An Inspector Calls et autres pièces de JB Priestley

Avant de découvrir l'adaptation BBC avec David Thewlis et Miranda Richardson  qui sera diffusée demain sur la chaîne, j'avais envie de me plonger dans la pièce qui l'a inspirée.

John Boynton Priestley, né le 13 septembre 1894 à Bradford dans le Yorkshire et mort le 14 août 1984 à Stratford-upon-Avon dans le Warwickshire, est un critique, essayiste, homme de radio et de télévision, ainsi qu'un romancier, dramaturge et auteur anglais.

Je l'ai lue dans cette édition Penguin qui comprend 3 autres pièces.



An Inspector Calls est une pièce fascinante à bien des égards. Ecrite en 1945, elle a connu un vif succès sur les planches à maintes reprises, ainsi qu'au cinéma. Produite pour la 1ère fois en 1946, elle n'a cessé d'être mise en scène depuis et est considérée comme un classique en Angleterre, où elle est même étudiée en cours.

En 1912, au sein de la riche famille des Birling, industriels opulents et condescendants, le père Arthur Birling, est fier de célébrer le mariage entre sa fille Sheila et Gerald Croft, le fils de son plus important compétiteur. Mais le passé douteux des Birling resurgit lorsque l'on découvre ses relations avec Eva Smith, une jeune fille retrouvée morte après avoir bu, en grande quantité, un fort désinfectant. Ancienne employée d'un des moulins possédés par les Birling, elle avait été renvoyée dix-huit mois plus tôt pour avoir participé activement à une grève des ouvriers.
Un mystérieux inspecteur entre alors en scène, lors de cette soirée de festivités, pour faire sauter les masques et révéler les secrets les plus enfouis de cette famille dont chacun des membres ont, de près ou de loin, quelque chose à se reprocher.

Dans An Inspector Calls, le suspens maintient le lecteur en haleine comme dans un roman policier classique ou un thriller mais la pièce est aussi une fable empreinte de philosophie qui donne à réfléchir sur la conscience et l'engagement social, au moment où les différences de classes commencent à être remises en question et à s'effriter.

Une critique intéressante que j'ai lue sur la pièce :

Citation :

The idea of a detective questioning a small group of people about the death he is investigating is an obvious borrowing from the murder mystery dramas of writers like Agatha Christie. Priestley, however, is able to use this highly conventional format as an indictment of the various ways, both financial and sexual, in which the wealthy elite exploit or take advantage of the working class.

Time and the Conways, la pièce qui ouvre ce recueil, m'a beaucoup plu aussi. Elle met en scène une famille nombreuse (qui compte notamment 4 filles aux personnalités bien tranchées et distinctes), avec rythme, humour et émotion. L'auteur y traite d'un des thèmes chers à son coeur : le libre arbitre.

Belle présentation

Je n'ai encore jamais lu de livres/pièces de théatre de JB Priestley et ta présentation m'incite à découvrir ces trois pièces
Je rajoute ce recueil à ma très longue PàL

Contente de t'avoir donnée envie de découvrir ce dramaturge, Diana

Hello ! Nouveau sur le forum (depuis hier 24 janvier 2020 !), je voulais poster une réponse sur le théâtre de Priestley (que j'ai étudié en mémoire de Maitrise, et que ma troupe de théâtre amateur a joué (un inspecteur vous demande). J'avais presque fini le message, et hop, écran vide, plus rien, my God, où est mon message ? Internet, cruelle ! SI l'un(e) de vous, calé(e) en informatique, pense savoir où vont les messages accidentés...!

Bon... J'y parlais des Time plays de Priestley: Time and the Conways, Dangerous corner, I Have been here before, et, dans une moindre mesure, An inspector calls.

Au plaisir d'échanger ! Le théâtre anglais, contemporain ou non, me branche, comme angliciste, et comme acteur amateur !
Yours    Astrov.

Astrov a écrit:

J'avais presque fini le message, et hop, écran vide, plus rien, my God, où est mon message ? Internet, cruelle ! SI l'un(e) de vous, calé(e) en informatique, pense savoir où vont les messages accidentés...!

J'ai bien peur que ton commentaire se soit perdu à jamais
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