Les méchants dans les romans de cape et d'épée

Que seraient les romans de cape et d'épée sans de "vrais méchants" pour faire mieux ressortir les qualités du héros / de l'héroïne ?

Se situent-ils du côté obscur, comme Milady de Winter, ou dans une zone plus grise, comme le cardinal de Richelieu dans les Trois mousquetaires ?


Venez nous parler dans ce sujet de vos méchants préférés et de leurs "mérites" comparés !

L'un de mes méchants préférés, c'est Malatesta, un spadassin italien, ennemi du Capitaine Alatriste. J'aime beaucoup l'atmosphère que Perez Reverte a créée autour de ce méchant: son physique, la petite musique qu'il sifflote et qui annonce son arrivée...

Ah oui, c'est vraiment le Méchant dans toute sa splendeur...

Pour ma part, les deux méchants qui m'ont marquée dans ce type de roman, c'est vraiment Milady et le cardinal de Richelieu. Milady parce que c'est une femme, et qu'elle est vraiment machiavélique ; Richelieu, parce qu'il est davantage dans une zone grise : il se met au service de l'Etat, quitte à (faire) faire des choses pas très catholiques. On notera d'ailleurs qu'à la fin des Trois Mousquetaires, il est finalement soulagé que d'Artagnan

Spoiler:

Du coup, dans les bd de cape et d'épée, qu'elles soit parodiques ou non, j'ai plaisir à retrouver des méchants qui ressemblent par bien des traits à ceux crées par Dumas, qu'il s'agisse du cardinal Trebaldi dans Le Scorpion, ou de Mademoiselle dans De cape et de crocs, qui ressemble beaucoup à Milady.

Parfois, certains méchants sont tellement archétypaux qu'ils en deviennent caricaturaux, témoin Mendoza dans De cape et de crocs, beau ténébreux balafré, et... impitoyable :

Je pense que Milady est ma méchante préférée des roman de cape et d'épée, voire même une de mes méchantes préférées tout court.
Elle est odieuse, brillamment intelligente, manipulatrice, vénéneuse et en même temps si séduisante

Spoiler:

En lisant et relisant Les Trois Mousquetaires, je n'ai jamais vraiment réussi à la détester parce que je suis tombée sous son charme à chaque fois. C'est sans doute l'un des personnages les plus intéressants du roman, et à coût sur, le personnage féminin le plus intéressant (parce que Mme Bonacieux ...  ).
La scène où, emprisonnée, elle tente de gagner sa liberté en simulant un évanouissement et se mordant en même temps les lèvres jusqu'au sang est le summum de la féminité venimeuse.

Je suis d'accord avec toi. Milady est vraiment vénéneuse.

et tellement séduisante ... un de mes grands amours de jeunesse !