SPQR, chapitre XI : Possédants et démunis

Je vous propose de lire le chapitre XI pour le mois d'avril 2023.
Il ne restera ensuite qu'un chapitre et un épilogue


Je me suis un peu avancée dans ma lecture, non pas parce ce que je trouve le livre passionnant, mais parce qu'il me lasse tellement que j'ai envie de le terminer

La propreté dans l'Empire Romain, avez-vous été surpris de la saleté permanente?

J'ai toujours eu comme impression que l'empire romain était très propre, notamment à cause des thermes et des patios intérieurs des maisons luxueuses qui semblaient toutes avoir un point d'eau.
Je ne m'attendais pas finalement à ce qu'une grande saleté, car pas d'égout, soit présente partout, que ce soit chez les très riches ou les très pauvres.

Le mépris du travail

Cela ne m'a pas tellement surpris, par contre, de savoir que Cicéron et les riches en général méprisaient les pauvres, mais tout autant ceux qui touchaient un salaire pour un travail, ou les nouveaux riches.
Gagner de l'argent avec la location des ses terres semblent avoir été , à leurs yeux, l'unique moyen digne d'avoir de l'argent

J'ai enfin rattrapé mon retard sur le chapitre précédent et posté mes réponses, je me lance tout de suite dans ce chapitre XI dans la foulée. A bientôt pour mon avis !

Alors ça y est aussi pour le chapitre XI, on ne m'arrête plus !


La propreté dans l'Empire Romain, avez-vous été surpris de la saleté permanente?
Oui moi aussi ça m'a surprise, j'avais comme toi l'impression de propreté due aux thermes etc...
Pourtant c'est vrai que ça fait sens, il n'y avait pas d'égouts et on déversait ses ordures et pots de chambres dans les rues, comme plus tard au Moyen-Age en fait. Ça ne devait pas sentir bon tout ça !

Le mépris du travail
Les nantis qui méprisent les pauvres ça n'est pas très étonnant, effectivement. Ça existe encore de nos jours, malheureusement.

L'absence de quartiers réservés aux riches
Ce qui m'a plus surprise dans ce chapitre c'est le mélange de riches et de pauvres dans les mêmes zones de la ville. On est tellement habitués, de nos jours, à des quartiers riches ou pauvres, avec une délimitation bien marquée, que j'ai du mal à imaginer une résidence en marbre au milieu de taudis dignes d'un bidonville moderne.
C'est vrai du point de vue de l'architecture mais aussi pour l'hygiène avec le risque de contagion en cas d'épidémie. Bon, les riches des campagnes qui habitaient une grande villa comme celle décrite au début du chapitre ne devaient pas côtoyer beaucoup de pauvres au quotidien, à part leurs employés et leurs esclaves.

Qu'avez-vous pensé de cet aspect ?

L'absence de quartiers réservés aux riches

C'est un peu comme l'extrème saleté un peu partout, je n'avais pas non plus pensé que tout le monde se cotoyait, riches et pauvres, et je suppose hommes libres et esclaves.
D'après d'autres lectures, il me semble qu'il y avait bien des quartiers de Rome un peu plus chic que d'autres, mais il y avait aussi une population pauvre qui y vivait au côté des plus riches.

Diana a écrit:

L'absence de quartiers réservés aux riches

C'est un peu comme l'extrème saleté un peu partout, je n'avais pas non plus pensé que tout le monde se cotoyait, riches et pauvres, et je suppose hommes libres et esclaves.
D'après d'autres lectures, il me semble qu'il y avait bien des quartiers de Rome un peu plus chic que d'autres, mais il y avait aussi une population pauvre qui y vivait au côté des plus riches.

Oui j'ai lu quelque part que le quartier de Suburra par exemple était, à l'époque de Trajan, un "quartier populaire" (pauvre, quoi). Je nimagine pas de riches patriciens y construisant une belle villa, mais j'ai peut-être tort.

Je rattrape mon retard ! Ce chapitre est plus simple à lire, moins descriptif et plus abordable. J’ai été assez étonnée car je pensais que les romains avaient inventé le système des égouts.
Et puis ce mépris pour ceux qui travaillent, pour les nouveaux riches… finalement quand on lit Renee Rosen (je me réfère à “l’age d’or”), cela avait peu changé. Au UK, je me souviens que mon mari m’avait dit que selon l’accent que l’on a, de la voiture que l’on conduit (cela lui était arrivé!), on pouvait être plus facilement embauché à tel ou tel poste.
Ca évolue quand même ici et là!

@Barbara
J'ai également été suprise par ce mépris assez marqué pour les travailleurs
On se demande presque si le statut d'esclave n'était pas mieux vu que celui des travailleurs

Barbara a écrit:

Au UK, je me souviens que mon mari m’avait dit que selon l’accent que l’on a, de la voiture que l’on conduit (cela lui était arrivé!), on pouvait être plus facilement embauché à tel ou tel poste.

Oui, ça ne m'étonne pas, ils ont une société de classes très hiérarchisée, et l'accent ou certains mots sont des indices pour savoir de quel milieu vient quelqu'un. Il y a ceux qui parlent de "dessert" quand les autres disent "pudding", et il y a aussi la prononciation de "garage" (gAredge ou gerAdge) par exemple.
On évolue bien lentement quand même !