La reine à la rose blanche - La reine clandestine / The White Queen de Philippa Gregory

Je viens de terminer ma lecture de The white queen et je dois dire que je l'ai moins aimé que The red queen
J'ai eu, je pense, du mal à me passionner pour le personnage de Elizabeth Woodville, ce n'est pas qu'elle est un personnage méchant ou cruel, c'est juste qu'elle ne m'inspire pas du tout de sympathie.
Ce qui m'a le plus déplu chez elle, c'est sa joie mauvaise , dès qu'elle accède au pouvoir, à marier toute sa famille avec des personnes riches ou puissantes, et quand elle prend un malin plaisir à imposer le mariage à un enfant de la branche Lancaster à sa soeur, juste pour l'humilier.
Le fait qu'elle ne se soit pas rendu compte que beaucoup lui en voudrait à mort montre bien son aveuglement.
Et puis au bout du compte, la famille York s'est autodétruite elle-même.
Je suis pro-Lancaster je pense

Diana Villiers a écrit:

Ce qui m'a le plus déplu chez elle, c'est sa joie mauvaise , dès qu'elle accède au pouvoir, à marier toute sa famille avec des personnes riches ou puissantes, et quand elle prend un malin plaisir à imposer le mariage à un enfant de la branche Lancaster à sa soeur, juste pour l'humilier.

Je pense que cet aspect n'est pas spécifique à la famille Woodville : n'importe quelle famille cherche à faire des alliances par le mariage lorsqu'elle accède au pouvoir. Je pense que c'est une stratégie pour s'assurer du pouvoir, et avoir des "supporters" : les Boleyn ont fait exactement la même chose (d'autant plus qu'ils n'étaient pas très appréciés, ils avaient intérêt à faire des alliances).
Après, je suis d'accord avec toi : Elizabeth Woodville est une femme qui apparaît assez innocente à première vue, et qui est quand même assez vicieuse et manipulatrice.

Sinon à titre d'information, j'ai lu sur Internet que la série Cousin's war aura 3 autres tomes : le prochain sera sur la mère d'Elizabeth Woodville, le 4e sur sa fille Elizabeth d'York (celui-là me fait très envie) et le dernier sur les 2 filles de Lord Neville.

sandie a écrit:

Après, je suis d'accord avec toi : Elizabeth Woodville est une femme qui apparaît assez innocente à première vue, et qui est quand même assez vicieuse et manipulatrice.
Sinon à titre d'information, j'ai lu sur Internet que la série Cousin's war aura 3 autres tomes : le prochain sera sur la mère d'Elizabeth Woodville, le 4e sur sa fille Elizabeth d'York (celui-là me fait très envie) et le dernier sur les 2 filles de Lord Neville.

Je suis d'accord, je pense que toutes les familles royales ont fait pareil dans le même cas, c'est à dire marier le plus de monde possible avec des nobles,des riches etc...
Mais j'ai eu l'impression dans le livre que cela a été fait avec une énorme précipitation.
je crois d'ailleurs que dans le livre, il est dit que en un mois, tous les célibataires de la famille Rivers étaient mariés. Cela fait vraiment comportement de "nouveau riche"
C'est juste que le fait qu'Elizabeth Woodville marie sa soeur avec un héritier Lancaster juste pour l'humilier, alors qu'il a nettement plus droit d'être sur le trône qu'elle m'a vraiment déplue (je parle de Buckingham)
Elle est vraiment très manipulatrice, et lire la condescendance qu'elle porte à Margaret Beaufort (la mère de Henry Tudor) avec la certitude qu'il sera tué au combat est glaçant.

Pour les autres livres de the cousin's war, je suis très interessée par celui ci Elizabeht d'York moi aussi

En faisant un petit tour en librairie aujourd'hui, je me suis aperçue que The White queen était sorti en VF sous le titre La Reine clandestine.


Ce n'est pas mon préféré de cet auteur (quelques détails m'ont gêné) mais il est tout de même très sympa à lire et permet de faire découvrir la Guerre des Deux roses.

D'accord avec toi, il y a des partis pris qui m'ont un peu agacée mais c'est un bon moyen de rentrer dans la guerre des Deux Roses et de déblayer un peu tout ça, mettre de l'ordre dans les personnages et se faire une première idée de l'ambiance de l'époque et des événements principaux. Ca m'a donné envie de me renseigner plus "sérieusement" par la suite.

sandie a écrit:

En faisant un petit tour en librairie aujourd'hui, je me suis aperçue que The White queen était sorti en VF
Ce n'est pas mon préféré de cet auteur (quelques détails m'ont gêné) mais il est tout de même très sympa à lire et permet de faire découvrir la Guerre des Deux roses.

Ce n'est pas mon préféré non plus, je trouve le personnage principal assez antipathique.
Je ne peux que te recommander de lire The red queen sur Margaret Beauford, mère d'Henry Tudor, futur Henry VII. Ce livre est excellent.

Je suis en train de lire La princesse clandestine (The White Queen) est j'avoue que je suis assez prise par l'histoire, un peu à ma plus grande surprise car je n'avais pas du tout accroché à Deux soeurs pour un roi (que je n'ai même pas fini).

Il faut dire aussi que je ne connais pas le règne d'Edward IV (ce qui aide puisqu'il est vrai qu'elle peut me raconter un peu n'importe quoi).
J'en suis à l'année 1483 et j'attends un peu de voir comment elle va traiter l'énorme événement de l'année (que pour le coup je connais, enfin dans la mesure où c'est possible  )

Et je suis d'accord évidemment avec tout ce qui a été dit précédemment : cela ne donne qu'une envie, se renseigner sérieusement sur la période (et lire les pièces de Shakespeare !)

@Shelbylee
The white queen est le livre que j'aime le moins de tous les cousin's war, mais il a un grand intérêt puisque l'on voit le point de vue d'Elizabeth Woodville.
Lire ensuite les autres livres qui ont pour point de vue ses ennemies/prétendantes au trône est captivant.
Bonne lecture

La reine clandestine(The White queen) sort aujourd'hui en poche chez Archipoche et la série The White Queen sera diffusée à partir du 11 février sur OCS.

Shelbylee a écrit:

La série The White Queen sera diffusée à partir du 11 février sur OCS.

C'est une bonne nouvelle, on peut peut-être espérer une sortie dvd pour cette année à défaut d'une diffusion sur une chaîne publique.

En découpant les topics, je me suis aperçue que je n'avais jamais donné mon avis final sur The White Queen.

Ce livre divertissant permet une entrée en matière sympathique dans cette période (ô combien riche en événements) qu’est la guerre des Deux-Roses dans sa partie finale. Philippa Gregory réussit à nous présenter de manière assez claire les principaux (et innombrables) protagonistes de cette période. Ici, les noms et les titres sont répétés fréquemment ce qui permet aux novices de ne pas se perdre.

Si cette période fascine autant, c’est surtout pour les multiples rebondissements qui ont lieu et les innombrables complots fomentés par des personnages assoiffés de pouvoir. Il est en effet difficile de déterminer quel est le personnage le plus machiavélique : Édouard IV, ses frères George et Richard, le comte de Warwick, le duc de Buckingham ou même Henri Tudor… Les femmes ne sont pas en reste, Élizabeth Woodville et sa mère tentent de nouer des alliances pour accroître le pouvoir de leur famille.

Au niveau de l’histoire avec un grand H, je m’attendais à bien pire. Si bien évidemment les événements sont romancés, le livre permet toutefois de mettre en avant certains événements historiques importants (bataille de Barnet, bataille de Tewkesbury, l’année 1483) ce qui permet de nous repérer facilement. Souvent Philippa Gregory choisit la version fondée sur les rumeurs, plutôt que la réalité historique attestée. Mais, elle n’invente pas ces rumeurs, elles existaient déjà à l’époque. Par exemple, elle raconte que George, le frère d’Édouard IV, a été noyé dans un tonneau de vin. Nous n’en avons aucune preuve, mais il faut avouer que c’est hautement romanesque. J’ai trouvé aussi qu’elle livrait un portrait assez nuancé de Richard de Gloucester. Je m’attendais à ce qu’elle traite plus de sa légende noire, mais cela n’a pas été le cas.
J’ai été agréablement surprise par le fait que l’histoire d’amour des protagonistes passe assez vite à l’arrière-plan. J’avais un peu peur de devoir subir les multiples descriptions de leurs ébats, mais cela n’a pas été le cas.

Le principal point noir reste l’utilisation de la sorcellerie. Au départ, la vision de la sorcellerie me semblait plutôt « réaliste ». Élizabeth Woodville jette une cuillère dans l’eau et fait plusieurs fois le tour d’un arbre avec un fil ce qui doit lui apporter un mari. Mais, malheureusement, la fin devient ensuite risible. Une malédiction devient la cause d’un problème au bras pour Richard. Élizabeth (ou sa fille, je ne sais plus) semble capable de déchaîner les eaux de la Tamise. C’est dommage.

Au final, l’auteur nous permet de nous plonger dans la guerre des Deux-Roses et de nous y repérer facilement. Les spécialistes de la question trouveront sans doute beaucoup de faiblesses à cet ouvrage, mais il m’a grandement aidée à me repérer dans ce dédale d’événements. Grâce à ce livre, j’ai facilement compris quels étaient les personnages de la pièce Richard III de Shakespeare (et pourtant, il y a de quoi s’emmêler les pinceaux). Actuellement, je me souviens toujours du rôle de chacun des personnages.

Incroyable mais vrai : le roman ressort chez Hauteville le 7 septembre prochain sous le titre La Reine à la rose blanche

Bonne nouvelle !

Voici la couverture qui nous change de leurs couvertures habituelles.

Oui, c'est bien qu'ils changent un peu (surtout que je les trouve plutôt jolies) : les autres couvertures de romans historiques se ressemblent toutes, c'est dommage !

Oui ça fait un peu plus historique.

Bon pas encore complètement et pas encore vraiment des costumes raccord avec l'époque, mais on va peut-être y arriver

Il (re)sort en poche le 6 septembre.