Richard Burton, carnets intimes

Cet ouvrage sort le 22 octobre chez Séguier :

Citation :

Monstre sacré du 7e art, Richard Burton forma avec Elizabeth Taylor l’un de ses couples les plus emblématiques. Leur relation orageuse, leur train de vie luxueux, leur beauté, leurs excès et leurs succès leur valurent d’être constamment sous les feux des projecteurs – aussi souvent ceux des plateaux de tournage que ceux de la presse à scandale. Ce tourbillon, les carnets intimes que tint l’acteur tout au long de sa vie nous y plongent « caméra à l’épaule », comme si nous y étions. Mais ils révèlent aussi un homme insoupçonné, infiniment plus complexe que l’image de la star superficielle : tourmenté, passionné de théâtre et de littérature, doté d’un sens de l’humour irrésistible, portant un regard lucide et ironique sur l’usine à rêves hollywoodienne, Burton surprend à chaque page.
« On vient de me faire une offre d’un million de dollars pour la publication d’un seul mois de ce journal. » (Richard Burton, Carnets intimes, entrée du 29 octobre 1968)

Publié sous la direction de Chris Williams.
Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Alexis Vincent et Mirabelle Ordinaire.

Richard Burton
Richard Burton, Jenkins de son vrai nom, est né en 1925 au pays de Galles, au sein d’une famille de mineurs de 13 enfants. Il fait ses débuts sur scène en 1943, et s’impose bientôt comme un interprète shakespearien de premier plan. Mais c’est à partir du tournage du Cléopâtre de Mankiewicz, en 1962, durant lequel il entame une liaison avec Elizabeth Taylor, qu’il devient une star d’envergure internationale et l’un des acteurs les mieux payés de sa génération. Il meurt en 1984, à l’âge de 58 ans.

« Aussi captivant qu’un roman. »
The Sunday Times

« Burton raconte sa vie à la manière d’un drame poignant où “demain est toujours une surprise”. Il en vient à nous manquer chaque fois que l’on pose le livre. Sa voix est de celles qui vous poursuivent longtemps. »
The Daily Telegraph

« Il émerge de la lecture de ces carnets un Richard Burton comme même ses plus grands fans n’auraient jamais osé le rêvé. Il s’y montre si sensible, intelligent, profondément cultivé et éclairé qu’on se prendrait presque à se dire qu’on aurait aimé l’avoir à dîner. Il serait absurde, bien sûr, de considérer sa vie comme exemplaire. Mais personne, après avoir lu ce livre, ne pourra dire qu’elle fut un échec. »
The Wall Street Journal

« Ces carnets sont, en un mot, fascinants ­– et même carrément captivants. […] Leur lecture vous embarque complètement et laisse entrevoir une personnalité complexe et talentueuse comme il est rare d’en croiser. »
The Washington Times

« Ces écrits révèlent un homme porté à la réflexion et attentionné, engagé dans une approche intellectuelle du monde qui l’entoure. On est bien au-delà de la simple image du coureur de jupons avec un penchant pour la boisson […]. Ses carnets témoignent d’un intérêt profond pour le passé, le présent et l’avenir. »
The Times

« Un livre indispensable. »
The Financial Times

« Un aperçu réjouissant de la vie de l’acteur, qui ne cherche pas à cacher ses aspérités. »
The Los Angeles Times

« Même à notre époque où il semblerait que nous soyons menacés d’une overdose d’informations sur les célébrités, il y a dans ces pages quelque chose d’absolument fascinant. »
NBC Today

Je le recommande chaleureusement  

Je l'ai lu en anglais dans la version ci-dessous et c'est absolument passionnant à lire.
Richard Burton parle de sa vie, de sa carrière, de ses épouses avec bien sur une très grande part pour Elizabeth Taylor. On y voit son amour absolu pour sa fille Kate (actrice elle aussi) et pour les enfants d'Elizabeth Taylor (surtout Liza Todd et Chris Wilding) mais également sa tristesse pour sa seconde fille autiste profonde.
Sa carrière cinématographique et ses rencontres; puisqu'il mène une vie assez nomade à cause de son travail,  sont passionnantes à lire.
L'importance de sa famille, notamment ses frères et sœurs est très touchants (la mort de son frère Ivor qu'il a toujours considéré comme son père marque une grande rupture dans son journal, on se rend compte qu'il n'est plus jamais le même après)

J'avais déjà lu des passages de son journal dans une biographie de l'acteur, mais là, avoir accès à tout est un vrai bonheur.

J'ai déjà noté cette sortie que j'attends avec impatience, notamment pour aller au-delà du cliché Richard Burton.

Ce que tu écris Diana donne encore plus envie.

Kate Burton est (entre plein d'autres rôles) la mère de Meredith dans Grey's Anatomy.

Shelbylee a écrit:

J'ai déjà noté cette sortie que j'attends avec impatience, notamment pour aller au-delà du cliché Richard Burton.

Ce que tu écris Diana donne encore plus envie.

Kate Burton est (entre plein d'autres rôles) la mère de Meredith dans Grey's Anatomy.

C'est effectivement un très bon moyen de dépassé le cliché de l'acteur gallois, très alcoolisé, deux fois époux d'Elizabeth Taylor etc..
On découvre un homme intelligent qui aime beaucoup lire et l'art en général (le père d'Elizabeth Taylor était galeriste d'art) et est conscient que certains de ses films ne sont pas très bons.
Il fait sortir également Elizabeth Taylor du mythe de la très belle actrice pour témoigner de son talent et de ses très bons choix de films.

C'est assez drôle et émouvant de lire le journal de Richard Burton pour voir son énorme préférence pour sa fille (Kate Burton, très bonne actrice même si elle est trop souvent cantonnée aux rôles de femmes fortes et autoritaires) et pour deux des enfants de Elizabeth Taylor, et sa légère indifférence pour les autres


C'est malin, ça me donne envie de tout relire!

Diana a écrit:

Il fait sortir également Elizabeth Taylor du mythe de la très belle actrice pour témoigner de son talent et de ses très bons choix de films.

J'ai revu quelques uns de ses films récemment et c'est ce que je me suis dit. La période de Géant à La mégère apprivoisée notamment correspond presque à 10 ans de sans faute, avec des choix intéressants et des films exigeants.

Je connais moins ses films ensuite.

@Shelbylee
Richard Burton mentionne à de nombreuses reprises à quel point il est admiratif du jeu d'Elizabeth Taylor et qu'effectivement, elle a fait de très bon choix de films et de réalisateurs qui lui ont assurés une très belle carrière.
Il se désolait toutefois que sa beauté physique ait pu faire oublier aux spectateurs son talent. Il y a un moment dans son journal où il explique au fils ainé d'Elizabeth Taylor qu'elle n'est pas "qu'une très belle actrice", mais une très bonne actrice.

De même, la réputation très alcoolisée de Richard Burton fait un peu oublier les très  bons films dans lequel il a joué, et c'est dommage.
Les passages où il parle de Peter O'Toole et de Richard Harris sont pas mal du tout

Vraiment hâte de lire tout ça ! C'est dommage , octobre c'est loin

@Shelbylee
Il est disponible en VO depuis quelques années si tu ne peux pas attendre octobre