qualifierait aujourd'hui d'un phénomène d'emprise.

Connaissant très peu la vie de l'auteur, j'ai été aussi surprise par sa vie privée avec son mari
Le fait qu'elle n'ai jamais réussi à s'éloigner complétement et continuait à revenir vers lui est assez glaçant...

Moi non plus, je ne la connaissais pas. J'avoue que c'est idiot comme réflexion, mais ça tranche tellement avec ses écrits plein de joie de vivre !
A l'exception de Vera. J'ai bien envie de le relire, mais sachant qu'elle s'inspire de son expérience, ça va me sembler encore plus dur.
En plus, ce qui est déprimant, c'est qu'elle a les moyens de vivre seule, mais il a une telle emprise sur elle, qu'elle ne le fait pas.

Ce livre a l'air passionnant.
Il faut que je m'y mette au plus vite, je suis un peu perdue avec tous les livres de ma PAL
Je pense toutefois commencer par ce titre là pour lire ensuite les biographies indépendantes, comme celle de Claire Tomalin sur Katherine Mansfield.

Oui je pense que c'est une bonne entrée en matière pour la compréhension.

J'ai lu cet essai le mois dernier et je suis tout aussi enthousiaste que vous. Je l'ai dévoré et j'aurais bien du mal à dire quel chapitre m'a le plus passionnée.
Il y a des couples/duos dont je connaissais déjà assez bien l'histoire (Vanessa Bell/ Duncan Grant car je m'intéresse à eux depuis un moment maintenant, et Katherine Mansfield/John Middleton Murry car j'ai lu la biographie de Claire Tomalin récemment) et d'autres dont j'ignorais tout ou presque.
Leur vie est tellement trépidante et dramatique qu'il y aurait matière à réaliser un film à partir de chacune de ces histoires !
Comme Shelbylee, le parcours d'Elizabeth Von Arnim m'a beaucoup émue. Je ne savais pas qu'elle avait souffert d'un mariage aussi malheureux. Je pense que si j'ai l'occasion de me plonger à nouveau dans Vera un jour, je le relirai autrement.
J'ignorais aussi que HG Wells avait été aussi narcissique et manipulateur. Le portrait tout en retenue de son épouse, une femme finalement très discrète et mystérieuse, est assez bouleversant. Et j'ai adoré en apprendre plus sur Rebecca West, qui avait l'air d'avoir une sacrée personnalité. J'ai très envie de lire une biographie d'elle maintenant.
La partie consacrée à Vera Brittain m'a également captivée. Il me tarde de découvrir ses Mémoires de jeunesse . Katie Roiphe ne se contente pas de décrire des faits, elle nous fait part également d'analyses psychologiques très fines. Ce qu'elle dit du profond idéalisme de Vera est tout à fait intéressant. On dirait qu'elle s'y est en quelque sorte enfermée. Quant à sa meilleure amie, Winifred Holtby, elle est montrée comme une femme extrêmement attachante. Sans doute l'une des personnes les plus altruistes et généreuses décrites dans ce livre.

Sinon, j'ignorais que Vanessa Bell et Duncan Grant aimaient lire ensemble Jane Austen (Mansfield Park est cité il me semble). Ce détail m'a beaucoup touchée.

Et je me suis faite la réflexion que décidément, tout le monde ou presque se connaissait et se fréquentait dans ce livre.   Un fait guère étonnant vu que le livre se consacre à une période bien particulière mais qui m'a tout de même amusée

Ca a l’air passionnant!
(J’avais commencé “still she haunts me” du même auteur sur Lewis Carroll mais je n’ai pas été très emballée)

C'est un essai absolument passionnant dont j'ai déjà lu certains passages 2 fois. Il y a vraiment des tonnes de choses à retenir. En relisant ce que j'ai écrit sur le couple West / Wells et après l'avoir relu il y a peu, je résumerais d'autres aspects maintenant. C'est vraiment un achat que je ne regrette absolument pas et qui est vraiment bien rentabiliser

@Emjy
Je suis ravie que tu aies aimé ce livre, je l'ai trouvé vraiment passionnant et sans jugement de valeur de l'auteur, ce qui permet de mieux apprécier les couples décrits.

Citation :

La partie consacrée à Vera Brittain m'a également captivée. Il me tarde de découvrir ses Mémoires de jeunesse . Katie Roiphe ne se contente pas de décrire des faits, elle nous fait part également d'analyses psychologiques très fines. Ce qu'elle dit du profond idéalisme de Vera est tout à fait intéressant. On dirait qu'elle s'y est en quelque sorte enfermée. Quant à sa meilleure amie, Winifred Holtby, elle est montrée comme une femme extrêmement attachante. Sans doute l'une des personnes les plus altruistes et généreuses décrites dans ce livre.

Son analyse permet d'avoir une perspective différente sur son oeuvre, c'est vraiment très intéressant.

@Shelbylee

Citation :

C'est vraiment un achat que je ne regrette absolument pas et qui est vraiment bien rentabiliser  

Je suis tout à fait d'accord !

Oui, et je trouve que c'est vraiment un livre à mettre en parallèle avec un autre essai sur les couples (victoriens cette fois), Parallel lives de Phyllis Rose (topic ouvert ici mais qui n'a pas eu trop de succès :  )