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| C’en est fini de moi (1968) – Alfred HAYES | |
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| Sujet: C’en est fini de moi (1968) – Alfred HAYES Lun 15 Jan 2018, 14:41 | |
| PRÉSENTATION
La vie sourit à Asher. Lui qui se rêvait écrivain est devenu scénariste à succès. L’argent rentre à flots aussi vite qu’il venait à manquer autrefois. Son logement miteux dans un quartier malfamé de New York s’est transformé en une maison luxueuse sur les hauteurs de Hollywood. Quand sa seconde épouse se lasse de cette dernière, Asher lui en achète une plus somptueuse encore. Mais lorsque les amis disparaissent tour à tour, que les contrats se tarissent et que le téléphone reste muet, que reste-t-il à Asher qui se rapproche dangereusement de la soixantaine? De retour à New York, il fait la connaissance de son neveu et de la petite amie de ce dernier, Aurora d’Amore. La rencontre de ce couple si particulier, à la jeunesse si différente de la sienne, va lui faire connaître un souffle nouveau. Ce réveil n’est toutefois pas sans risques, car Michael et Aurora pourraient bien l’entraîner dans leurs jeux compliqués d’enfants terribles. On retrouve dans ce roman les thèmes chers à Alfred Hayes – les affres du désir et de la création, les illusions perdues, la solitude – à travers une magnifique ode à la ville qui ne dort jamais.
MON AVIS
"Tout passait. Rien ne passait. Je passais."
Ce roman de Alfred Hayes m’a bien plus séduite que le précédent que j’ai lu, Une jolie fille comme ça. J’ai retrouvé avec plaisir l’écriture agréable et efficace de l’auteur, qui m’avait déjà fait bonne impression.
Là où les personnages ne m’avaient pas plu, j’ai éprouvé ici beaucoup plus d’empathie pour Asher, ce scénariste « tombé en disgrâce professionnelle et conjugale » qui, après avoir découvert l’infidélité de sa femme, décide de quitter Los Angeles sans un mot d’explication, et de revenir vers New-York, sa ville aimée et chérie.
A New-York, il fait la connaissance de Michael, un jeune cousin (et non neveu comme indiqué dans la présentation de l’éditeur), et de sa petite amie, Aurora. Asher, attiré par la jeune femme et entretenant un rapport de fascination-haine avec Michael, cherche à établir une relation avec eux, en leur offrant du travail, de l’argent. Mais quelle relation peut-il exister entre le jeune couple, un peu malsain, et lui ? Ne cherche-t-il pas plutôt à se raccrocher à quelque chose, quelqu’un ?
Quelle vitesse, quelle hauteur, quel degré d’obscurité fallait-il que j’atteigne pour aller là où je souhaitais me rendre ?
Au-delà de la description des relations troubles entre les trois protagonistes, ce texte est en effet également une belle déclaration d’amour à New-York. |
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