La Poursuite de l'amour & L'Amour dans un climat froid

Pas du tout de Linda mais c'est toujours aussi bien (voire encore mieux !)

Pickwick a écrit:

Pas du tout de Linda mais c'est toujours aussi bien (voire encore mieux !)

Ah ben voilà, je vais être obligée de lire la suite

J'ai terminé la poursuite de l'amour et le bilan est plus que bon !
Quel humour Mme Mitford ! une galerie de personnages inoubliables !
J'ai vraiment bien ri et pris un grand plaisir à lire la vie de Linda.

Une belle découverte pour moi et je commence la suite dans la foulée !

J'ai terminé l'amour dans un climat froid hier et j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver la plume de Nancy !

Bien que Polly ne soit pas vraiment attachante, on rit souvent des pétages de plomb de Oncle Mathew, Davey est toujours drôle et que dire de Lady Montdore !!!

La galerie de personnages est vraiment très bien décrite, et on découvre un peu plus Fanny

Voilà je ne peux que conseiller ce 2ème tome !

@ Miss Woodhouse : il ne te reste plus qu'à enchaîner avec Cher ange, et Pas un mot à l'ambassadeur, maintenant !

dans ma ligne de mire !

J'ai trouvé La poursuite de l'amour à la bibliothèque et l'ai lu sur deux jours. J'ai apprécié cette lecture mais sans m'attacher aux personnages et sans véritablement vouloir connaître la suite. C'est vrai que les personnages sont amusants par leurs défauts et qualités, leurs petites manies etc, mais je me sentais comme trop mise à distance de ce qui se passait. Je sais que je ne relirai pas cette histoire. Je passe à présent à un roman de Barbara Pym, on va voir ce que ça donne

Je comprends ce que tu veux dire lorsque tu parles de distance entre les personnages et le lecteur. Nancy Mitford joue beaucoup plus sur la satire que sur l'émotion ou l'empathie.

Citation :

Je passe à présent à un roman de Barbara Pym, on va voir ce que ça donne

Lequel ?

Jane et Prudence ! Est-ce que tu l'as lu ? Je ne me souviens pas avoir lu de critiques sur ce livre là dans la section consacrée à Barbara Pym Un manque que je tenterai de combler

Non, je ne l'ai pas lu. Je connais mal Barbara Pym en fait. Je me souviens surtout d'Une Demoiselle comme il faut

Lechatnoir a écrit:

C'est vrai que les personnages sont amusants par leurs défauts et qualités, leurs petites manies etc, mais je me sentais comme trop mise à distance de ce qui se passait.

Je trouve que Mitford joue énormément sur la satire. Elle n'est pas "gentille" avec ses personnes, mais sarcastique, ce qui rend ses personnages peu attachants. Mais ils sont tellement drôles !

L'Amour dans un climat froid est ressorti avec un nouveau visuel chez 10/18, je l'ai vu tout à l'heure à la librairie



J'aime beaucoup, c'est le même tableau que sur un Persephone Book.

Revoici Fanny, la narratrice de La poursuite de l’amour, qui nous conte cette fois la vie et les amours de Polly, fille de Lord et de la terrible Lady Montdore. Des personnages du premier roman sont bien présents ici aussi, comme Davey l’hypocondriaque, tante Sadie la douce distraite ou le redoutable oncle Matthew, mais ici c’est bien la famille de Hampton qui est au centre.

Les Montdore sont rentrés des Indes, ce qui explique en partie le titre du roman, et ils se mettent au diapason de la vie aristocratique en métropole : c’est qu’ils se doivent de marier leur fille unique, Polly, au rang qui lui convient. Mais la jeune fille se révèle d’une étrange indifférence qui frise la froideur (seconde interprétation du titre) : elle créera la surprise en s’enfuyant presque avec celui sur lequel elle a jeté son dévolu depuis de nombreuses années, à l’insu de ses parents.

Encore une fois, tout est dans la finesse et le mordant du portrait : le caractère et les moeurs de Lady Montdore, son « univers impitoyable » sont assez jubilatoires sous la plume de Nancy Mitford, les savoureux personnages secondaires déjà cités sont loin de n’être que des figurants et Cedric, le nouvel héritier des Montdore, loin de déparer, apporte sa touche (ou sa plume ?) à l’ensemble so british.

La lecture de Passé imparfait de Julian Fellowes et la série Downton Abbey m’ont permis de saisir encore plus le piquant de l’infortune matérielle dans laquelle se plonge Polly et l’infortune morale dans laquelle elle entraîne ses malheureux parents : décidément, les codes de l’aristocratie britannique et les épineuses questions d’héritage fournissent des fictions bien attrayantes ! D’ailleurs, L’amour dans un climat froid vaut aussi pour le portrait qu’il dresse de la condition des femmes dans les années 1930, même s’il est un peu moins brillant que La poursuite de l’amour : il souffre peut-être de longueurs qui émoussent quelque peu l’humour. Si on le compare avec le premier roman, le deuxième souffre de quelques petites incohérences mais ce n’est pas l’important, sans doute Nancy Mitford a-t-elle trouvé une fois de plus l’occasion de dépeindre les affres de ses propres amours tumultueuses et de mettre en scène des liens inattendus entre l’Angleterre et la France, pays qu’elle affectionnait particulièrement.

« Les révérences de lady Montdore, eu égard au caractère massif de sa charpente osseuse, ne rappelaient que de très loin la gracieuse inclinaison du blé sous la brise. Elle s’effondrait en avant, comme un chameau qui s’agenouille,et, à l’instant de se remettre sur pied, pointait du derrière, comme une vache qui se relève : une très surprenante performance, qui devait lui coûter d’atroces efforts, bien que son visage réussît à n’en rien trahir. Ses genoux craquaient comme deux revolvers, mais son sourire ne cessait, fût-ce un instant, de manifester une joie presque céleste. » (p. 109)

J'ai lu La poursuite de l'amour il y a un mois. Voici enfin mon avis!

Suite à mon excellente lecture de Ces extravagantes sœurs Mitford d'Annick Le Floc'hmoan, j'ai toute de suite voulu lire ce roman phare de Nancy Mitford. J'ai découvert un récit riche et plus profond qu'il n'y parait. Le contexte de la Guerre d'Espagne et de la Seconde Guerre mondiale (il est question de Dunkerque, de la capitulation de la France et de bombardements) est en toile de fond. Nous faisons la connaissance de Fanny (la narratrice) et Linda, deux jeunes filles de l’aristocratie britannique. Une naïveté forgée par leur éducation se dégage d'abord d'elles. Elles rêvent d'amour parfait et ne sont pas préparées à affronter la réalité. Elles vont apprendre à leur dépens qu'elle est souvent beaucoup plus compliquée. Éclairée de ce qui a précédé, la chute de cette histoire est d'une mélancolie saisissante.

Je suis très heureuse d'avoir lu la biographie très détaillée d'Annick Le Floc'hmoan avant de m'attaquer à l’œuvre de Nancy Mitford. Elle m'a permis de relever tous les détails autobiographiques. Ils sont très nombreux dans certains personnages, certaines situations et dans les convenances de la vie aristocratique et mondaine britanniques. Nancy est pleine de surprise car sans que l'on s'y attende un certain cynisme et une ironie font leur apparition. Son ton est parfois mordant. On se rend vite compte qu'elle pose un regard assez dur sur sa classe sociale et sur sa propre éducation.  Au fil des pages, les multiples facettes de ce roman lui font gagner en profondeur. La poursuite de l'amour contient des scènes très drôles (celle du labrador dans un bateau est excellente).

J'ai beaucoup aimé ce roman. Derrière l'humour et la plume acérée de Nancy Mitford, se cache la réalité bien moins reluisante de grandir au sein de l'aristocratie britannique. Fanny et Linda font leur entrée dans le monde sans grande connaissance de ce qu'est d’être adulte dans leur sphère sociale. C'est un roman finalement profond et empreint d'une certaine mélancolie sur la fin. Ma première incursion dans l’œuvre de Nancy Mitford est donc une grande réussite!

Merci pour cette critique très intéressante, Fanny. 
Tu fais bien de rappeler à quel point sous une apparence légère et futile, ce roman cache quelque chose de beaucoup plus profond : une ironie acerbe et aussi une certaine mélancolie. Je pense que tu as en effet eu raison de lire la biographie d'Annick Le Floc'hmoan avant de te plonger dans cette œuvre. On peut sentir à quel point Nancy Mitford a mis d'elle et de son expérience dans son roman (ses savoureux portraits de famille mais aussi ses déboires amoureux ...)
J'espère que tu pourras lire L'amour dans un climat froid prochainement. 

J'ai moi aussi lu La poursuite de l'amour il y a quelques semaines et j'ai beaucoup aimé ce roman. Je ne connaissais pas du tout Nancy Mitford, ce fut une découverte, un style enlevé, acéré, de l'humour. J'avais peur que ce soit un roman à l'eau de rose, vu le titre, il n'en est rien. J'ai beaucoup aimé l'enfance de Fanny et Linda, ainsi que la dernière partie où j'avais vraiment de la peine pour Linda. Entre les deux, elle m'a un peu exaspérée, une vraie tête à claques

Par contre, quel choc les deux dernières pages :

Spoiler:

Je n'ai pas lu de biographie de l'auteur, contrairement à vous, Fanny et Emjy, je me rends compte en vous lisant que j'ai du passer à côté de bien des détails, c'est dommage.

J'ai emprunté L'amour dans un climat froid, je compte le lire très bientôt

@Théàlamenthe, très contente de voir que tu as aimé ta première découverte avec Nancy Mitford. Je ne vais surement pas tarder à lire L'amour dans un climat froid aussi.

@Emjy, j'avoue qu'il ne m'a pas forcémment fait beaucoup rire contrairement à beaucoup d'autres lecteurs. Je l'ai trouvé édifiant à bien des égards et tellement mélancolique au final. Mais quelle belle lecture!

The Pursuit of Love est réédité le 7 juin dans la collection Penguin Essentials :

Je viens de lire The Pursuit of Love en lecture commune avec Miss Artemis Holmes, et j’ai beaucoup aimé. Je vais essayer d’éviter de répéter tout ce qui a déjà été dit, mais comme la plupart des avis ici, j’ai été sous le charme de la plume acérée de Nancy Mitford, de son humour un brin cruel et de son ironie savoureuse

Comme certain(e)s l’ont souligné, derrière cette narration drôle et au ton désinvolte, une certaine mélancolie pointe de temps en temps.

Beaucoup d’entre vous ont été surpris(es) par le coup final, abrupte et inattendu. J’ai aussi eu un moment de choc, mais les quelques phrases qui suivent m’ont aussi semblées terriblement amères :

Spoiler:

En fait, Nancy Mitford joue en permanence, tout au long du roman, avec ce décalage entre ce que les personnages pensent (d’eux-mêmes et des autres), et ce qu’elle laisse entendre à demi-mots. L’ironie grinçante qui en découle est souvent drôle, mais a parfois des connotations un peu tristes (comme à la toute fin, par exemple).

Ce qui donne aussi un arrière-goût d’amertume, c’est le désenchantement qui est le fruit du développement des personnages. Linda dit à un moment "It would be easier if we didn’t grow up at all". Rester des enfants, pour toujours, à rêver sa vie, sans prendre le risque de confronter ses aspirations à la réalité et d’être déçue. Ce passage, lors de leur premier bal, illustre à merveille ce processus qui a lieu tout au long du récit :

Citation :

This then is a ball. This is life, what we have been waiting for all these years, here we are and here it is, a ball, actually going on now; actually in progress round us. How extraordinary it feels, such unreality, like a dream. But, alas, so utterly different from what one had imagined and expected; it must be admitted, not a good dream.

Fanny, qui est très effacée en tant que narratrice, laisse quand même à entendre que sa vie d’adulte, en tant qu’épouse et mère de famille, est plutôt terne et sans grandes excitations ; Linda, quant à elle, va de déception en déception dans sa poursuite du grand amour. La réalité est loin d’être à la hauteur de leurs rêves d’enfants et de jeunes filles.

Sans doute pour cette raison, la première partie du roman, qui relate de leur enfance, est plus douce, légère et inoffensive. Il n’y a pas encore de réelles conséquences sérieuses à leurs frasques, et on peut en toute sécurité s’amuser de la folie de l’oncle Matthew, des aventures rocambolesques de la mère de Fanny, des parties de chasse où les enfants sont poursuivis, etc. Même si Nancy Mitford laisse comprendre que leur compréhension enfantine du monde n'est qu'un fin voile qui masque à peine une réalité souvent moins joyeuse qu'il n'y parait. Les ombres qui se meuvent derrière ce voile deviendront plus tard douloureusement tangibles pour les héroïnes, et l'auteure annonce ces futures désillusions habilement et subtilement.

Un livre somme toute plutôt doux-amer, à la surface un peu frivole, aux courants profonds assez sombres et aux accents humoristiques qui font rire en grinçant les dents.

@ Miss Artemis Holmes : j'attends ton avis avec impatience !

Me voilà ! Je viens de finir le roman à mon tour (je l'ai lu en français), et je suis d'accord avec ton analyse LilyBart même si je ne sais pas encore quelle impression domine. Il fait partie de ces romans que je sais que je relirai (en anglais cette fois) et je pressens que je l'apprécierai plus alors (notamment parce que je connaîtrai l'intrigue).
Je reconnais l'immense qualité du texte et l'humour assez féroce de Nancy Mitford, mais pour ma part, c'est vraiment la tonalité douce-amère et mélancolique qui a dominé, que ce soit dans le parcours de Linda, l'enfance de Fanny (même si elle a eu des parents de substitution adorables, la manière dont la famille considérait sa mère a sûrement beaucoup joué sur sa propre évolution), la guerre, et si oncle Matthew est un personnage comique, il ne devait pas être très agréable de l'avoir en face de soi... Au final, j'ai perçu (et admiré) l'humour/l'ironie avec un regard extérieur mais je n'ai pas vraiment ri.

LilyBart a écrit:

Beaucoup d’entre vous ont été surpris(es) par le coup final, abrupte et inattendu. J’ai aussi eu un moment de choc, mais les quelques phrases qui suivent m’ont aussi semblées terriblement amères

Oui, moi aussi j'ai ressenti ainsi ces derniers mots, et j'ai trouvé toute cette fin brutale.

Spoiler:

Au niveau de l'aspect autobiographique, je n'ai pas encore lu la biographie Ces extravagantes sœurs Mitford (elle fait partie de ma wishlist), mais j'ai lu les deux premiers tomes des Mitford Murders de Jessica Fellowes, et j'ai donc retrouvé plein de petits éléments en commun.
Pour conclure, c'est une lecture qui m'a marquée, mais qui nécessitera une relecture (mais j'ai l'habitude Lors de ma première lecture d'Austen, je n'avais que peu perçu sa plume acerbe, alors que j'en ai profité pleinement lors de mes relectures ).
En tout cas, j'ai vraiment envie de voir ce que ça peut donner en adaptation, car le texte semble bien s'y prêter...

Miss Artemis Holmes a écrit:

Au final, j'ai perçu (et admiré) l'humour/l'ironie avec un regard extérieur mais je n'ai pas vraiment ri.

Je vois très bien ce que tu veux dire. En fait, avec le ton ironique que Nancy Mitford adopte, c'est un livre qui amène vraiment à prendre de la distance par rapport aux personnages et à l'intrigue. On les observe à travers ce filtre humoristique, et ça donne un certain prisme à l'histoire. Et même si tout le monde ne trouvera pas cet humour à rire à haute voix, il apporte toute la dimension satirique à un récit qui serait autrement, plutôt tristounet. Donc je peux tout à fait comprendre que l'histoire, par moments tragique, perce ce filtre et soit ce qui domine une impression de lecture.

Mais peut-être aussi certains lecteurs peuvent être irrités par ce procédé : cette forme de légèreté de ton pour traiter d'événements parfois plutôt graves. Il y a clairement un décalage, par exemple à la toute fin. Est-ce que ça t'a personnellement dérangée ?

Miss Artemis Holmes a écrit:

Pour conclure, c'est une lecture qui m'a marquée, mais qui nécessitera une relecture (mais j'ai l'habitude Lors de ma première lecture d'Austen, je n'avais que peu perçu sa plume acerbe, alors que j'en ai profité pleinement lors de mes relectures Poster ).

Je fais ça très souvent aussi ! Je sais que beaucoup de gens disent : "oh, mais il y a tellement de livres encore à découvrir, c'est une perte de temps que de relire ceux qu'on a déjà lus !" Mais comme toi, je trouve que les relectures permettent de mieux les appréhender et d'en découvrir des facettes qui auraient pu nous échapper la première fois. Et si relire des favoris c'est renouveler le plaisir, il m'arrive de redonner une chance à des romans que je n'ai pas tellement aimés, pour parfois me rendre compte combien ma perception peut changer !

LilyBart a écrit:

Mais peut-être aussi certains lecteurs peuvent être irrités par ce procédé : cette forme de légèreté de ton pour traiter d'événements parfois plutôt graves. Il y a clairement un décalage, par exemple à la toute fin. Est-ce que ça t'a personnellement dérangée ?

Non, ça ne m'a pas irritée ou dérangée, ça a été plutôt l'inverse : je pense que j'aurais été moins touchée/choquée si l'histoire avait été racontée au premier degré.
Ce que je trouve remarquable, c'est qu'avec cette manière de manier l'ironie, le texte prend beaucoup plus de profondeur, de relief. L'important n'est pas tant l'histoire en elle-même que ce que l'autrice veut en dire, le regard qu'elle porte sur l'aristocratie ou la société, ou sur ses personnages. C'est ça qui est intéressant me semble-t-il, son point de vue et sa manière personnelle de raconter.

LilyBart a écrit:

Je fais ça très souvent aussi ! Je sais que beaucoup de gens disent : "oh, mais il y a tellement de livres encore à découvrir, c'est une perte de temps que de relire ceux qu'on a déjà lus !" Mais comme toi, je trouve que les relectures permettent de mieux les appréhender et d'en découvrir des facettes qui auraient pu nous échapper la première fois. Et si relire des favoris c'est renouveler le plaisir, il m'arrive de redonner une chance à des romans que je n'ai pas tellement aimés, pour parfois me rendre compte combien ma perception peut changer !

Exactement ! Et avec un bon roman, la relecture permet une redécouverte, ou de se concentrer sur tel ou tel aspect qui nous avait échappé, ou aller dans la finesse du style ou des personnages secondaires... Et je suis comme toi, il m'arrive aussi de relire des romans que je n'avais pas aimé. Même si quand j'étais jeune, le concept de maturité m'horripilait (pour caricaturer : tu n'es pas assez mature pour comprendre ce roman), je dois avouer que mon regard de lectrice a évolué (aussi parce qu'en ayant aussi agrandi ma base de données culturelle, je vois des liens qui m'avaient échappé, ou je m'intéresse à d'autres choses...).

Miss Artemis Holmes a écrit:

Ce que je trouve remarquable, c'est qu'avec cette manière de manier l'ironie, le texte prend beaucoup plus de profondeur, de relief. L'important n'est pas tant l'histoire en elle-même que ce que l'autrice veut en dire, le regard qu'elle porte sur l'aristocratie ou la société, ou sur ses personnages. C'est ça qui est intéressant me semble-t-il, son point de vue et sa manière personnelle de raconter.

Tout à fait ! C'est vraiment le regard à travers lequel l'histoire est racontée qui lui donne tout son intérêt. D'ailleurs, je me demande comment cela va être rendu dans l'adaptation prochaine... L'ironie me semble difficilement transposable quand on perd la voix narrative.

Penses-tu un jour lire la suite ? (Love in a Cold Climate/L'amour dans un climat froid)

LilyBart a écrit:

D'ailleurs, je me demande comment cela va être rendu dans l'adaptation prochaine... L'ironie me semble difficilement transposable quand on perd la voix narrative.

Avais-tu regardé l'adaptation précédente BBC 2001 ? Je crois qu'elle regroupait ce roman et Love in a cold climate (qui donnait son titre à l'ensemble). Comme je ne connais pas encore Love in a cold climate, je n'ai pas lu le post en détail pour ne pas me spoiler, mais Emjy écrivait que le résultat était des plus réussis.

LilyBart a écrit:

Penses-tu un jour lire la suite ? (Love in a Cold Climate/L'amour dans un climat froid)

Oui, d'autant que j'ai envie de lire l'ensemble avant de commencer à regarder les adaptations. Mais cette fois-ci, je le lirai en anglais (il faut que je me commande le livre, là je l'avais emprunté à la bibliothèque).

The Pursuit of love va être réédité le 21 février avec un nouveau visuel chez Penguin Modern Classics :