Under the greenwood tree (Quatre saisons à Mellstock)

J'ai profité du challenge Thomas Hardy pour enfin extraire ce roman de ma PAL. Je l'ai lu très rapidement et je lui ai trouvé beaucoup de charme. Le style est réjouissant et j'ai apprécié de découvrir une facette plus légère de l'auteur. Ici, les personnages ne sont pas aussi soumis à la fatalité que dans ses oeuvres postérieures. Et même si le roman est loin d'être dénué d'aspérités, il offre une intrigue plus douce que ce à quoi l'auteur m'avait habituée. Under the Greenwood tree se lit presque comme un petit conte pastoral, porté par le style élégant de Hardy et le langage fleuri de ses personnages. Son charme réside aussi dans la description de la vie et des traditions de ce petit groupe d'habitants du village de Mellstock, de leur amour pour la musique, et des quelques bouleversements qu'entraîne l'arrivée de la séduisante maîtresse d'école, Fancy Day (dans le cœur du héros, Dick Deway, mais aussi au sein de la congrégation).
Même si j'ai passé un bon moment de lecture (Thomas Hardy est un conteur hors pair), je sais que ce titre ne figurera pas parmi mes préférés de l'auteur. Je le trouve anecdotique, surtout au regard du reste de son œuvre. Je n'y ai pas retrouvé la même force romanesque. De plus, je n'ai pas été séduite par l'héroïne qui m'a semblée, comme à vous, vaniteuse et superficielle. Je ne me souviens pas qu'elle l'était autant dans l'adaptation BBC. Peut-être que le personnage est interprété avec un peu plus de retenue par Keeley Hawes. Il faudrait que je revois le téléfilm ...

Le seul Thomas Hardy que je n'ai pas aimé... et d'ailleurs arrêté en cours de route, l'impression de lire un documentaire et rien que ça, l'ennui total.
Mais ta critique me donne envie de réessayer, je n'ai peut être pas assez insisté...

Je lirai les autres avant...

Merci pour ton avis Emjy, il n'est pas très épais, je l'ai également dans ma Pal,

Anne Dashwood, Hardy est très précis dans ses descriptions, surtout quand les personnages effectuent des trajets entre deux bourgs, quand je lisais Tess, il me semblait lire un guide de randonnée.

Anne Dashwood a écrit:

Mais ta critique me donne envie de réessayer, je n'ai peut être pas assez insisté...

Ben disons que même si je lui ai trouvé certaines qualités (l'écriture de Hardy me séduit toujours), l'ensemble ne restera pas très longtemps dans ma mémoire. Il fait bien pâle figure comparé aux autres romans que j'ai lus de lui.

Constance a écrit:

Merci pour ton avis Emjy, il n'est pas très épais, je l'ai également dans ma Pal,

Anne Dashwood, Hardy est très précis dans ses descriptions, surtout quand les personnages effectuent des trajets entre deux bourgs, quand je lisais Tess, il me semblait lire un guide de randonnée.

j'ai lu Tess, et quasi tous les Hardy, et si ses descriptions sont effectivement précises et parfois longues, elles s'intègrent mieux dans l'histoire, qui me semble également plus intéressante, et du coup que je n'ai absolument pas senti...

bon d'accord, il ne sera pas sur le haut ma Pal, mais un jour peut être!

Je viens d'achever le visionnage du téléfilm BBC de 2005, je ne pense pas qu'il existe un sujet dédié du coup je mets mon avis sur cet article-là.

Je n'ai encore lu aucun Hardy, et j'ai vu cette semaine la dernière adaptation en date de Far from the Madding Crowd, je ne m'attendais pas du tout à ça. C'est en faisant ma dernière commande de DVD sur Amazon que je me suis laissée convaincre de prendre ce DVD (je l'ai eu en import Anglais, ça se comprend assez facilement avec les sous-titres Anglais).  Je disais donc que j'ai trouvé très surprenant cette "petite" histoire pastorale venant de Hardy, car je pense que le reste de ses œuvres est un peu plus sombre, alors que dans cette histoire que j'ai trouvé très fraîche, on est assez loin des atmosphères presque "glauques" des autres histoires que je lui connais.

J'ai été enchantée par le jeu de Keeley Hawes (que j'adore!) et de James Murray (que je ne connais pas trop par contre). Les seconds rôles aussi assez connus en Angleterre (Ben Miles, Steve Pemberton, Richard Leaf en tête). Pour moi c'est une sympathique histoire, un brin fleur bleue sur certains aspects mais qui se laisse agréablement regarder. Ce que je trouve presque dommage

Spoiler:

Très belle musique, je ne me suis pas ennuyée pendant une second dans cette adaptation pleine de charme.

Le roman ressort chez Archipoche en février 2018 sous le titre Sous la verte feuillée (traduction littérale donc). Il sera plus accessible en librairie je pense que l'édition du Devin. C'est un roman sympa à lire même s'il n'est pas représentatif de ce qu'a écrit l'auteur.

J'ai lu ce roman dans l'édition Archipoche et j'ai bien aimé, même si ce n'est pas mon Hardy préféré. J'ai d'ailleurs trouvé des similitudes dans l'intrigue avec Les Forestiers (que j'ai trouvé bien meilleur et plus abouti), je ne sais pas si c'est volontaire ou non...
C'est apparemment le premier roman écrit par Thomas Hardy, donc ça peut expliquer les faiblesses de l'intrigue. Malgré tout, la lecture est très agréable, comme toujours grâce au côté pastoral : j'adore lire les descriptions par Thomas Hardy de la nature, des traditions rurales... Surtout qu'ici on a le découpage en quatre parties correspondant à une saison donc c'est plaisant de découvrir les particularités de chaque saison au niveau des cultures, récoltes, traditions...
Niveau intrigue, je n'ai pas trop accroché au personnage de Fancy Day : je l'ai trouvé trop superficielle et même cruelle vis-à-vis de Dick. Malgré tout, c'est un des rares romans de Thomas Hardy a avoir une fin heureuse (encore que !) donc rien que pour ça il mérite d'être lu

Je te rejoins Sandie, Under the Greenwood tree est clairement une œuvre mineure de Thomas Hardy mais il s'en dégage tout de même beaucoup de charme.
Je me souviens que l'héroïne m'avait parue beaucoup plus sympathique dans le téléfilm de la BBC (il faut dire que Keeley Hawes était parfaite dans le rôle). Tu l'as vu ?

Je n'ai pas encore vu l'adaptation mais c'est prévu