La Dame à la licorne de Tracy Chevalier

Résumé :

Citation :

Désireux d’orner les murs de sa nouvelle demeure parisienne, le noble Jean Le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des Innocents, miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII. Surpris d’avoir été choisi pour un travail si éloigné de sa spécialité, l’artiste accepte néanmoins après avoir entrevu la fille de Jean Le Viste dont il s’éprend. La passion entrâinera Nicolas dans le labyrinthe de relations délicates entre maris et femmes, parents et enfants, amants et servantes. En élucidant le mystère d’un chef-d’œuvre magique, Tracy Chevalier ressuscite un univers de passion et de désirs dans une France où le Moyen Âge s’apprête à épouser la Renaissance.

L'avez-vous lu? Souhaitez-vous le lire? Je vous attends pour en discuter.

Merci pour ton avis, Fanny. C'est un de ceux qu'il me reste à lire.

La Dame à la licorne est le deuxième roman de Tracy Chevalier que j'ai lu (après La Jeune fille à la perle) et c'est son roman que j'aime le moins L'intrigue m'a pourtant intéressée, notamment tout l'aspect autour de la fabrication des tapisseries et l'histoire qu'elle propose pour expliquer la genèse de La Dame à la licorne, mais je pense que mon désintérêt profond pour le Moyen-Age l'a emporté...
Malgré tout, je pense que je le conseillerais volontiers autours de moi car il a quand même des qualités. J'ai même envie de lui donner une seconde chance et d'essayer de faire abstraction de l'aspect "Moyen-Age"

Paris, 1490, le peintre Nicolas des Innocents se voit recevoir une commande un peu spéciale : Jean Le Viste lui demande de réaliser des esquisses qui serviront à réaliser plusieurs tapisseries ayant pour thème la bataille de Nancy. Nicolas accepte mais il est alors mandé par Geneviève de Nanterre, la femme de Jean qui lui demande de réaliser une oeuvre plus propice au repas et lui demande de représenter des licornes. Nous assistons donc à la genèse de La Dame à la licorne.

J'ai déjà vu La Dame à la licorne en vrai au musée de Cluny, mais j'avoue que je ne suis pas forcément une grande fan des tapisseries et que je ne suis pas tombée en extase. Mais ce livre m'a fait regarder autrement les tapisseries. Quand Tracy Chevalier parlait d'un détail de l'oeuvre, j'allais regarder une reproduction pour mieux la découvrir. J'ai trouvé aussi intéressants tous les aspects autour de la réalisation de la tapisserie. Je ne savais pas du tout comment cela se déroulait et j'ai apprécié de découvrir toutes les explications et je vois maintenant d'un autre oeil le travail des lissiers, rien que de savoir qu'ils étaient obligés de reproduire leur oeuvre à l'envers pour pouvoir la tisser m'impressionne.

Mais le principal problème est que je n'ai pas aimé un certain nombre de personnages. J'ai eu envie de donner des claques au peintre, Nicolas des Innocents pendant tout le livre tellement il se soucie peu des autres et des conséquences de ses actes. Je n'ai pas aimé Claude Le Viste la jeune fille de Jean qui veut simplement coucher avec Nicolas sans que l'on trouve une seule bonne raison pour elle d'être séduite. Les autres personnages sont moins déplaisants mais ne compensent pas cela.

Je n'ai pas compris non plus le choix de Béatrice, la servante à la fin

Spoiler:

J'ai aussi trouvé étonnant le choix de 7 narrateurs différents qui parlent tous à la première personne sans que leur voix ne distinguent clairement.

Toutefois, cela reste du Tracy Chevalier, c'est donc très bien écrit.

J'ai moi aussi lu La Dame à la licorne en deuxième, après La jeune Fille à la perle. J'ai aimé retrouver dans ce deuxième ouvrage les "coulisses" de la création d'une œuvre artistique/artisanale, même si le travail des lissiers est totalement différent de celui du peintre Vermeer. J'ai également aimé l'ambiance moyenâgeuse car contrairement à toi, Sandie, cette époque me fascine.

Par contre je me retrouve tout à fait dans ton commentaire sur les personnages, Shelbylee, Nicolas est vraiment détestable et on a envie de le gifler, et Claude est tout aussi désagréable.

Ce que j'ai vraiment retenu de ce livre c'est la description minutieuse du travail des lissiers, que je ne connaissais pas du tout moi non plus, et que j'ai trouvé passionnant.

Comme Emjy, c'est un de ceux (peut-être le seul) qu'il me reste à lire.
Je note vos réserves mais aussi les points positifs et si je n'en attends pas trop, je ne devrais pas être déçue.

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l’histoire de cette célèbre tapisserie. Tracy Chevalier nous offre un portrait de cette période très intéressant : la place des artisans, la vie des tapissiers et lissiers soit l’égide de la Guilde bruxelloise, le rôle des Femmes. L’écriture est fluide, le découpage des chapitres par personnages. J’ai beaucoup aimé les personnages féminins que j’ai trouvé très forts et attachants.

J’avais lu La jeune fille à la perle de cette auteure mais j’ai de loin préféré de celui-ci.