Green manor

1899, dans un hopital psychiatrique de Londres; le docteur Thorne rend visite à un patient bien particulier, Thomas, un ancien majordome du célèbre Green manor's club, un club londonien très huppé, fréquenté que par la haute. Le vieux patient commence alors à raconter les histoires arrivées durant la deuxième moitié du 19è siècle, dont il a été témoin, au fil des longues années passées à servir ces hommes de l'élite anglaise, de bonne famille mais capable des pires actes et des pires pensées criminelles.

Green manor regroupe donc des histoires et nouvelles indépendantes qui ont pour point commun le green manor's club où les hommes riches et influents se retrouvent et parle souvent de crimes; dans les salon feutrés du club, certains fomentent des complots horribles, d'autres racontent des histoires d'amis ou de famille plutot glauques et atroces.

Les histoires ne se valent pas toutes, mais sont toutes passionnantes à lire quand même; j'ai adoré Green manor, les détails des dessins, des décors, le Londres victorien, les histoires policières souvent sordides. Le ton est donné dès la première histoire: c'est cynique, l'humour est noire, parfois très noire, et la chute des histoires souvent ironiques. J'ai adoré l'atmosphère sombre mais pas dénué d'humour pour autant, pleine de cynisme et parfois assez cruelle, qui souligne les défauts de l'espèce humaine.

On retrouve aussi des allusions à certaines grandes figures du 19è siècle, comme Lewis Carroll, William Blake et même l'apparition et la participation de Conan Doyle dans l'une de mes histoires favorites.

L'intégrale est en plus sublime, les trois tomes étant regroupés dans un jolie album genre vieux grimoire, et qui renferme à la fin plusieurs pages de dessins et croquis.

@summerday; je crois que c'est l'histoire que tu mentionnes est ma préférée!