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 Le dimanche des mères de Graham Swift

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Emjy
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MessageSujet: Le dimanche des mères de Graham Swift   Le dimanche des mères de Graham Swift Icon_minitimeDim 26 Fév - 18:24

Ce roman anglais  Le dimanche des mères de Graham Swift 704966  , qui est sorti chez Gallimard le mois dernier, semble tout à fait correspondre aux goûts littéraires des membres de Whoopsy Daisy. Je vous laisse lire la présentation de l'éditeur Razz  :

Le dimanche des mères de Graham Swift 51i%2B9zs6RyL._SX339_BO1,204,203,200_

Citation :
Angleterre, 30 mars 1924. Comme chaque année, les aristocrates donnent congé à leurs domestiques pour qu'ils aillent rendre visite à leur mère le temps d'un dimanche. Jane, la jeune femme de chambre des Niven, est orpheline et se trouve donc désoeuvrée. Va-t-elle passer la journée à lire ? Va-t-elle parcourir la campagne à bicyclette en cette magnifique journée ? Jusqu'à ce que Paul Sheringham, un jeune homme de bonne famille et son amant de longue date, lui propose de le retrouver dans sa demeure désertée. Tous deux goûtent pour la dernière fois à leurs rendez-vous secrets, car Paul doit épouser la riche héritière Emma Hobday. Pour la première - et dernière - fois, Jane découvre la chambre de son amant ainsi que le reste de la maison. Elle la parcourt, nue, tandis que Paul part rejoindre sa fiancée. Ce dimanche des mères 1924 changera à jamais le cours de sa vie. Graham Swift dépeint avec sensualité et subtilité une aristocratie déclinante, qui porte les stigmates de la Première Guerre - les fils ont disparu, les voitures ont remplacé les chevaux, la domesticité s'est réduite... Il parvient à insuffler à ce court roman une rare intensité, et célèbre le plaisir de la lecture et l'art de l'écriture.

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MessageSujet: Re: Le dimanche des mères de Graham Swift   Le dimanche des mères de Graham Swift Icon_minitimeDim 26 Fév - 21:32

Le résumé est en effet très tentant Smile
J'ai lu récemment un autre livre de Graham Swif, J’aimerais tellement que tu sois là qui m'a bien plu mais qui était un peu trop lent et pas forcément abouti.
Le dimanche des mères me paraît très intéressant.

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MessageSujet: Re: Le dimanche des mères de Graham Swift   Le dimanche des mères de Graham Swift Icon_minitimeLun 27 Fév - 7:53

Je l'ai noté dans ma liste de futures lectures : le sujet me tente énormément et pour l'instant, je n'en ai eu que de très bons échos.

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MessageSujet: Re: Le dimanche des mères de Graham Swift   Le dimanche des mères de Graham Swift Icon_minitimeLun 27 Fév - 16:46

Oui, j'ai lu beaucoup d'éloges aussi. Télérama a adoré (la comparaison à Ian McEwan me donne forcément très envie) :

Citation :
Une journée particulière dans la vie d'une jeune employée de maison. Fulgurant roman du Britannique Graham Swift, limpide et étincelant.


« C'était le 30 mars. Un dimanche. Un jour que l'on appelait le dimanche des mères. » C'était un jour de début de printemps éclaboussé d'une lumière digne du mois de juin. Et malgré toute cette clarté, ce ciel bleu vif, cette tiédeur inattendue de l'air, un jour empreint de mélancolie : nous sommes en 1924, et ces mères que l'on fête n'en finissent pas de porter le deuil des fils que la guerre leur a enlevés. Ce n'est a priori pas le problème de Jane. Elle a 23 ans, elle est orpheline, et contrairement aux autres domestiques auxquels leurs maîtres ont donné congé pour l'occasion, elle n'a donc pas de mère auprès de laquelle se rendre et passer la journée. Une parenthèse de quelques heures de pleine liberté s'ouvre ainsi devant elle. Elle aurait pu rester lire au jardin — par exemple Joseph Conrad, qu'elle vient de découvrir — ou parcourir la campagne du Berk­shire à bicyclette. Au lieu de cela, c'est son amant qu'elle rejoint en secret — il s'appelle Paul, c'est un jeune homme de bonne famille, à la veille d'épouser une jeune fille de son milieu et de mettre fin à la relation clandestine qu'il entretient avec Jane depuis sept ans. Les choses seront accomplies. Jane et Paul feront l'amour pour la première et dernière fois dans la chambre du garçon. Après quoi lui s'en ira rejoindre sa fiancée, laissant Jane seule dans la maison vide...
De cette journée hautement décisive dans la vie de Jane Fairchild, le si talentueux Graham Swift (Le Pays des eaux, La Dernière Tournée, J'aimerais tellement que tu sois là...) fait un roman d'une éclatante beauté. Un roman d'apprentissage fulgurant, limpide et étincelant, comme nimbé d'un bout à l'autre de la vive lumière de ce dimanche où se concentre l'action — même si, en quelques phrases, quelques pages, on s'y trouvera aussi projeté très loin dans le temps, dans la vie future de Jane, et ainsi capable de mesurer combien crucial fut ce jour de 1924 où se cristallisèrent et se soli­difièrent sa personnalité, ses désirs, ses volontés. Joyau de sensibilité, de sensualité et de lucidité, ce Dimanche des mères n'est pas sans rappeler, par son impeccable concision et sa perfection formelle, cet autre diamant romanesque qu'est La Plage de Chesil, de Ian McEwan — Graham Swift y met plus de douceur, et y déploie un talent égal. — Nathalie Crom

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MessageSujet: Re: Le dimanche des mères de Graham Swift   Le dimanche des mères de Graham Swift Icon_minitimeMar 28 Fév - 9:56

C'est également l'article de Téléram qui m'a donné envie de le lire. Il a rejoint ma longue PAL hier...  Laughing
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Constance
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MessageSujet: Re: Le dimanche des mères de Graham Swift   Le dimanche des mères de Graham Swift Icon_minitimeMer 1 Mar - 20:35

J'ai beaucoup aimé, c'est un livre avec une vraie intimité et dans lequel souffle un vent de liberté, assez commun, au final.

Certains instants dérangent et d'autres sont sublimes, Et j'ai beaucoup aimé, c'est un roman lumineux avec une belle énergie. Le personnage de Jane m'a plu.

En lisant ce livre pour moi le soleil brillait et je ne suis pas persuadée que c'est écrit comme tel dans le roman, la référence à Downtown Abbey est superflu, à mon avis.

Bien sûr on pense à ce roman de Mc Ewan On Chesil Beach, et Expiation aussi



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MessageSujet: Re: Le dimanche des mères de Graham Swift   Le dimanche des mères de Graham Swift Icon_minitimeMer 31 Oct - 17:56

Ce très bon petit roman anglais sort le 3 janvier en poche chez Folio.

Et le nouveau titre de l'auteur sort à la même date  Very Happy 

Le dimanche des mères de Graham Swift Swift10

Citation :
Une galerie de portraits qui dresse une cartographie de la société britannique actuelle : un couple de jeunes mariés rédige son testament, un médecin raconte une nouvelle fois l'histoire de son père immigré, un homme fantasme sur la femme de son meilleur ami, une femme n'arrive plus à dormir dans la même chambre que son époux depuis les révélations de sa fille.

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MessageSujet: Re: Le dimanche des mères de Graham Swift   Le dimanche des mères de Graham Swift Icon_minitimeSam 10 Aoû - 20:40

Le Dimanche des mères. Le 30 mars 1924. Une journée pleine de promesses sous un soleil quasi estival.

Une relation entre deux classes sociales, entre deux personnes que la société a clairement séparées, compartimentées et qui ne peuvent avoir pour projet commun que la relation charnelle, l’interdit, le secret. Lui, l’aristocrate, s’en contente – apparemment – tandis qu’elle, la servante, a soif de connaissance et d’évasion par la lecture, Mais le soin avec lequel Paul Sheringham accueille sa maîtresse, Jane Fairchild, bonne d’un manoir voisin, manifeste peut-être son désir de casser les codes sociaux, alors qu’il doit se rendre à un déjeuner en compagnie de sa fiancée.

Un dimanche empreint à la fois de formalisme et de sensualité quand, son amant parti, Jane se promène nue dans la maison Sheringham.

Un dimanche qui montre le déclin d’un monde, celui de l’aristocratie anglaise dont de nombreux fils sont tombés pendant la Première guerre mondiale et qui, suite à ce conflit, voit baisser son niveau de richesse. Et qui annonce aussi un bouleversement social à travers l’évocation de la vie future de Jane.

Bien sûr, on ne peut s’empêcher de penser à Downton Abbey mais ne vous privez surtout pas de lire Le dimanche des mères, un roman court mais dense.

« Normalement, on ne devait entrer dans les bibliothèques, oui, surtout dans les bibliothèques, qu’après avoir discrètement frappé à la porte, même si, à en juger par celle de Beechwood, il n’y avait personne la plupart du temps. Cependant, même sans personne à l’intérieur, elles pouvaient vous donner l’impression, plutôt désobligeante que vous n’aviez rien à y faire. Une bonne se devait toutefois d’épousseter -et Dieu sait ce que les livres pouvaient accumuler de poussière ! Entrer dans la bibliothèque de Beechwood revenait presque à pénétrer dans les chambres des garçons, au premier étage. L’utilité des bibliothèques, se disait-elle parfois, tenait moins au fait qu’elles contenaient des livres, qu’à celui qu’elles préservaient cette atmosphère sacrée de « prière de ne pas déranger » d’un sanctuaire masculin. »

« Le crépuscule approchait , la lumière se moirait de reflets abricot et le monde voilé de vapeurs vert doré était d’une sublime beauté. »

« Elle deviendrait écrivain et vivrait jusqu’à quatre-vingt-dix-huit ans. Elle verrait deux guerres mondiales, vivrait sous le règne de quatre rois et d’une reine. Et presque deux reines puisqu’elle avait dû être conçue – tout juste – sous le règne de la reine Victoria. «Conçue puis oubliée».
Elle avait dix ans et elle était dans un orphelinat lorsqu’un grand paquebot heurta l’iceberg, faisant quelques orphelins de plus. Elle en avait douze lorsqu’une femme se jeta sous les sabots d’un cheval royal. Elle venait d’en avoir quinze lorsqu’elle travailla quelque temps, un été, dans une grande maison – elle n’avait encore jamais vu semblable palais – où elle appris tout ce qu’il fallait savoir sur les émissions nocturnes.
Elle vivrait assez longtemps pour devenir presque centenaire et pour comprendre qu’elle avait probablement connu, vu – et écrit – suffisamment. Cela lui était égal, disait-elle d’un ton enjoué, si elle ne parvenait pas jusqu’à l’an 2000. C’était deja un miracle qu;elle fût arrivée jusque-la. Le chiffre 19 avait marqué sa vie et dix-neuf ans , c’était un bien bel âge, ajoutait-elle en souriant. »
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MessageSujet: Re: Le dimanche des mères de Graham Swift   Le dimanche des mères de Graham Swift Icon_minitimeDim 11 Aoû - 13:08

J'ai encore vu ce roman dans la vitrine d'une librairie il y a une heure en sortant du restaurant, mais impossible de craquer car nous sommes dimanche. Mais je ne manquerai pas de le lire, c'est certain.
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MessageSujet: Re: Le dimanche des mères de Graham Swift   Le dimanche des mères de Graham Swift Icon_minitimeLun 18 Jan - 17:59

J'ai enfin lu ce roman et c'est malheureusement un avis mitigé pour moi Embarassed

J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman, la réflexion sur les changements sociétaux de l'Angleterre des années 1920 (le déficit en hommes, l'arrivée de l'automobile, la fin de la domesticité dans les grandes demeures...) et en même temps sur la survivance de certaines traditions (le fameux dimanche des mères, jour de congés accordés aux domestiques pour qu'ils puissent voir leur famille).
Il y a aussi une réflexion sur la lecture et l'écriture assez plaisante et une certaine lenteur qui colle bien à l'intrigue (on suit majoritairement l'héroïne, paressant après un moment intime avec son amant).

Par contre, et assez paradoxalement, je suis restée assez extérieure à l'intrigue : il ne se passe pas grand chose, du coup on ne voit pas trop où l'auteur veut nous amener. Ou dans mon cas, j'ai échafaudé plein de théories, d'interrogations sur l'intrigue et son dénouement, et j'ai été déçue par la fin.

Ceci dit, je reste très enthousiaste à l'idée de découvrir le film tiré de ce roman car justement je me suis fait plusieurs fois la réflexion au cours de ma lecture que l'intrigue me semblait assez compliquée à transposer dans un film : on est beaucoup dans l'intériorisation, les sentiments, je suis curieuse de voir comment cela sera rendu à l'écran.

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MessageSujet: Re: Le dimanche des mères de Graham Swift   Le dimanche des mères de Graham Swift Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 12:11

Je viens de terminer ce court roman (découvert grâce au compte IG d'Emjy, qui a parlé de l'adaptation il y a quelques jours) et c'est l'une de mes lectures préférées de cette année 2022.

Au début, j'avoue avoir été un peu sceptique, vu le ton très romantique de l'histoire d'amour entre Jane et Paul. Mais ensuite, au fur et à mesure du déroulement de ce 30 mars 1924, l'histoire devient plus large et englobe de nombreux sujets : première guerre mondiale, lecture et écriture, relations entre classes sociales dans l'Angleterre de l'entre-deux-guerres, etc. Et tous ces éléments donnent un récit riche et profond, qui permet de découvrir l'ambiance particulière à ces années 20 en Angleterre, période où tout semble changer et où des familles comme les Niven et les Sherringham semblent perdues. Jane, en revanche, malgré son statut d'orpheline et de domestique, paraît plus adaptée à cette époque : elle donne plusieurs fois l'impression d'être prête à saisir toutes les opportunités que le destin placera sur sa route. Et c'est un peu ce qu'elle fait, finalement,
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L'ambiance lente et rêveuse du roman m'a également beaucoup plu. Cela m'a semblé adapté à cette journée de mars qui nous est décrite comme aussi chaude qu'une journée de juin, et au fait qu'il s'agit d'un jour de repos pour de nombreux domestiques anglais à travers le pays. En l'absence de cuisiniers, jardiniers, femmes de chambre (ou de moins ce qu'il en reste après la guerre et avec l'appauvrissement des grandes familles britanniques qui doivent se serrer la ceinture), les manoirs et autres habitations imposantes tournent forcément au ralenti, et l'écriture de Swift rend bien cette sorte de langueur, ce ralentissement des activités habituelles.

Et malgré cette lenteur, j'ai trouvé qu'il se passait pas mal de choses. C'est probablement dû au fait que l'on a quelques indications sur l'avenir de Jane, sur son passage à l'orphelinat, sur sa carrière et
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. Et puis,
Spoiler:
qui amène un peu d'action au récit.
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