Troisième roman de Laura Purcell paru en 2019, après
“the silent companions” et
“the corset”, que je n’ai vraiment pas pu lâcher
dans la première partie de 2023,
“Bone china” se déroule au XIXeme siècle en Cornouailles, sur deux périodes, à 40 ans d’intervalle.
On y rencontre des personnages en proie à l’addiction, à l’acharnement qui vire à l’obsession. La domination psychologique est omniprésente, ainsi que l’attachement malsain entre les personnes ou envers une activité, les croyances plus ou moins rationnelles, ce qui rend la lecture de cette histoire assez angoissante et claustrophobe.
Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, j'ai trouvé l'ambiance plutôt froide à différents niveaux, mais cet inconfort n'est pas gênant pour qui aime bien le genre gothique, je pense car cela y participe.
La maison est truffée de phénomènes étranges, on ne sait pas trop si ce sont les fées qui se jouent des humains pour les faire tourner en bourrique ou si ce sont les humains qui sont enfermés dans leur imaginaire. Qui est fou dans cette histoire ?
Hester Why, infirmière et femme de chambre au passé douteux, fuit son dernier emploi à Londres pour rejoindre son nouveau poste à la Morvoren house, au bord de la mer. Elle est chargée de s’occuper de Louise Pinecroft, femme à moitié paralysée qui parle peu, perdue sans ses pensées mais qui semble obnubilée par sa collection d’objets en porcelaine…
Comme dans les autres romans de cette auteure, on en apprend sur une technique d'artisanat de cette époque. Je pense que c'est l'une de ses "marques de fabrique".
Si l’on souhaite lire un roman aux accents gothiques qui se passe en hiver (pas très très de saison tout ça, donc!
), dans une ambiance tendue du début à la fin, mystérieuse avec un brin de fantastique, c’est la bonne adresse!
Je dirais que ce sont des ingrédients que l’on retrouve aussi dans “the silent companions”, que j’ai préféré; mais celui là n’est pas mal non plus.
Je reviendrai ajouter les photos de la couverture, bizarrement elles ne s'insèrent pas aujourd'hui...
La voila: