Mères filles, sept générations (A House Full of Daughters) de Juliet Nicolson

Merci pour cette très chouette photo !

Le livre sort chez Le Livre de Poche le 3 octobre. C'est une excellente surprise 

Super ! Merci pour cette info que je note précieusement !

Super! Merci beaucoup pour cette info. Je ne pense pas rater cette sortie!

Emjy a écrit:

Le livre sort chez Le Livre de Poche le 3 octobre. C'est une excellente surprise 

Et voici la couverture :

Quelle surprise ! 
Par contre, j'aurais préféré une autre couverture.

J'ai plutôt bien cette couverture. Ça reste très proche de celle de l'édition grand format (même photo, il y a juste la manière de la mettre en valeur qui est différente).

J'aime beaucoup cette couverture! Je le note de suite, il a l'air tellement intéressant.

Tout d'abord merci à Titine de m'avoir offert ce livre lors d'un swap il y a un an et demi. Grâce à toi, j'ai pu découvrir le parcours de sept générations de femmes d'une même famille.

Juliet Nicolson dresse le portrait de ses aïeules depuis Pepita, fameuse danseuse espagnole du milieu du XIXe siècle, jusqu'à sa petite-fille Imogen née en 2013. La grand-mère de Juliet n'est autre que Vita Sackville-West, écrivaine et et jardinière connue entre autres choses (heureusement pour elle) pour avoir eu une aventure avec Virginia Woolf. Les peines d'une famille aristocratique sont dévoilées entre mariages de convenance, émancipation difficile, alcoolisme, ressentiments et regrets. Tout cela est bien loin du faste qu'on pourrait s'imaginer. L'argent ne fait pas le bonheur, cette histoire de famille en est un parfait exemple. Ce travail est aussi le reflet de l’évolution de la place de la femme dans la société britannique sur plusieurs décennies.

Il s'agit d'un récit très personnel et intime qui reste malgré tout très accessible à une personne extérieure. Chaque portrait est aussi lucide que plein de bienveillance. Les défaillances ne sont pas cachées et révèlent des personnalités très humaines. L'introspection de Juliet est particulièrement intéressante. Elle montre à quel point il est difficile de vivre avec l'héritage familial (et je ne parle pas uniquement du patrimoine). Sa capacité d'analyse personnelle et de recul est d'ailleurs assez incroyable. La plume est plaisante mais n'a rien d'exceptionnel, l'intérêt de cet ouvrage réside vraiment dans sa volonté de laisser une trace et d'évoquer l’évolution de la condition des femmes d'une certaine classe sociale en Angleterre du XIXe siècle jusqu'à nos jours.

Un récit intéressant donc.

Ravie que tu aies pu découvrir ces mémoires grâce à Titine et que tu aies apprécié ta lecture, Fanny   
Y a-t-il un portrait qui t'a plus marqué que les autres ?

Difficile question puisque chaque femme possède un petit quelque chose qui la rend attachante. Je crois avoir particulièrement apprécié le portrait de Vita. Je la connais finalement peu et en une cinquantaine de pages j'ai découvert pas mal d'élèments à son sujet. J'ai également beaucoup aimé le propre portrait de Juliet. Il m'a beaucoup marquée car elle est très lucide sur sa personne et sur ce qu'elle a traversé. Il faut quand même avoir du cran pour se mettre à nu comme elle le fait.

J'ai ce livre dans ma PàL depuis 1 an ou deux Ton avis me donne envie de l'en sortir !

J'ai enfin lu ce livre et j'ai beaucoup aimé ! Le concept de raconter l'histoire d'un famille à travers les différentes générations de femmes est très original et intéressant, surtout qu'on s'aperçoit rapidement qu'il y a des points communs entre chacune, notamment dans les relations conflictuelles avec leur mère, la difficulté de s'affranchir du rôle que leur impose la bonne société... C'est aussi assez incroyable de voir qu'une famille de l'aristocratie anglaise comme les Sackville-West descend d'une danseuse andalouse de flamenco du XIXe siècle, célèbre pour avoir fait des tournées en Europe.
J'ai par ailleurs bien aimé la présence de photographies dans le livre, ça rend les personnages plus "vivants" et concrets.

Je suis également assez admirative du travail de Juliet Nicolson sur ce livre : outre les recherches pour les générations les plus anciennes, c'est surtout le courage qu'il a du lui falloir pour parler de ses parents (avec parfois des détails très intimes et douloureux) et surtout sur elle-même, qui suscite l'admiration.
Le dernier chapitre, consacré à sa petite-fille, achève le livre sur une jolie note d'espoir, d'amour et d'optimisme.