J'ai découvert ce film sur Netflix et je l'ai beaucoup aimé.
C'est un très bon biopic (qui nous épargne le trauma d'enfance habituel des biopics!
), très bien interprété et qui nous apprend beaucoup de chose sur le créateur de WonderWoman.
Le film commence en 1945, William Marston, auteur de
WonderWoman, est interrogé par le
Child Study Association of America qui considère d'un mauvais œil la super-héroïne.
WonderWoman doit cacher son identité, c'est une amazone mais est secrétaire dans le monde réel, les femmes et les méchants sont fréquemment ligotés etc..
Pendant qu'il répond aux questions, on revient à l'année 1928 où William Marston, professeur de psychologie à Harvard, invente, avec son épouse Elizabeth un prototype du détecteur de mensonge et enseigne sa théorie
DISC (Dominance, inducement, submission, compliance).
Il engage comme assistance un jeune étudiante, Olive, qui deviendra sa compagne (et celle de son épouse) dans une relation polyamoureuse qui durera toute sa vie.
Le film va nous permettre de voir la vie amoureuse peu conventionnelle de Marston dans une Amérique conservatrice, mais également sa découverte du fétichisme et du bondage qui va l'amener à créer WonderWoman.
L'interprétation est au top, surtout concernant Luke Evans et Bella Heathcote (Olive).
Certaines scènes sont marquantes, notamment son discours concernant la force de WonderWoman qui est une femme forte qui se débrouille toute seule contre ses ennemis et la scène où il découvre le fétichisme/bondage dans une scène très belle, sans aucun voyeurisme ou vulgarité
- Spoiler:
La fin du film est très intéressante, avec des photographies de William Marston avec Olive et Elizabeth, et le fait qu'on apprenne qu'en 1970, un reboot du comics avait transformé WonderWoman : elle avait perdu ses pouvoirs, travaillait dans une boutique de mode et combattait le crime avec ses propres moyens
Heureusement que cela n'a pas duré...