Le chardonneret de Donna Tartt (duo de lecteur)

J'ai depuis quelques mois The Goldfinch de Donna Tartt, qui me fait envie depuis pas mal de temps.
J'ai beaucoup entendu parler de Donna Tartt et j'ai décidée de commencer ce livre, prix Pulitzer 2014, en duo de lecteur, avec Arwen.
Si vous avez lu le livre ou le lisez en ce moment, n'hésitez pas à participer  

Citation :

Le Chardonneret est un récit à la première personne. Theo Decker, jeune New-Yorkais de treize ans au début du roman, voit sa vie basculer le jour où un attentat détruit une partie du Metropolitan Museum of Art. Sa mère est tuée dans l'explosion alors que lui-même s'en sort indemne. Tandis qu'il reprend conscience dans les décombres, un vieil antiquaire, mourant, le supplie de sauver une peinture des flammes : Le Chardonneret de Carel Fabritius.

(Wikipédia)

Pour bien se mettre dans l'ambiance, nous avons regardé il y a une semaine le film du même nom (avec Ansel Elgort et Nicole Kidman) qui quitte Netflix à la fin du mois.
Le film est très mal noté, il est indiqué que Donna Tartt a viré son agent après avoir vu le film, a refusé de permettre d'autre adaptations de ses livres etc...
Le film était plaisant à regarder et bien joué.

J'ai donc commencé ma lecture , ainsi qu'Arwen , et je dois être un peu plus loin dans ma lecture.
J'ai déjà lu 255 pages sur 864.

Pour l'instant, mon avis est assez neutre. J'aime bien les personnages mais je m'attendais à être plus intéressée que ça par le livre.
Je m'attendais surtout à ce que l'auteur dont j'entends tant parler depuis des années ait un style inimitable... Pour l'instant, je trouve le style et le roman un peu plat

Il y a néamoins des passages marquants, comme l'attentat dans le musée et la très lente réalisation de Théo que sa mère n'a pas survecu.
Je retiens pour l'instant deux relations très touchantes, Theo et son meilleur ami Andy et Théo avec Hobie, proprietaire de la brocante.


@Arwen
Tu aimes mieux le style de l'auteur que moi?

J’ai lu “the secret history” pendant les années 90:  à l’époque j’avais bien aimé, sans pouvoir dire qu’elle a un style si spécial  .

Je ne suis pas aussi avancée de Diana dans le livre, mais pour l'instant j'aime bien. J'ai trouvé l'évocation du moment de la bombe très bien écrite, très détaillée, on s'y croirait vraiment. L'angoisse de Théo qui se retrouve seul dans son appartement, attendant le retour de sa mère, est très bien évoquée aussi, on se sent aussi oppressé et perdu que lui.

Les chapitres où Theo est désorienté, recouvert de poussière et encore sous le choc dans le musée sont effectivement très prenantes.

L'intérêt remonte pour moi, Theo, à Las Vegas, avec son tocard de père et sa belle-mère qui n'est pas franchement mieux vient de rencontrer Boris, expat qui a vécu dans une dizaine de pays avant d'avoir 12 ans, et son amitié avec Theo est vraiment touchante.
Boris est un très  bon personnage.
Deux jeunes ados laissés pour compte et isolés dans une ville désertique.

Je l'ai lu il y a un petit moment maintenant et honnêtement, il ne m'en reste pas grand chose. La scène du Met, oui.

Mais après, j'ai trouvé qu'on se perdait dans un océan de détails pour au final pas grand chose et comble de l'histoire ne pas mettre tant que ça en valeur le tableau.

Quant au style, je te rejoins Diana, je ne lui trouve rien d'exceptionnel.

@Shelbylee
Le style très plat de l'auteur me suprend car j'entend parler de Donna Tartt depuis des années donc je m'attendais à un style inimitable, inoubliable etc...
Surtout qu'elle a remporté pour ce livre le prix Pulitzer 2014

Je continue ma lecture, l'intérêt grandi avec la relation, dans un coin reculé de Las Vegas desertique, entre Theo et Boris.

Citation :

The dark-haired boy scowled and sank deeper in his seat. He reminded me of the homeless-looking kids who stood around passing cigarettes back and forth on St Mark's place, comparing scars, begging for change - same torn-up clothes and scrawny white arms; same black leathers bracelets tangled at the wrists. Their multi-layer complexity was a sign I couldn't read, though the general import was clear enough. Different tribe, forget about it, I'm way too cool for you, don't even try to talk to me.
Such was my mistaken first impression of the only friend I made when I was in Vegas, and - as it turned out- one of the great friends of my life.

Je continue aussi, j'en suis au retour à NY après la fuite de Las Vegas. On est rassuré quand on voit Hobi accueillir Theo, parce que franchement la vie à la rue me paraissait pas faite pour lui !

Je viens de terminer , péniblement, ce livre.
Il ne me restera franchement pas en mémoire très longtemps  

Comme je l'ai dit précédemment, le style de l'auteur , ou plutôt son manque de style, m'a géné.
Rien n'est remarquable dans la façon dont l'auteur écrit, aucune phrase ne me reste en tête après l'avoir lu. Un style très plat.

Le roman en lui-même est beaucoup trop long. Plus de 800 pages alors qu'en 200, cela aurait suffit.
L'auteur étire des situations qui ne le méritent pas.
Tout le passage au début dans la musée mérite en effet de prendre son temps, mais même les chapitres à Las Vegas, qui nous permettent de faire connaissance avec le meilleur personnage du livre, soit Boris, trainent en longueur.
C'est long, c'est redondant, c'est presque interminable.

Le problème, pour moi, vient surtout de l'intrigue autour de Théo, qui n'a pas beaucoup d'intérêt.
Il n'y a que deux choses qui sauvent un peu le livre, soit Boris, meilleur ami de Théo, expatrié plein de ressources et Hobie, figure partenelle de Théo.
Mais à part ça...

Diana a écrit:

Je viens de terminer , péniblement, ce livre.
Il ne me restera franchement pas en mémoire très longtemps  

...

Il n'y a que deux choses qui sauvent un peu le livre, soit Boris, meilleur ami de Théo, expatrié plein de ressources et Hobie, figure partenelle de Théo.
Mais à part ça...

Eh bien, ça ne me donne pas beaucoup d'encouragement pour finir, alors que je n'en suis qu'aux deux tiers du roman !
Tant pis, je vais continuer ma lecture, je serai peut-être moins négative que Diana, on verra bien ce que je vais penser de la fin...