Hier j'ai regardé dans le cadre de l'animation
Oh ! I love New-York !, le film
Arthur, un amour de milliardaire, sorti en 2011, de manière plutôt confidentielle.
Je n'en attendais pas grand chose, je craignais même le navet, mais au final, j'ai plutôt été agréablement surprise.
J'avais beaucoup apprécié le personnage de
Russell Brand dans Sans Sarah, rien ne va et j'étais intriguée par la présence d'
Helen Mirren dans ce genre de film. Je sentais bien arriver la romance avec
Jennifer Garner, qui réussirait à le changer.
Mais en fait pas du tout, car il manque quelqu'un sur l'affiche (ils ont réparé cet oubli depuis sur les nouvelles affiches), il s'agit de
Greta Gerwig.
L'histoire : Arthur, fils de milliardaire, ne cesse de se faire remarquer dans les médias pour ses extravagances, ce qui fait fuir les investisseurs de l'entreprise familiale. Sa mère lui lance un ultimatum : soit il épouse son bras droit, Jennifer Garner, ce qui permettra de rassurer les investisseurs, soit on lui coupe les vivres. Arthur ne sachant rien faire de lui-même et ayant toujours une Nanny (Helen Mirren) à domicile à son âge, choisit donc le mariage. Mais, il vient juste de rencontrer une jeune femme qui lui plaît beaucoup (Greta Gerwig). Il continue donc à la voir pendant que sa famille prépare ses fiançailles...
Vous vous imaginez bien comment va se terminer l'histoire, mais le chemin pour y arriver est plutôt agréable.
Alors, dans un premier temps, il faut supporter le comportement puéril de
Russell Brand. Lors de la première scène, il se prépare, déguisé en Batman, pour aller à une Black Tie party, organisé par sa mère, son chauffeur
Luiz Guzman, étant lui déguisé en Robin. Ils s'y rendent en Batmobile (nous aurons le droit à plusieurs voitures issues de différents films, ce qui m'a plutôt plu) et vont s'encastrer dans la sculpture de taureau qui se situe dans Wall Street. Si le comportement d'Arthur est digne de celui d'un enfant de 5 ans, on échappe à l'humour scatologique en vogue bien souvent dans les comédies américaines.
Jennifer Garner m'a plutôt surprise dans un rôle à contre-emploi, je m'attendais à la voir être celle qui séduirait Arthur, bien au contraire, c'est une arriviste qui souhaite mettre le grappin sur sa fortune.
Greta Gerwig quant à elle apporte de la fraîcheur. Elle aussi invente des histoires pour s'évader mais elle garde toujours les pieds sur terre.
C'est surtout le rôle d'
Helen Mirren qui m'a surprise. On s'attendrait à ce qu'elle soit une Nanny autoritaire qui tente de le mettre sur le droit chemin. Mais en fait, la plupart du temps, elle accepte ses facéties, mais si elle s'arrange quand même qu'il soit prêt pour les rendez-vous importants. Leurs échanges sont savoureux et l'on découvre au fur et à mesure la grande tendresse qu'ils se portent, ce qui devient de plus en plus émouvant.
Mais Helen Mirren reste toujours très digne, même lorsqu'elle porte un "casque" très connu
- Spoiler:
Le scénario offre quelques jolis moments quand Arthur et Naomi se retrouvent. Il fait vider grand Central Station pour leur premier rendez-vous. Il la pousse dans ses ambitions artistiques.
Bien sûr, rien n'est neuf sous le soleil et on échappe pas à certains clichés : Arthur est immature car ses parents ne se sont jamais occupés de lui, on est plus heureux quand on est pauvre, que quand on est trop riche
mais les acteurs arrivent à nous emmener dans leur univers et les situations font sourire, voire rire.
Le happy-end a lieu mais pas tout de suite, ce qui m'a paru plus logique.
Et on entre pile poil dans le challenge, puisque
Grand Central Station joue un rôle important, de même que la
National Library. On aperçoit aussi le MOMA et la fameuse (horreur) statue du taureau (dont j'oublie toujours le nom, mais je n'ai même pas envie de chercher tellement c'est laid
)
Un film qui ne restera évidemment pas dans les annales, mais qui se regarde facilement et qui fait sourire.
A savoir que c'est un remake du film Arthur (1981) avec Dudley Moore et Liza Minnelli