Le nain de Whitechapel de Cyril Anton

Ce premier roman sort le 18 janvier aux Editions du Sonneur :

Citation :

 Les hommes sont les ombres dans lesquelles ils tombent. Du moins est-ce ce que j’ai pu vérifier dans l’enfer rouge de Whitechapel. »

Londres, fin du XIXe siècle. La révolution industrielle déverse sa violence et la misère rôde. Jack l’Éventreur et Elephant Man ne sont pas seuls à arpenter les rues : un gang appelé Tabula Rasa s’en prend avec brutalité à ceux qu’il regarde comme des rebuts – handicapés, immigrés, homosexuels… Mais un nain, Octave Dièse, va trouver la parade : protéger le quartier sous une immense boule à neige.
Dans un univers proche de celui des films de Tim Burton, Le Nain de Whitechapel est un formidable roman sur la marginalité. Au temps des prémices du jazz, ce récit halluciné offre une réflexion singulière sur la capacité de résistance des hommes, leur cruauté – mais aussi leurs rêves.

Voilà un titre intriguant. Quelqu'un a l'intention de le lire ?

Oui moi je l’ai commandé chez mon libraire qui en avait fait une bonne critique dans sa gazette

Le résumé est intriguant.J'irais voir chez mon libraire.

sookie a écrit:

Oui moi je l’ai commandé chez mon libraire qui en avait fait une bonne critique dans sa gazette

Ooooh hâte d'avoir ton avis !

J'attendrai donc ton avis Sookie !
Je trouve la couverture sympa. A suivre donc.

Je viens de terminer ce roman et ma foi j'ai beaucoup aimé. Ma critique va plutôt être un foutraque de mes impressions qu'un avis de ce que j'ai aimé ou pas aimé donc ça risque de partir dans tous les sens et ne pas être forcément hyper compréhensible

C'est le genre de roman que l'on peut aussi bien aimer que ne pas aimer.

L'auteur a trouvé son inspiration dans plusieurs sources : Elephant man, Tim Burton, Charles Dickens ou encore le roman gothique. Cyril Anton a su créer un univers à la Tim Burton qui mélangerait Sweeney Todd avec ses meurtres à tout va et ses rues de Whitechapel qui se remplissent d'horreur ; et Big Fish pour la partie "conte" et de la présence des "monstres" . C'est à la fois une histoire empreinte de beaucoup de tristesse mais qui n'en reste pas moins lumineux et rempli d'espoir. L'auteur apporte une critique contre notre société qui rejette une toute une partie de sa population (Noirs, Juifs, nains,...). Chaque titre de chapitre apporte un indice sur son contenu et sur la quête d'Oscar/Octave. Même si l'auteur a pris des facilités pour raconter son histoire, il a su trouver en moi un public qui a été charmé par ce qu'il a lu C'est un roman à part.

Sans en dévoiler trop la couverture avec sa jolie boule de neige prend tout son sens au fil de la lecture.