L'amie prodigieuse, tome 3 : Celle qui fuit et celle qui reste d'Elena Ferrante 

J'ai trouvé le troisième tome excellent, c'est mon préféré,  pour l'instant le rapport amitié rivalité  entre Léna et Lila s'intensifie, j'ai trouvé également l'intrigue riche en événements, je trouvais beaucoup de défauts au tome 2 et au final Elena Ferrante poursuit son intrigue avec brio

Le tome 3 s'ouvre sur une scène très forte, on sait qu'Elena est sans nouvelles de Rafaella depuis pas mal de temps, elle a la soixantaine, elle replonge dans ses souvenirs, pour moi qui lit les romans avec plusieurs mois d'attente, je crains toujours de ne pas raccrocher les wagons' mais rien à dire inutile de relire les tomes précédents pour reprendre le fil de l'intrigue.

On suit Lila devenue ouvrière de fabrication dans l'entreprise de salaisons de Bruno, elle s'engage à défendre les conditions de travail et tente de sortir de sa condition. Le contexte sociale est très fort, avec une montée forte du nationalisme et des attentats.
Léna de son côté poursuit son parcours d'écrivain et va prendre une trajectoire inattendue, bien que logique.

Je n'en dis pas plus en tout cas bonne lecture aux lecteurs qui débitent cette saga

Je vais commencer le tome trois, je viens de terminer le deux que j'ai trouvé encore meilleur, plus fort que le premier.

Bonne lecture Miss Cloetta

J'ai encore plus aimé le tome trois que les deux précédents. Il est encore plus complet dans son ensemble, de part le contexte politique du début des années 70, plus complexe dans cette amitié qui se transforme souvent en amitié toxique, dans les questionnements et la position de la femme, à cette époque, mais depuis toujours et souvent encore à l'heure actuelle... Enfin, j'ai adoré!! A tel point que je vais lire le dernier tome en italien.

J'ai enfin lu ce tome 3 (je viens de voir que j'avais lu le 2 en août, on peut dire que j'avance vitesse escargot ). Je l'ai trouvé très intéressant, surtout pour ce qu'on apprend de l'Italie des années 1960 : le contexte de lutte sociale, du fascisme qui réapparaît et instille un climat très dangereux, l'évolution de la place des femmes... C'est très intéressant et effectivement, cela résonne encore aujourd'hui.
L'histoire de nos deux héroïnes reste toujours plaisante, même si j'ai trouvé que Lila était un peu effacée dans ce troisième tome : on suit surtout Elena mais Lila est liée aux moments les plus forts. Leur relation est toujours aussi fascinante et complexe, cela créé vraiment une impression bizarre car on ne sait pas trop comment réagir devant cette amitié qui semble surtout nourrie de complexes et de rivalité.

Je vais tâcher de lire la suite rapidement !

Comme vous toutes, j'ai beaucoup aimé ce 3e tome. Il a ses particularités, un régal à découvrir!

Lorsqu'on évoque Elena Ferrante et plus particulièrement sa saga littéraire de L'amie prodigieuse, nous vient rapidement à l'esprit cette amitié hors du commun entre Lenu et Lila. Une relation faite de rapprochement et de distance, de bienveillance et de toxicité, d'admiration et de jalousie. Ces deux personnalités semblent s'opposer en tout point. Et pourtant. Pourtant elles se rejoignent dans une envie viscérale de s'extraire de sa condition sociale et de tout ce qu'elle symbolise d'emprisonnement et d'insatisfaction.

Ce troisième opus met en avant les oubliés de la cité napolitaine : les banlieues, les ouvriers et plus généralement les classes dites inférieures. La rage et la haine sont les seuls recours pour faire entendre sa voix. Elena Ferrante développe toute une dimension sociale passionnante à découvrir. Cette dernière recèle également une critique d'un système. Lila navigue entre plusieurs eaux afin de sortir de son marasme personnel malgré des concessions difficiles à accepter.

Celle qui fuit et celle qui reste est un roman à part entière. De multiples rebondissements et des changements de voie sont présents. Lila et Lenu entrent définitivement dans le Panthéon des personnages marquants du paysage littéraire. L'impatience et la crainte de lire le quatrième tome s'affrontent. Je ne veux pas avoir à dire adieu à l'univers si singulier d'Elena Ferrante.