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 Maurice de Forster

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MessageSujet: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeJeu 1 Nov - 11:10

[message de service]Je sais que pas mal de choses ont déjà été dites sur Maurice dans le topic sur l'auteur, mais comme Forster a une section à lui tout seul, je me suis dit que ça serait bien de lui ouvrir un topic.[fin du message de service]

Quand le roman commence, Maurice sort à peine du collège. C’est un adolescent anglais typique comme tous les autres, prêt à devenir le portrait craché de son propre père. Car dans la bourgeoisie anglaise du début du XXème siècle, c’est là les convenances. Forster lui même n'est pas tendre avec lui, le décrivant par le regard de son camarade : "Le garçon était frustre, bourgeois, un peu bêta, il n'aurait pu choisir pire confident.". Il ne sait rien de lui, rien de son corps. Il ne sait que ce qui est convenable et ce qui ne l’est pas. Et pour le reste, peu lui importe.
Mais à l’université, il va s’hasarder à découvrir sa personnalité profonde, et apprendre son homosexualité. D’abord vécue comme un immense bonheur, grâce entre autres à son amour pour un de ses camarades d’université, Clive Durham. Mais bientôt, le poids de la société, de la famille et l’évolution de Clive signent la fin de cette époque et Maurice connaît le poids de la culpabilité.

C'est un superbe roman d'apprentissage. Comme une statue qui s'extrait de sa prison de pierre, Maurice découvre sous sa beauferie des trésors de finesse et d'intelligence, une vraie force qui le conduit d'abord dans un amour platonique, avant de découvrir la puissance de son corps. Mais c'est aussi une magnifique histoire d’amour tragique. Le lien qui se noue entre Maurice et Clive m’a énormément touchée. Rien ne leur manque de l'amour mythique : la beauté du sentiment, les difficultés posées par la société ou la fin désespérée et désespérante.

C'est aussi la description d'une Angleterre à la fin d'une époque. L'ère victorienne se termine et avec elle une certaine aristocratie et une certaine manière de voir les choses, l'amour physique entre autres, et surtout entre hommes.
D'ailleurs, cette citation ne vous fait pas penser à Downton Abbey ?
Citation :
"Miss Woods n'avaient pas renfloué Penge. Elle était accomplie et délicieuse, mais, comme les Durham, elle appartenait à cette classe que chaque année l'Angleterre rechigne davantage à entretenir."

La manière dont était vue l’homosexualité dans l’Angleterre de l’époque est terrifiante : maladie mentale pour les uns, malédiction démoniaque pour les autres, elle n’est pas du tout acceptée. Maurice ayant, dès son plus jeune âge intégré que la sexualité entre homme est le pire des péchés, la pire des dépravations, ses tourments sont poignants.
Mais en même temps, la structure même de l'éducation des jeunes hommes et jeunes filles, les uns dans des pensionnats entre eux, avec Le banquet de Platon comme lecture, les autres à la maison, sous la garde vigilante de leur mère, ne peut que conduire les premiers à découvrir l'amour et ses tourments avec des hommes. Chez Clive, cette homosexualité n'est que temporaire - la puissance des convenance le ramenant de toute façon à une forme d'asexualité. Chez Maurice, elle est une part intime de son être.

Dans un sens, ce livre est une ode à la puissance de l'amour et du désir, un rejet brutal du "comme il faut". Il a beaucoup gagné à ne pas être publié quand il a été écrit : la censure, consciente ou inconsciente de l'auteur l'aurait privé d'une part importante de sa puissance. Brut, il est infiniment plus riche.

Et puis, Forster écrit magnifiquement bien (et le traducteur est très doué). Il fait passer en quelques mots des idées extrêmement complexes. Deux citations qui m'ont séduite :
Citation :

La pudibonderie n'était pas pour lui déplaire, du moins l'adopta-t-il sans regret. Il ne s'était jamais fait un point d'honneur d'appeler un chat un chat et bien qu'il prisât le corps humain, l'acte sexuel proprement dit lui semblait prosaïque et il aimait autant qu'il restât enveloppé du voile de la nuit. Entre hommes, c'était inadmissible ; entre un homme et une femme, on peut le pratiquer puisque la nature et la société le tolèrent du moment qu'on en parle pas et qu'on ne l'étale pas au grand jour. Son idéal du mariage était isolé et élégant comme tous ses idéaux et il trouva chez Anne une partenaire parfaite. Comme lui, elle était raffinée et appréciait le raffinement chez les autres. Tous deux s'aimaient tendrement. De belles conventions les soutenaient, tandis que de l'autre côté de la barrière, Maurice errait, avec sur les lèvres les mots interdits, dans le coeur des désirs interdits, et ses bras n'étreignaient que du vent.
Citation :

Il était persuadé qu'il avait la foi. Quand on critiquait les croyances auxquelles il était accoutumé, il en souffrait réellement - sentiment qui, dans les classes moyennes, passe pour la foi. Ce n'était pas la foi: c'était quelque chose de stérile qui ne lui apportait ni réconfort ni enrichissement et n'existait que quand une opposition se manifestait. Dans ces moments là, il souffrait comme on souffre d'une rage de dent.
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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeJeu 1 Nov - 13:15

Akina a écrit:
Je sais que pas mal de choses ont déjà été dites sur Maurice dans le topic sur l'auteur, mais comme Forster a une section à lui tout seul, je me suis dit que ça serait bien de lui ouvrir un topic.[fin du message de service.
Et tu as très bien fait ; ce sous-forum a besoin d'être un peu débrouissaillé. Wink

En plus, tu nous livres une analyse absolument superbe de ce roman ! cheers

Je l'ai lu il y a longtemps déjà, juste après Avec vue sur l'Arno et Howards End, et j'avais été extrêmement surprise et séduite par la sobriété du ton et du style - non, parce que le style d'E.M. Forster, c'est beau, mais ça peut être redoutablement alambiqué. ^^

En plus de ça, c'est un roman qui aborde une fois de plus un thème cher à Forster, les conventions de la bourgeoisie anglaise qui pèsent sur la société, et qui sont vues comme un obstacle au bonheur et à l'épanouissement individuels. Sauf que là, le roman se fait beaucoup plus personnel dans la mesure où il aborde aussi de front le thème de l'homosexualité, et ce que ça fait d'être homosexuel dans une société rigide et coincée, qui n'admet pas la chose et met en prison ceux qui la pratiquent de manière trop ouverte.

C'est raconté de l'intérieur, même si E.M. Forster ne dit jamais "je", et avec une pudeur et une sobriété qui rendent le cheminement de Maurice très émouvant.

C'est un roman qui dit aussi beaucoup de chose sur l'éducation, sur l'amour, sur la société, de manière très simple, très juste, et en peu de mots - d'ailleurs, Maurice est l'un des romans les plus courts de Forster.

La fin m'a toujours parue
Spoiler:


L'adaptation du roman par James Ivory est très bien, mais à mes yeux, elle n'a pas la beauté, la pudeur et la sobriété du livre. Mentions spéciales cependant aux trois acteurs principaux du film, qui sont très bien. Hugh Grant trouve là un rôle qui montre toute la profondeur de son jeu, et Rupert Friend, qui joue le rôle du garde-chasse, a une beauté un peu animale assez troublante.

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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeJeu 1 Nov - 14:21

En effet, très belle analyse Akina

Ce roman est avant tout le roman d'un jeune homme prisonnier de son milieu qui parvient à se détacher du rôle qu'on veut lui faire jouer. Le docteur est, je trouve, un personnage assez intéressant qui au départ semble être en-dehors des conventions, comme le lecteur, au début du roman, il voit en Maurice un pur-produit de l'éducation bourgeoise, tout juste capable d'imiter la médiocrité du père mais le Docteur Barry est en réalité très conventionnel: lors de la consultation de Maurice, croyant qu'il s'agit d'une affaire de "femmes", il se montre bienveillant, détendu, complice "Seules les femmes peuvent nous apprendre la vie, et il y a de mauvaises femmes comme il y en a des bonnes". Au passage, notons cette vision si positive de la femme du docteur: la femme est soit mauvaise ou bonne...mais lorsqu'il comprend que Maurice a le même "vice" qu'Oscar Wilde, le gentil complice se change en un juge virulent qui clôt la discussion par un sec "balivernes". Au final, le docteur Barry appartient bien à cette convention bourgeoise qu'il semble détester qu'en apparence (je pense que ce personnage représente ce type de personne appartenant à un certain milieu et qui le critique par principe...sans pour autant le renier.)

Maurice est un roman d'apprentissage assez intéressant dans l'évolution dans son personnage car celui-ci passe pas différentes phases et ne semble pas constitué d'un seul bloc: au départ, comme le souligne Akina, nous avons un personnage mou, sans grande volonté; puis, il imite ensuite Clive (refus d'aller à l'église, renvoi de l'université...) sans doute pour s'en rapprocher, il redevient un temps le Maurice du départ, lorsque Clive se marie: il travaille, comme son père, à la banque; il commence à éprouver des pulsions (envers les jeunes gens du club de boxe, envers le neveu du docteur), avant d'achever son apprentissage de la vie à la fin du roman (Maurice n'étant plus une imitation de son père ou de Clive mais lui, tout simplement). Cette évolution de caractère est liée à sa perception de l'amour qui évolue en même temps que le caractère du personnage.

D'ailleurs, cette évolution du personnage est rendue dans le film par le port (ou non) de la fameuse moustache, symbole en ce début de XXème d'une certaine respectabilité: au début du film, Maurice et Clive ne portent pas la fameuse moustache, Maurice travaille et se retrouve avec une jolie paire de moustaches tout comme Clive lors de son mariage. Ensuite, lorsqu'il commence à appréhender sa différence, Maurice laisse tomber,en plus de la chemise, la fameuse moustache alors que Clive lui, la conserve. Ce n'est qu'un simple petit détail mais que j'ai trouvé assez bien pensé pour marquer l'évolution de ces deux personnages.

Pour ce qui est la fin du roman:
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeJeu 1 Nov - 15:05

C'est un des romans de Forster que je n'ai pas lu... En fait, j'ai vu le film d'Ivory et ça ne m'a pas donné envie de lire le roman, car je n'ai pas trop aimé...
Mais comme vos avis sont enthousiastes, je me laisserai sans doute tenter...
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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeJeu 1 Nov - 17:32

Le livre est bien supérieur au roman Miss Virginia, c'est un vrai bijoux.
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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeJeu 1 Nov - 23:07

Et je rajoute, d'une pudeur incroyable, c'est quelque chose que j'admire beaucoup chez certains auteurs: cette capacité à rendre des sentiments palpables sans pour autant en faire des tonnes au niveau des grandes déclarations lacrymales et/ou par des scènes torrides, je trouve que le film en dévoilant de façon plus "crue"la relation entre les personnages perd de cette pudeur qui fait la force du roman.

Laisse-toi tenter, Miss Virginia car malgré son prénom passé de mode, Maurice est un homme plein de surprises! Very Happy
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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeSam 3 Nov - 8:26

Merci les filles !
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Popila a écrit:

j'avais été extrêmement surprise et séduite par la sobriété du ton et du style - non, parce que le style d'E.M. Forster, c'est beau, mais ça peut être redoutablement alambiqué. ^^
Je suis complètement d'accord avec toi. Je n'ai lu que Avec vue sur l'Arno avant, mais j'avais trouvé qu'il enveloppait l'ensemble d'un voile qui empêchait de voir nettement. Dans Maurice, on retrouve son style, mais le voile est déchiré. Je me demande si le fait que ce roman n'ait pas été écrit pour publication ne l'a pas libéré d'une certaine pudeur et retenue en le permettant de dire les choses clairement...

@Seirên : je suis complètement d'accord avec toi. Le Dr Barry est un personnage très décevant : son écoute au début laisse entendre qu'il peut comprendre, mais la fin est si brutale ...

La détestation de l'homosexualité (voire la négation de l'homosexualité) n'est pas le seul aspect que Forster déteste chez les bourgeois et aristocrates angalsi. J'ai été aussi frappée par la virulence de ses attaques, non envers la religion, mais envers la pratique plan plan de la religion, par des gens qui ne se sont jamais posé de question et qui communie parce que "c'est ce qu'il faut faire". C'est aussi très moderne...
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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeSam 3 Nov - 14:29

Akina a écrit:
Je suis complètement d'accord avec toi. Je n'ai lu que Avec vue sur l'Arno avant, mais j'avais trouvé qu'il enveloppait l'ensemble d'un voile qui empêchait de voir nettement. Dans Maurice, on retrouve son style, mais le voile est déchiré. Je me demande si le fait que ce roman n'ait pas été écrit pour publication ne l'a pas libéré d'une certaine pudeur et retenue en le permettant de dire les choses clairement...
C'est tout à fait ça ; son style peut être particulièrement opaque. Howards End l'est particulièrement, de mon point de vue. Avec Maurice, c'est effectivement, comme tu le dis si bien, comme si le voile se déchirait. Son style devient limpide ; toutes les fioritures, toutes les coquetteries qu'il se permet parfois dans certains livres passent complètement à la poubelle. Et c'est beau. C'est comme si un nouvel écrivain était né avec ce livre.

Citation :
La détestation de l'homosexualité (voire la négation de l'homosexualité) n'est pas le seul aspect que Forster déteste chez les bourgeois et aristocrates anglais. J'ai été aussi frappée par la virulence de ses attaques, non envers la religion, mais envers la pratique plan plan de la religion, par des gens qui ne se sont jamais posé de question et qui communient parce que "c'est ce qu'il faut faire". C'est aussi très moderne...
C'est très juste, ce que tu dis là. Je crois que c'est quelqu'un qui déteste les conventions, et en même temps, je me demande s'il ne les voit pas comme un mal nécessaire.

l y a aussi une opposition violente chez lui entre le Nord et le Sud de l'Europe ; c'est flagrant dans Monteriano, qui se déroule, comme Avec vue sur l'Arno, en Italie. C'est un bouquin que j'ai trouvé passablement ennuyeux, mais qui permet de mieux comprendre les convictions de l'auteur. En gros, il nous dit que les Italiens ont des moeurs beaucoup plus libres et son beaucoup plus heureux que les Anglais, qui eux vivent sous un climat austère, mais que se rendre en Italie peut s'avérer dangereux, car si un Anglais essaye d'imiter le mode de vie des Italiens, ça se soldera immanquablement par une catastrophe. ^^

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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeSam 3 Nov - 16:41

Dans mes souvenirs de Avec vue sur l'Arno, l'opposition se construit surtout sur amour charnel/amour platonique, que représente Cecil. On retrouve si ce n'est cette opposition, du moins cette alternance dans Maurice, entre Clive (qui me fait énormément penser à Cecil, d'ailleurs) et Alec. On a l'impression que, pour Forster, certains ne sont pas doués pour l'amour complet (de l'âme comme du corps). Et ces gens appartiennent surtout à l'aristocratie anglais, que ce soit Cecil, Clive ou Anne.
En revanche, quand on change de classe sociale (Maurice, Alec, George Emerson appartiennent aux classes travailleuses de l'Angleterre), et surtout si on est aidés par le soleil vivifiant de la Méditerranée, on retrouve prise avec son propre corps et on devient capable d'aimer charnellement.

D'ailleurs, il est intéressant de noter que la conversion de Clive s'effectue à Athènes. Est-ce que l'effet du soleil méditerranéen varie selon les constitutions ? Ou Forster oppose-t-il là la raison grecque à la passion italienne ?
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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeDim 4 Nov - 12:31

Akina a écrit:
Dans mes souvenirs de Avec vue sur l'Arno, l'opposition se construit surtout sur amour charnel/amour platonique, que représente Cecil. On retrouve si ce n'est cette opposition, du moins cette alternance dans Maurice, entre Clive (qui me fait énormément penser à Cecil, d'ailleurs) et Alec. On a l'impression que, pour Forster, certains ne sont pas doués pour l'amour complet (de l'âme comme du corps). Et ces gens appartiennent surtout à l'aristocratie anglais, que ce soit Cecil, Clive ou Anne.
Je n'avais jamais pensé à ce rapprochement Clive - Cecil ; ça me paraît très juste. Wink

Citation :
D'ailleurs, il est intéressant de noter que la conversion de Clive s'effectue à Athènes. Est-ce que l'effet du soleil méditerranéen varie selon les constitutions ? Ou Forster oppose-t-il là la raison grecque à la passion italienne ?
Dans mon souvenir, ce voyage à Athènes s'avère effectivement "contreproductif", puisque son attitude vis-à-vis de Maurice va changer une fois qu'il sera de retour en Angleterre. Je ne sais pas trop comment E.M. FOrster se situe par rapport à la culture grecque. es souvenirs du roman sont flous, mais je crois me souvenir qu'E.M. Fortser ne manque jamais de raccrocher la question de l'homosexualité aux textes grecs antiques, et à Platon. Comme si finalement les Anglais de l'époque ne retenait de la culture antique que ce qui les arrange. Alors que Maurice y trouve une sorte de "caution", non ?

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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeJeu 22 Juil - 12:20

Maurice est réédite au Livre de Poche le 15 septembre :

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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeJeu 22 Juil - 20:26

J'aime beaucoup cette couverture Very Happy

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MessageSujet: Re: Maurice de Forster   Maurice de Forster Icon_minitimeSam 21 Aoû - 17:34

Les couvertures Biblio sont toujours magnifiques Maurice de Forster 557349

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