L'été solitaire d'Elizabeth Von Arnim

L'été solitaire va être réédité chez Bartillat le 23 mai!

J'ai vu ça également ; le visuel de la couverture n'est pas encore disponible.

Voici le visuel et la description de l'ouvrage :

Citation :

Après le succès d'Elizabeth et son jardin allemand, L'Été solitaire, paru en 1899, est la poursuite du journal d'Elizabeth von Arnim et la chronique d'un été à la campagne. Trois ans après son installation à Nassenheide, la jeune comtesse a été rejointe par son mari, "l'Homme de colère", qui s'est pris de passion pour l'agriculture. Le charme de ce roman vient du décalage entre le ton si anglais de la romancière et l'univers de l'Allemagne du Nord qu'elle décrit, si différent dans ses mentalités. À nouveau on retrouvera le ton si libre et pertinent qui a fait les succès des livres précédents d'Elizabeth von Arnim.

Merci Emjy!!

Je ne sais pas trop ce qu'il vaut, surtout qu'apparemment, c'est une suite d' Elizabeth et son jardin allemand qui n'est pas le plus apprécié de ses ouvrages ...

Ma mère l'a lu et m'a d'ailleurs dit que l'édition 10/18 avait été tronquée, j'espère que ce n'est pas le cas pour cette édition... Bref, je crois qu'elle a bien aimé tout comme elle avait bien aimé le jardin allemand.

 L'été solitaire est la suite d'Elizabeth et son jardin allemand, et si ce dernier n'a pas été un coup de cœur, l'été solitaire m'a séduite par la grâce de l'écriture. Les descriptions du jardin sont magnifiques, et les anecdotes de sa vie quotidienne à la campagne empreintes d'ironie.

C'est vraiment une lecture idéale pour l'été!

Pour info, ce livre est sorti chez Bartillat en poche en 2019 avec une très jolie couverture

J'ai tout autant apprécié L'Eté solitaire qu'Elizabeth et son jardin allemand car on y retrouve tout ce qui faisait le charme du second : la description d'un jardin (de sa création au récit des différents essences qui y vivent), de la société allemande de la fin XIXe siècle (et ses différences ou ses points communs avec la société anglaise) mais aussi quelques bons mots et réflexions typiquement british.
Pas d'intrigue trépidante ici, juste les pensées au fil des jours d'une femme de la bonne société et sa façon de savourer les petits plaisirs simples que lui procurent une promenade dans son jardin, les moments passés à lire au milieu des fleurs... L'Été solitaire pourrait presque passer pour un parent champêtre du Lieu à soi de Virginia Woolf, car Elizabeth von Arnim nous fait dans ce roman aux accents autobiographiques un beau plaidoyer en faveur du jardin, des bienfaits et des petits bonheurs que l'on ressent à choisir les différentes essences, à les voir croître et se développer, de la promenade parmi ce lieu créé selon nos goûts... Tout cela fait de L'Été solitaire une lecture reposante, dépaysante et relaxante.
Tout comme dans Elizabeth et son jardin allemand, j'ai également apprécié les quelques petites informations disséminées ici et là sur la société allemande (tout aussi corsetée que la société victorienne, bien que d'une manière différente) mais aussi les petits moments tendres et plein d'humour entre Elizabeth et ses trois enfants (rien ne vaut les réflexions amusantes mais néanmoins pleines de logiques d'un enfant !)