La Sonate oubliée de Christiana Moreau

La Sonate oubliée est le premier roman de l'auteur belge Christiana Moreau (également peintre et sculptrice). Il est paru en 2017 aux éditions Préludes.

Présentation de l'éditeur : À 17 ans, Lionella, d’origine italienne, ne vit que pour le violoncelle, ce qui la distingue des autres adolescents de Seraing, la ville où elle habite en Belgique. Elle peine toutefois à trouver le morceau qui la démarquerait au prochain grand concours Arpèges. Jusqu’au jour où son meilleur ami lui apporte un coffret en métal, déniché dans une brocante. Lionella y découvre un journal intime, une médaille coupée et... une partition pour violoncelle qui ressemble étrangement à une sonate de Vivaldi. Elle plonge alors dans le destin d’Ada, jeune orpheline du XVIIIe siècle, pensionnaire de l’Ospedale della Pietà, à Venise, dans lequel "le prêtre roux", Antonio Vivaldi, enseignait la musique à des âmes dévouées.

Entremêlant les époques avec brio, ce premier roman vibrant nous fait voyager à travers la Sérénissime, rencontrer l’un des plus grands compositeurs de musique baroque, et rend un hommage poignant à ces orphelines musiciennes, virtuoses et très réputées au XVIIIe siècle, enfermées pour toujours dans l’anonymat.


Adorant Venise (même si je n'y suis encore jamais allée   ) et les romans qui se passent là-bas, ce roman m'a tout de suite attirée. J'ai plutôt bien aimé, même si l'intrigue est assez classique et sans grande surprise (mais pour un premier roman, c'est très honorable). Comme bien souvent, j'ai préféré l'intrigue dans le passé, mais celle du présent reste plaisante à suivre notamment grâce au duo Lionella / Kevin, leur relation est belle et touchante.
Cela reste un beau roman sur Venise et la musique, l'auteur parvient bien à traduire et décrire les émotions qui sont transmises par la musique, la passion des musiciens... Cela donne envie d'en savoir plus sur la Venise de cette époque, sur les orphelinats mais surtout sur la musique baroque et sur Vivaldi. Et bien entendu écouter quelques morceaux !
Par ailleurs, je lis très peu de romans belges (pour ne pas dire, jamais) et la lecture de La Sonate oubliée a été assez rafraîchissante sur ce point.