La princesse blanche / The White Princess de Philippa Gregory

The White Princess ou La princesse blanche est paru l'an dernier chez Hugo roman.

Citation :

La Princesse Blanche clôture la saga historique de Philippa Gregory sur la Guerre des Deux- Roses. Ce conflit historique de premier ordre pour la succession du trône d'Angleterre se déroule entre 1455 et 1485, entre deux maisons : les Lancastre et les York. L'emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge, tandis que celui des York était la rose blanche, ce qui donna son nom à cette guerre, mais aussi au roman de Philippa Gregory. L'auteur raconte la fin de cette guerre et ses conséquences, à travers le regard de la princesse Elisabeth York (rose blanche) dont le mariage forcé avec Henri VII (victorieux contre Richard III, qu'elle aimait et aurait dû épouser), met fin à la guerre des Deux-Roses et la couronne reine. Son avenir ne sera pourtant pas radieux : ses deux frères Richard et Édouard, sont présumés morts. Elle doit faire face aux intrigues de cour. D'un côté, sa mère fomente des rébellions pour reconquérir le trône. De l'autre, la mère d'Henri prend toutes les décisions à la place de son fils. De plus, plusieurs révoltes menées par des imposteurs se prétendant prince d'York viennent troubler l'équilibre si précaire de la couronne. La fin de la Guerre des Deux-Roses, souvent considérée comme le passage entre le Moyen Âge et l'époque moderne, moment fondateur pour l'État anglais, est ici racontée avec brio par l'une des plus talentueuse romancière du genre, qui choisit de faire parler les femmes que l'Histoire a trop souvent tendance à oublier.

Le livre est en cours d'adaptation

Il est dans ma PàL depuis un an car je l'ai acheté l'an dernier en Angleterre Je suis en train de revoir The White queen, je pense que je me lancerais enfin dans la lecture après car le comble c'est que j'ai super envie de le lire

Moi j'espère sa sortie en poche parce que j'en ai plein d'autres à lire en anglais et ça va quand même plus vite à lire en français.
Mais pour l'instant rien n'est annoncé alors que ça a pourtant l'air de bien marcher. Dommage.

Ce qui est bizarre en plus c'est que la série a changé d'éditeur en cours de route : il me semble que le premier est sorti chez L'Archipel (puis Archipoche), les autres chez Hugo roman. Je me demande pourquoi...
En plus, je ne sais pas si Hugo roman ont une section poche, ça explique peut-être pourquoi ils sont si long à sortir en petit format.

Pour Archipoche, tu peux être sûre que c'est parce qu'il n'en ont pas vendu assez à leur goût. Je suis d'ailleurs persuadée qu'ils retiennent les droits

J'avais cru voir une section poche chez Hugo roman, mais en fait non, c'est parce qu'ils ne coûtent pas chers en grand format (je parle de la série Beautiful..., parce que les Gregory eux coûtent près de 20€).

J'ai enfin extirpé ce roman de ma PàL et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il revient de loin ! J'ai en effet tellement détesté les 100 premières pages que j'ai failli l'abandonner

Dans cet avant-dernier opus de la saga des Cousins' war, Philippa Gregory s'intéresse à Elizabeth d'York, fille du roi Edward IV et d'Elizabeth Woodville, sur une période de 20 ans : de la fin de la bataille de Bosworth en 1485 à l'année 1500, avec la mort de Perkin Warbeck (qui se faisait passer pour Richard d'York, l'un des frères d'Elizabeth présumé mort dans la Tour de Londres sur ordre de Richard III).
Les 100 premières pages ont été atroces à lire pour moi car Philippa Gregory tombe dans ses travers de romancer à fond l'Histoire (ici, elle prend notamment pour argent comptant la thèse selon laquelle Richard III était tombé amoureux de sa nièce et projetait de l'épouser). Du coup je n'ai pas arrêté de lever les yeux au ciel en voyant Elizabeth se lamenter de la mort de son amour Richard, fricoter avec la magie en compagnie de sa mère ou Henry VII et sa mère dépeints comme d'affreux monstres (je ne vais pas trop spoiler, mais les débuts de "l'idylle" entre Henry et Elizabeth m'ont fait penser aux tourments que Sansa Stark endure de la part de Ramsay Snow dans Game of thrones, histoire de vous donner un ordre d'idée ).
J'ai quand même réussi à dépasser ces 100 horribles pages et heureusement car la suite du roman est bien meilleure : je trouve que Philippa Gregory a parfaitement bien réussi à dépeindre l'ambiance pesante de la cour d'Henry VII et notamment sa paranoïa d'être trahi par un homme de la famille d'York ayant une plus forte légitimité que lui au trône d'Angleterre. Les passages où il fait l'apprentissage du métier de roi aux côtés d'Elizabeth et sa difficulté de passer du statut de prétendant à celui de roi sont également intéressants.
On a quand même encore quelques passages qui m'ont fait pester sur la fin mais ça reste supportable Et surtout, ça m'a donné envie de lire le dernier tome de la série, The King's curse !

Le livre va enfin sortir en poche le 7 septembre presque 2 ans après sa sortie en grand format ! Et il sort chez ...Archipoche !
Même si ce que tu écris Sandie me refroidit un peu, je pense que je le lirai quand même.

Et bien mieux vaut tard que jamais comme on dit La manière dont est éditée cette saga (notamment les changements incessants d'éditeurs) me laisse quand même très perplexe.
J'espère bien que tu te laisseras tenter malgré mon avis, je suis curieuse d'avoir d'autres opinions sur ce livre.

Il est dans ma liste de livres à acheter en septembre

Je viens de finir de lire The white princess.
Le livre se lit rapidement car le rythme est vif, mais je suis assez dubitative... Ce n'est pas le meilleur livre de Philippa Gregory à mes yeux, certains choix "historique" m'ont paru peu crédibles et  fantaisistes, et la répétition des événements m'a fait penser à The other queen sur  Mary Stuart qui avait le même défaut.

@Sandie

Citation :

Les 100 premières pages ont été atroces à lire pour moi car Philippa Gregory tombe dans ses travers de romancer à fond l'Histoire (ici, elle prend notamment pour argent comptant la thèse selon laquelle Richard III était tombé amoureux de sa nièce et projetait de l'épouser). Du coup je n'ai pas arrêté de lever les yeux au ciel en voyant Elizabeth se lamenter de la mort de son amour Richard, fricoter avec la magie en compagnie de sa mère ou Henry VII et sa mère dépeints comme d'affreux monstres

Je n'irais pas jusqu'à dire que le début est atroce, mais effectivement, ce n'est pas la meilleure partie du roman.
Ce qui m'a exaspéré, c'est, comme toi, le fait que l'auteur reprend la théorie d'une liaison entre la princesse Elizabeth  et Richard III.
J'aurais du noter le nombre de fois, juste pour m'amuser, où Elizabeth pense à Richard III l'associant immédiatement à my lover / the man I loved
Le début de mariage entre Elizabeth et Henry VII n'est pas non plus crédible.
Je sais que l'on voit l'histoire du point de vue d'Elizabeth, mais le traitement que l'auteur réserve à Henry VII et à sa mère est également peu subtil.
Cela m'étonne car dans le remarquable The red queen, même si Margaret Beaufort apparaît comme une illuminée, elle est présentée également comme une jeune fille qui a été mariée à 12 ans, mère et veuve à 13 ans, et qui malgré le très peu de chance de réussite, n'a jamais varié dans son désir de voir son fils roi.
Ainsi, je n'ai pas aimé comment Elizabeth se moque quand elle apprend que Margaret embrasse le front de son fils tous les soirs alors qu'elle comprend que celle-ci en a été empêchée pendant toute l'enfance de son fils en exil.
Les tours de magie de la mère d'Elizabeth et tout ce qui l'entoure m'ont ennuyé aussi, je n'avais pas aimé le livre The white queen principalement à cause de ça.

Citation :

je trouve que Philippa Gregory a parfaitement bien réussi à dépeindre l'ambiance pesante de la cour d'Henry VII et notamment sa paranoïa d'être trahi par un homme de la famille d'York ayant une plus forte légitimité que lui au trône d'Angleterre

Cet aspect est bien montré, mais au fil du livre, mon intérêt s'est amenuisé car cela devenait répétitif et surtout on n'apprend rien du règne d'Henry VII alors qu'il a grandement modernisé et organisé le royaume.
Cela dit, voir l'intérieur de la cour avec son amour pour ses enfants, la jeunesse d'Arthur, Margaret et Henry est très intéressant.

Pour la fin, le soit-disant "sortilège" dont parle Elizabeth et qu'elle a fait avec sa mère m'a paru tellement ridicule que cela gâche un peu la fin

Spoiler:

@ Diana : Je vois qu'on a un peu le même ressenti sur ce roman
Finalement, je me demande si Philippa Gregory n'a pas une dent contre les Woodville (et Elizabeth et sa fille en particulier) car les deux romans qui leur sont consacrés sont les plus faibles de la série
Je prévois de lire ce mois-ci le dernier de la série, The King's curse, j'espère qu'il est meilleur !

sandie a écrit:

Finalement, je me demande si Philippa Gregory n'a pas une dent contre les Woodville (et Elizabeth et sa fille en particulier) car les deux romans qui leur sont consacrés sont les plus faibles de la série
Je prévois de lire ce mois-ci le dernier de la série, The King's curse, j'espère qu'il est meilleur !

Déjà qu'elle n'aime pas Anne Boleyn ni Elizabeth Iere  (il s'agit peut être d'un sentiment personnel, mais pour moi, cela apparaît très visiblement dans ses livres)
Je n'ai aucune affection pour la mère d'Elizabeth Woodville non plus. La seule qui s'en sort, à mes yeux, est sa propre mère découverte, de The lady of the rivers

J'ai commencé hier soir The king's curse

Je viens de le commencer et je me retrouve totalement dans ce que vous avez écrit sur le début.
Je lève les yeux au ciel à chaque fois qu'Elizabeth évoque son amour pour Richard
Par contre, je trouve que l'épidémie de suette est bien décrite.
Et malgré ces défauts, ça se lit quand même tout seul.

@Shelbylee
J'aime bien le style de Philippa Gregory, mais à force, ses théories fumeuses ("Ah, Richard, mon amour éternel ") me lassent.
C'est un des romans les plus faibles de l'auteur selon moi.

Diana a écrit:

C'est un des romans les plus faibles de l'auteur selon moi.

Je ne dirais pas que c'est un des romans les plus faibles de Philippa Gregory, mais c'est probablement le plus faible de la série des Cousins' war. Je me demande si l'adaptation télé remonte un peu le niveau ou pas...

En tout cas, je suis de l'avis de Shelbylee : j'ai beau m'exaspérer à un moment donné dans chaque roman de Philippa Gregory, je reste accro à cette auteur car elle arrive quand même super bien à nous passionner pour une période et des figures historiques anglaises

Oui c'est du bon easy reading.
Je cherchais une nouvelle lecture, j'ai lu les premières pages de quelques romans sans accrocher et avec La princesse blanche tout de suite j'ai accroché et je tourne les pages.
Elle sait nous intéresser malgré les défauts.

J'ai terminé ma lecture et j'ai quand même bien aimé cette lecture malgré ses défauts.
Comme on l'a déjà dit, les soupirs d'Elizabeth sur Richard sont fatigants, la "rencontre" entre Elizabeth et Henry est très maladroitement décrite et les références à la sorcellerie ne me plaisent pas. Je n'ai pas trop aimé non plus l'espèce de préscience quand elle imagine sa fille Elizabeth comme une jeune femme aux cheveux dorés dans une robe dorée, un livre à la main qui préfigure évidemment l'un des portraits d'Elizabeth Iere.

Mais, pour le reste j'ai beaucoup aimé. Je ne connaissais pas du tout le règne d'Henry VII. Même si je prends toujours des pincettes avec ce que raconte Philippa Gregory, j'ai aimé la façon romanesque dont elle présente les quinze premières années du règne d'Henry VII qui vit constamment dans la crainte d'être trahi (et qui l'est de nombreuses fois).

J'ai aimé les deux histoires de Lambert Simnel et surtout celui qu'on appelle "le garçon", Perkin Warbeck qui séduit l'Europe entière. Je savais qu'il avait existé mais je ne m'étais pas rendu compte de l'ampleur de ses alliances. J'ai aimé cette façon de le présenter comme un fantôme insaisissable jusqu'au moment où il est capturé

Spoiler:

J'ai aussi été très émue par le destin tragique d'Edward, comte de Warwick (fils de George, duc de Clarence) enfermé à la Tour pendant plus de 10 ans et qui n'en sort que pour être exécuté.
J'ai aussi beaucoup aimé sa soeur Margaret et je me réjouis de la retrouver dans The king's curse.

Contrairement à Diana, j'aime bien le personnage d'Elizabeth Woodville et ses intrigues familiales (mais pas sa sorcellerie). Le fait qu'elle complote et qu'elle essaye toujours de pousser les intérêts de ses enfants même les uns contre les autres.

Comme je l'ai dit au départ, je n'ai pas apprécié Elizabeth d'York avec son amour pour Richard, mais au fur et à mesure j'ai davantage apprécié ce personnage. Elle se retrouve toujours au coeur des intrigues et doit toujours démontrer sa fidélité. J'ai aimé la fin quand elle se retrouve dans la position d'Anne Neville à voir son mari courtiser une autre et à se rendre compte de ce qu'elle a fait à Anne.

Malgré ses défauts, j'ai du mal à quitter les personnages. J'espère qu'OCS va repasser rapidement la série car je ne l'ai pas regardée car je n'avais pas encore lu le livre.

J'ai dans ma PAL Uneasy lies the head... de Jean Plaidy qui raconte aussi le règne d'Henry VII et je pense que je vais le commencer très rapidement.

Merci pour ton avis, je le partage beaucoup : j'ai moi aussi aimé en savoir sur Henry VII et sa cour, j'ai l'impression que c'est le souverain Tudor le plus méconnu (du moins, au vu des lectures que j'ai faites) et c'est dommage car son règne est très intéressant.
The King's curse est très bon, surtout parce qu'il nous fait découvrir Margaret Pole (cette femme a quand même eu une vie bien tragique). J'espère qu'il te plaira aussi !

Et j'ai hâte que tu nous en dises plus sur le Jean Plaidy !

sandie a écrit:

Et j'ai hâte que tu nous en dises plus sur le Jean Plaidy !

Je n'y manquerais pas ! J'ai entamé une autre lecture mais je pense qu'il sera celle d'après.
OCS m'a entendue, ils vont rediffuser la série en août

Shelbylee a écrit:

OCS m'a entendue, ils vont rediffuser la série en août

Cool ! Je n'ai pas OCS mais je me dis qu'une sortie dvd est possible ensuite (je crois que c'est ce qui c'était passé pour The White queen).

Oui c'est ce qui s'était passé.