Winnie et la Grande Guerre de Lindsay Mattick et Josh Greenhut

Citation :

Vous connaissez Winnie l’Ourson ? Sûrement. Mais vous saviez qu’il avait vraiment existé ? Et qu’il avait une histoire extraordinaire ? Il y a un siècle, dans les forêts du Canada, une petite oursonne est séparée de sa mère et capturée par un trappeur. Un jeune lieutenant vétérinaire, Harry Colebourn, se prend d’affection pour elle et décide de l’adopter. Il l’appellera Winnie et en fera la mascotte de son régiment. À l’approche de la Grande Guerre en Europe, Winnie accompagne les soldats canadiens qui traversent l’océan. À Londres, où elle sera confiée au zoo. À l’endroit même où un petit garçon de cinq ans, A. A. Milne, fera sa connaissance et racontera ses aventures connues des enfants du monde entier.

Découvert sur le compte instagram d'Emjy, je n'ai pas mis longtemps avant d'acquérir ce livre jeunesse. Derrière Winnie l'Ourson, il y a l'Histoire avec un grand H. Saviez-vous que Winnie est directement inspiré d'une ourse donnée au zoo de Londres par Harry Colebourn, un militaire/vétérinaire canadien en 1914? Lindsay Mattick est l'une de ses descendantes et elle nous raconte son histoire.

La romancière raconte cette folle histoire à son petite garçon, Cole, afin de transmettre cet héritage familiale. Il n'hésite pas à interrompre régulièrement le récit de sa maman pour émettre des interrogations mais aussi des réflexions pleines de bon sens (notamment sur le bien-être animal). Des illustrations de Sophie Blackall viennent rythmer l'histoire. Elles sont superbes et garantissent un direct retour en enfance. Petit détail également bien vu : la police d'écriture et l'encre des dessins sont marron. A noter aussi la présence de photographies et de documents de famille en fin d'ouvrage.

Nous suivons donc le périple de Harry et Winnipeg entre le Canada et la Grande-Bretagne. Vous imaginez que la traversée de l'Atlantique avec une ourse noire à bord ne fut pas de tout repos. De l'humour, des joies, des peines jalonnent ce joli roman jeunesse. Winnie ne noue pas seulement des liens avec certains humains mais aussi avec beaucoup d'autres animaux qui l'entourent et tous aussi doués de parole qu'elle. Le spectre de la Première Guerre mondiale est toujours présent en toile de fond.

Winnie et la Grande Guerre m'a offert un bon moment de lecture et un retour en enfance bienvenus. Revenir vers de la littérature jeunesse de qualité comme c'est le cas ici est de toute façon une bonne idée. A qui le tour de lire ce livre?

Merci pour l'ouverture de ce topic Fanny
Je suis contente que tu te sois laissée tenter par ce livre et surtout que tu l'aies aimé

Je reposte mon avis ici :

Saviez-vous que l’histoire à l’origine de Winnie l’ourson d’A.A. Milne était presque aussi originale et poétique que ce grand classique de la littérature jeunesse ? L’épisode m’était déjà familier mais j’ai pris un grand plaisir à lire le roman de Lindsay Mattick, l’arrière petite fille de Harry Coleborn, à qui est arrivé cette incroyable histoire. Harry, jeune lieutenant vétérinaire pendant la Première Guerre Mondiale, adopta une petite oursonne orpheline qu’il prénomma Winnipeg puis Winnie, du nom de la ville canadienne dans laquelle il a toujours vécu. Winnie suivit son maître comme son ombre et devint même la mascotte de son régiment ! Quelques années plus tard, le soldat dut s’en séparer et la confia au zoo de Londres où elle fit la connaissance d’un certaine AA Milne et de son petit garçon, Christopher ... 
A partir de véritables faits historiques, Lindsay Mattick et Josh Greenhut brodent un roman d’aventure aussi émouvant que facétieux et qui a de plus l’excellent mérite d’être illustré par Sophie Blackall .  
Cet ouvrage qui vient d’être traduit chez l'Ecole des Loisirs est une parfaite idée de cadeau à offrir ou se faire offrir si vous aimez Milne ou la littérature jeunesse en général