La vie ne danse qu'un instant de Theresa Revay

Theresa Revay (j'aime beaucoup cette autrice!) sort un nouveau roman chez Albin Michel le 29 mars.


Voici un court résumé :

Citation :

Dans l’Europe tourmentée des années 30, Alice Clifford travaille pour le New York Herald Tribune. Elle est correspondante à Rome, où triomphe Mussolini, avant de couvrir la Guerre d’Espagne au risque de sa vie. Libre, indépendante, moderne, opposée aux dictatures, elle ne peut se garder de passions troubles avec des hommes proches du pouvoir fasciste et nazi.

Jusqu’où ira-t-elle pour ne pas trahir ses idéaux ?

Je suis très tentée. Et vous?

Je ne savais pas que l'auteure était française. Le sujet me tente. Je dois dire que j'ai un a priori par rapport à cette auteure, uniquement  fondé sur les couvertures de ses romans qui me font plus penser à des histoires sentimentales qu'à des livres qui m'intéresseraient, mais si quelqu'un donne son avis, je me laisserai peut-être tenter.

J'ai lu ce roman il y a quelques semaines, voici mon ressenti :

Theresa Révay est une autrice que j’admire depuis ma lecture de deux de ses romans, Dernier été à Mayfair et Tous les rêves du monde. Autant vous dire qu’une nouvelle publication ne pouvait que m’enthousiasmer. Encore une fois, je n’ai pas été déçue. Theresa Révay n’est pas de ces auteurs qui écrivent un roman dans la rapidité. Elle prend son temps, se rend sur les lieux qu’elle souhaite décrire (d’ailleurs n’hésitez pas à suivre ses pérégrinations et ses impressions qu’elle partage parfois sur sa page facebook) et fait des recherches aux quatre coins de l’Europe. Elle prend véritablement le pouls de chaque éléments afin de pouvoir les retranscrire au plus proche de la réalité. Cette méthode fonctionne et se ressent à chaque page. Elle possède ce don de redonner vie et substance à une certaine époque et de tout ce qui la compose. La part de romance n’est pas ce que j’ai préféré même si je dois bien avouer qu’elle est assez bien amenée.

Nous suivons une héroïne, Alice Clifford. Cette dernière est correspondante de guerre et parcours l’Europe sur les différents territoires brûlants à la veille mais aussi pendant la Seconde Guerre mondiale entre l’Éthiopie, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne ou l’Égypte. La force de cette femme cache en réalité bien des fêlures qui nous sont révélées au fur et à mesure. On ne se perd pas dans la part de fiction ou de vérités historiques. Il suffit de taper un nom sur la toile pour se rendre compte que presque tous les personnages secondaires ont bien vécu. Ce réalisme est un régal et donne à l’historique autant de place qu’aux personnages ou à l’intrigue. C’est aussi un morceau d’histoire du journalisme qui nous est montré à une époque où internet ne permet pas une transmission fulgurante de l’information et d’autant plus lorsque le siège de sa rédaction se trouve au-delà de l’Atlantique.

Sans trop de surprise, j’ai beaucoup aimé ce roman. La vérité historique est très bien retranscrite tout comme la montée insidieuse du fascisme et des extrêmes. Dans cette chronique, je n’en dévoile volontairement pas trop car ce roman assez dense recèle des facettes qu’il serait dommage de dévoiler. Je peux tout de même vous dire que la chute ne pourra pas vous laisser de marbre. C’est la vie dans tout ce qu’elle a de beauté mais aussi de cruauté et d’injustice. L’autre rive du Bosphore m’attend dans ma pile à lire. Je n’en ai donc pas encore fini avec Theresa Révay!

Merci pour ton avis. je me laisserai sans doute tenter en poche.

Tu préfères lequel parmi ceux que tu as lus?

Le roman sort en poche le 1er mars !

@Shelbylee, je ne t'ai même pas répondu...  J'ai beaucoup aimé Dernier été à Mayfair sur le déclin de l’aristocratie britannique. Le vie ne danse qu'un instant est quand même très bon.

@Merci Emjy pour l'info. J'espère que certains du forum voudront le découvrir!

Je ne connais pas l'auteure mais je vais noter Dernier été à Mayfair dans ma liste.

J'aime beaucoup le titre il va rejoindre ma wishlist

Je trouve la couverture du poche bien plus réussie que celle du grand format. 
D'aiileurs, je l'ai acheté