Alice in Wonderland : le roman de Lewis Carroll.

Lewis Carroll publie en 1865 Alice in Wonderland (Alice aux pays des merveilles). Le livre connait immédiatement un énorme succès en librairie, et est devenu un classique de littérature jeunesse.



Lewis Carroll est un pseudonyme. Avant de devenir auteur le révérend Dogson enseignait les mathématiques à l’université d’Oxford. Ses élèves le considéraient comme un professeur ennuyeux et morne. C’est pourtant bien lui qui a inventé tout un univers étonnant, absurde et illogique.

Lewis adorait la compagnie des petites filles. Sa maison était une vrai nurserie, où les jouets côtoyaient les livres de mathématiques. Le sévère célibataire emportait partout avec lui des jouets pour lier de nouvelles connaissances. Il est a noté que cet aspect de sa vie donne lieu à des débats sur une possible pédophilie. Je pense cela dit que son œuvre peut être appréciée sans se soucier de ce point (je ne mets pas ce débat à l’écart, mais il me semble que ce serait dommage de trop se focaliser là-dessus). Selon certains critiques Lewis était un grand enfant et n’éprouvait aucune attraction pour ses jeunes protégées, et selon d’autres critiques Lewis n’est jamais passé à l’acte.

L’une des jeunes compagnes de l’auteur est devenue sa muse : Alice Lidell. C’est pour cette dernière qu’il a inventé les aventures d’une fillette dans un monde souterrain appelé Wonderland (le monde où l’on se pose des questions). Alice y rencontre tout un tas de créature étrange dont un lapin blanc qui porte une montre, un chat qui disparait sans crier gare, un chapelier fou qui boit du thé en compagnie d’un lapin fou, des cartes à jouer qui parlent, un simili-tortue (un veau au corps de tortue), une reine de cœur qui manque justement de cœur… Tous ces personnages sont aujourd’hui très célèbres !

Lewis a créé tout un monde absurde qui remet en cause les conventions strictes de la société victorienne. Il se moque tour à tour de l’éducation donnée aux enfants, de la justice, de la royauté, et des bonnes manières.

Pourquoi ce roman est devenu l’un des plus importants de la littérature jeunesse ?
- Parce que c’est le premier à mettre en scène un enfant qui découvre un monde imaginaire. Les aventures d’Alice ont influencé Peter Pan, Narnia, Coraline…
- Parce que l’humour absurde de Lewis, très provoquant pour l’époque, a séduit les auteurs du XXe siècle : les surréalistes, Beckett, les linguistes… Le roman a donc séduit les petits et les grands, les personnes qui cherchent un divertissement et les intellectuels.
- Parce qu’il se moque de toute une tradition de livres pour enfant proposant une moralité convenue et très lourde. Le monde d’Alice est avant tout drôle, et ne cherche pas à apporter une morale. Pour beaucoup de lecteur un récit drôle, légèrement ironique ou cynique, peuplé d’étranges créatures et remettant en cause le monde des adultes, apparaît comme typiquement britannique : Peter Pan, Le Vent dans les saules, Winnie l’ourson et les romans de Roald Dahl.

Un dernier élément a attiré selon moi les lecteurs vers ce Wonderland. Il s’agit des images. Lewis est très sensible aux illustrations, et à la photographie. Alice se demande d’ailleurs au début du roman « à quoi peut servir un livre qui n’a ni image, ni conversation ? ». Très vite Lewis a décidé de faire appel à un dessinateur, Teniel. Les gravures de celui-ci sont restées très célèbres, et ont influencé d’autres illustrateurs et des cinéastes. On peut donc trouver aujourd’hui de très beaux albums sur l’univers d’Alice.


Illustration de Tenniel.

Beaucoup de films ont adapté le roman de Lewis. J’éditerai plus tard mon post pour en présenter certains.

L’adaptation la plus populaire reste à ce jour celle de Disney. Walt Disney a travaillé sur ce projet pendant plusieurs années. Dès le succès de Blanche Neige et les septs nains il pensait à Alice au pays des merveilles. Le dessin animé sort dans les salles en 1951. Le film ne connait pas un succès aussi important que certains classiques, mais ces dessins restent aujourd’hui très populaires (enfin moi j’adore).



En 2010 Tim Burton a réalisé un film en 3D qui reprend l’univers et les personnages de Lewis Carroll. Je pense que ce sera pour nous l’occasion de reparler de ce grand classique !

Je suis moi aussi très curieuse de voir le film de Tim Burton, et ce, d'autant plus que j'ai horreur d'Alice au pays des merveilles ! Je fais partie de ceux qui trouvent ça trop bizarre, trop glauque, trop loufoque, trop tout en fait. Ca me dérange beaucoup... Mais je respecte les fans hé hé !

J'ai vu à Oxford cet été une expo (et j'ai pensé aux fans de tout crin) sur Alice : il y avait les manuscrits de Lewis Carroll et les premières éditions, très belles. Tu soulignes que Lewis Carroll était très attaché aux illustrations et en effet, il a fait republier la première version car les gravures étaient mal sorties !

Enfin, si tu es un vrai vrai fan, à Oxford toujours, il y a une boutique entièrement spécialisée dans les Alice-ries ! (c'est assez joli et pas trop kitsch ou bizarre)

Merci pour ce très beau post d'ouverture Damien !
Alice aux Pays des Merveilles est une oeuvre qui m'a toujours intriguée et fascinée. Elle était en effet très subversive pour l'époque. Lewis Caroll est un auteur qui a fait preuve de beaucoup de créativité. Pour moi, c'est un génie. Son oeuvre peut être étudiée aussi bien d'un point de vue littéraire que psychanalytique. Son côté résolumment absurde a de quoi décontenancé ceci dit ^^
Je me réjouis de voir le film de Burton. Je me suis toujours dit que c'était le réalisateur rêvé pour mettre en scène cet ouvrage.

@ Sorcière Camomille. Je comprends tout à fait que l'œuvre puisse déconcerté. Le Disney n'est pas non plus vraiment féérique, et il y a des passages très très sombres. Finalement cette pauvre Alice n'a pas d'amis et doit faire face toute seule à tout un tas de rencontres bizarres. Il y a un passage où le chat du Cheschire lui dit que dans une direction il y a des fous et dans l'autre également. Alice lui répond qu'elle ne veut pas être avec des gens fous.

Je pense aussi que le film de Burton pourrait être très intéressant. Lui même affirme ne pas aimer complètement le roman, et n'aime aucune adaptation. Il veut donc faire avec son film une œuvre mieux construite, et une héroïne avec laquelle on puisse s'identifier plus facilement.

J'adore la version de disney, je trouve qu'il diffère des autres classiques de Disney et j'ai toujours été fasciné par l'héroine même si je n'ai jamais lu le livre; je ne sais pas si il vaut mieux le lire avant d'aller voir le film de Burton que j'ai hate de voir ou si il faut que je le lise après; mais je pense que j'essaierais de le lire avant de voir le film.

@ Trillian.

Le film de Burton se passe après le roman. Alice a grandi, elle est rentrée de Wonderland et a tout oublié. Mais un jour le lapin blanc vient la chercher et lui dit que Wonderland est sous la domination de la reine de cœur et qu'elle doit aider la résistance.

Je pense que si tu ne connais pas le roman mais le dessin animé, ça devrait suffire pour comprendre le film. D'un point de vue littéraire c'est intéressant de lire le livre ! C'est un classique jeunesse et c'est toujours intéressant de le connaitre.

SorcièreCamomille a écrit:

Je suis moi aussi très curieuse de voir le film de Tim Burton, et ce, d'autant plus que j'ai horreur d'Alice au pays des merveilles ! Je fais partie de ceux qui trouvent ça trop bizarre, trop glauque, trop loufoque, trop tout en fait. Ca me dérange beaucoup... Mais je respecte les fans hé hé !

Là tout de suite je me sens moins seule

J'ai vu l'adaptation de Disney à l'école, et j'ai été carrément traumatisée ! Je ne ne me souviens pas du film en intégralité, seulement les trucs glauques (ben oui forcément) comme la chute d'Alice, ses transformations... le monde d'Alice m'apparaissait vraiment cauchemardesque ! Je n'ai jamais revu le dessin animé, ni lu le livre... j'aurais peut-être un tout autre regard maintenant !

Je ne m'étonne pas du tout que Tim Burton adapte ce roman. C'est un univers qui lui va bien ! Je ne sais pas si j'irais jusqu'à voir le film au ciné, mais en tout cas je ne dis pas non à un éventuel visionnage futur

pour traumastisme d'enfance Alice !

Mais j'ai vu la bande annonce du film et c'est TROP beau et j'adore Tim Burton...
Donc bientôt, je vais peut-être aimé Alice...

Merci pour ce post passionnant, Damien !

Un jour, chez des amis de mes parents, lorsque j'étais enfant, le fils de la maison regardait le dessin animé de Walt Disney d'Alice au pays des merveilles, et je me rappelle que je n'avais pas accroché... la reine de coeur me faisait vraiment peur !

(En même temps, lorsqu'on m'a emmené voir Les Aristochats à l'âge de 5 ou 6 ans, j'étais complètement terrorisée dans la salle, et mon frère a fait le même coup à mes parents lorsqu'au même âge on l'a emmené voir Les 101 Dalmatiens). ^^

Vers l'âge de 10-11 ans, mon père m'a rapporté un très grande et très belle édition illustrée d'Alice au pays des merveilles ; je l'ai commencée et n'ai pu l'achever.

Cet humour absurde me déconcertait profondément et m'embarrassait ; je me rappelle assez bien d'Empty Dumpty (?), cet oeuf habillé d'un smoking qui se trouve sur un muret et qui parle à Alice, avant de finir par tomber. (J'espère que je ne suis pas en train de raconter des âneries, ça remonte à plus de 15 ans, tout ça, mais j'ai encore l'illustration en tête). Et puis, toutes ces histoires de lapin, de montre, de chat... je n'y comprenais rien ! Je pense qu'aujourd'hui, j'aurais plus l'âge pour apprécier.

Je ne me rappelle plus si Alison Lurie, qui a écrit un ouvrage absolument passionnant sur la littérature de jeunesse anglosaxonne, parle de Lewis Caroll, mais il est certain qu'il entre tout à fait dans les critères de ce qu'elle considère comme de la bonne littérature pour la jeunesse, à savoir une oeuvre contenant non pas une morale édifiante, mais une morale subversive.

L'adaptation de Tim Burton m'intéresse énormément ; j'essaierai d'aller la voir ; j'espère qu'elle me donnera envie de (re)découvrir le livre de Lewis Caroll.

Musketeer a écrit:

J'ai vu l'adaptation de Disney à l'école, et j'ai été carrément traumatisée ! Je ne ne me souviens pas du film en intégralité, seulement les trucs glauques (ben oui forcément) comme la chute d'Alice, ses transformations... le monde d'Alice m'apparaissait vraiment cauchemardesque !

Zut alors... Je vais traumatiser mes deux classes de 6e cette année . J'ai prévu de travailler sur le roman, quelques illustrations, et sur le dessin animé. Je vous dirai si j'ai réussi à leur filer des cauchemars ! Plus sérieusement j'espère que je vais les intéresser.

@ Popila.

Tu m'a soufflé le mot que je cherchais hier !! Une morale subversive et non édifiante. Voilà, c'est ça que je voulais dire. Je suis en train de lire un livre sur le motif du pays des merveilles dans la littérature jeunesse anglo-saxonne. Le critique explique qu'Alice est le premier modèle de ce type de roman. Plus près de nous on pense forcément à Roald Dahl et pourquoi pas à Harry Potter.

C'est drole, moi le dessin animé de Disney ne m'a pas donner des cauchemars! au contraire j'ai été enchanté par les aventures et les rencontres d'Alice et je n'ai trouvé aucune scène glauque ou flippante, moi ça me faisait rêver!!

Damien a écrit:

Zut alors... Je vais traumatiser mes deux classes de 6e cette année . Plus sérieusement j'espère que je vais les intéresser.

Ils sont peut-être déja traumatisés ; j'étais en primaire quand j'ai vu le film ! Franchement, j'aurais aimé une petite explication de l'œuvre pour éviter qu'on soit trop déroutés. Alors que là, on nous avait balancé le film et débrouillez vous mes petits c'était juste un film qu'on nous avait mis pour nous divertir en fait, on avait fait aucune étude du livre.

Je pense qu'une étude plus poussée de l'œuvre peut être tout à fait intéressant. D'ailleurs vos posts me donnent envie d'étudier le cas Alice

Citation :

Je suis en train de lire un livre sur le motif du pays des merveilles dans la littérature jeunesse anglo-saxonne.

Ce livre m'intéresse énormément ! Peux-tu nous préciser le titre ?

Musketeer a écrit:

Je pense qu'une étude plus poussée de l'œuvre peut être tout à fait intéressant.

Tu as tout à fait raison. Le roman est très déconcertant, ainsi que le dessin-animé. S'il n'y a pas une petite présentation ou un débat après, c'est vraiment dommage.

@ Emjy. Je peux !

Le livre s'intitule Enfances rêvées : Alice, Peter Pan... Nos nostalgies et nos tabous. Selon l'auteur le pays des merveilles reflète la nostalgie de l'enfance tout en camouflant des tabous (les romans jeunesse de cette période sont assez sombres finalement). Alice, Peter Pan, Le Vent dans les saules et Winnie l'ourson font l'objet d'analyses.

Merci pour ce sujet très intéressant Damien ! J'ai vu l'adaptation de Disney lorsque j'étais enfant (et revu de nombreuses fois depuis), mais je n'ai lu qu'une version abrégée du livre de Lewis Carroll. Je suis donc impatiente de voir le film de Burton !

Ton premier message mentionne les œuvres sur lesquelles Alice au pays des merveilles a eu une influence, et notamment Coraline. Je ne sais pas si d'autres sont dans le même cas, mais Coraline m'a beaucoup déçue dans le sens où l'histoire est presque un emprunt de celle d'Alice... J'avais l'impression de voir la même histoire, dans une version plus moderne (et plus effrayante quelque part).

Trillian a écrit:

C'est drole, moi le dessin animé de Disney ne m'a pas donner des cauchemars! au contraire j'ai été enchanté par les aventures et les rencontres d'Alice et je n'ai trouvé aucune scène glauque ou flippante, moi ça me faisait rêver!!

Ouf tu me rassures, je ne suis pas la seule.

Depuis que je suis enfant, Alice est de loin mon Disney préféré. J'étais totalement fascinée par les aventures d'Alice et je rêvais d'être à sa place. J'ai dévoré le roman et sa suite à plusieurs reprises également. J'ai bien envie de le relire avant mars et la sortie du film de Burton. Je me demande comment je vais percevoir le roman à travers mes yeux d'adulte, car ça doit bien faire près de 15 ans que je n'ai pas remis le nez dans les aventures d'Alice !

@ Emily. Je n'ai pas encore lu Coraline. Il est au CDI de mon collège, je compte bien m'y plongé. Je sais simplement que l'héroïne découvre un autre monde en trouvant une porte dans sa maison, un peu comme l'armoire de Narnia ou le terrier du lapin d'Alice.

@ Lizzie. Je comprends les deux avis. L'absurde peut parfois mettre mal à l'aise. Le dessin animé de Disney est très intéressant parce qu'il sort totalement des canons du genre : l'héroïne est livrée à elle-même, le monde qu'elle découvre lui est hostile, elle est à la recherche de son identité. Je ne sais pas qui a choisi la traduction de Wonderland, mais elle me semble problématique.

Damien a écrit:

Je ne sais pas qui a choisi la traduction de Wonderland, mais elle me semble problématique.

Ta réflexion m'intrigue et m'intéresse beaucoup. A quelles autres traductions possibles penses-tu ?

Il n'y a aucune autre traduction, me semble-t-il. Le pays des merveilles est devenue la traduction officielle. Wonderland n'est pas facile à transposer cela dit. "Wonder" signifie "se poser des questions" et c'est ce que fait l'héroïne tout le long de son roman.

En fait je me suis fait la réflexion sur le titre en lisant une critique de Tournier. Il disait que le pays des merveilles était un titre ironique puisque Lewis était conscient que le monde qu'il avait inventé n'était pas merveilleux. Le problème c'est que ce n'est justement pas le titre de Lewis.

Peut-être que je ne comprends pas la signification exacte de Wonder. Un angliciste pourrait nous éclairer.

Edit : J'ai vérifié dans un dictionnaire d'anglais et wonder signifie également merveille. Je ne savais pas . Il me semble que merveilleux a des connotations particulières en français, non ? On pense au conte merveilleux, à la magie.

C'est très intéressant, Damien, ces réflexions. Le double sens de wonder/merveille et to wonder : s'émerveiller mais aussi se poser des questions est absolument intraduisible en français mais les "merveilles" sont ce devant quoi on est ébahi à tous les sens du terme, non ? C'est ce qui nous surprend, nous étonne, et nous fait nous poser des questions... Enfin il me semble mais c'est toi le prof de lettres !

@ Sorcière Camomille. C'est vrai que cette dimension existe en français, mais je me demande si ce sens ne s'est pas un peu perdu.

SorcièreCamomille a écrit:

C'est ce qui nous surprend, nous étonne, et nous fait nous poser des questions...

Je vois deux sens à "merveilleux" ; il y a d'abord la chose merveilleuse = magnifique (et on l'emploie plutôt comme ça de nos jours) mais aussi merveilleux comme surnaturel et inexplicable !

Wonder veut aussi dire miracle apparemment alors quoi qu'il en soit on reste dans l'imaginaire !

Je trouve que la traduction française est bien trouvée et rejoint le titre original

Etrangement, j'écoute depuis ce matin une chanson qui dit "Bring on the wonder, bring on the song, I pushed you down deep in my soul for too long"... un ami avait mis cette phrase en statut Facebook...

J'adore le mot wonder... dans le sens de ce qu'il a de merveilleux, de magique, d'inattendu... En avoir fait un "pays", le Wonderland, c'est une invention littéraire de premier ordre.
J'aime l'idée du Wonderland, même si pour l'instant, je n'adhère pas encore à l'univers d'Alice.

J'ai l'impression de radoter, là... arrêtez-moi

Je me suis un peu emporté sur la traduction . Bon alors elle est pas si mal, c'est vrai. Je ne connaissais pas tous les sens du mot en anglais .

Je trouve aussi que lire cette oeuvre en étant guidé est une bonne chose. Et pour cela, je recommande la version du livre que j'ai, c'est à dire folio classique, qui regroupe "Alice au pays des merveilles" et "De l'autre côté du miroir".

J' ai un bon souvenir de cette édition car elle est bourrée de notes des plus intéressantes. Surtout au niveau des difficultés de traductions. On nous explique les cas où la traduction est approximative, en nous donnant la description la plus proche possible du terme utilisé. Ca aide beaucoup à comprendre les choses.

J'ai vraiment apprécié, moi qui n'aime pas beaucoup lire les notes en général car ça me coupe dans ma lecture.