Club de femmes de Jacques Deval (1936)

Une fois n'est pas coutume, j'ouvre un topic sur un petit film français méconnu sorti en 1936.
Une pépite découverte grâce à une membre du forum suite à une conversation sur l'actrice Danielle Darrieux (merci  @MesOlympes )

Citation :

Les amours des pensionnaires d'une résidence pour jeunes filles.

Le "Club des femmes" est un foyer pour jeunes filles seules, une de ces respectables institutions auxquelles les demoiselles bien éduquées (et surtout pas très sûres d'elles) confient leur vertu par crainte de la perdre trop rapidement. Dans ces lieux soumis à un va-et-vient incessant, toutes sortes de destins anonymes se croisent avant de diverger à jamais. De cette routine émergent parfois des noms, des visages, des événements plus ou moins dramatiques. En témoignent les expériences malheureuses de Greta, Alice ou bien Hélène, mais aussi l'aventure sentimentale vécue un beau jour par Claire, la plus belles de toutes...

Trois ans avant Cukor et son Women, Jacques Deval signe un film au casting presque exclusivement féminin. une comédie douce amère, sensible et étonnament moderne (on est quand même en 1936!).
L'intrigue se déroule dans un foyer pour jeunes femmes seules, à Paris.
Entre intimité, problèmes de voisinage (impossible de faire la grasse mâtinée quand sa voisine de chambre fait ses exercices de violon), histoires d'amour secrètes (homo et hétéro), séances de gymnastique et de natation, papotages, exercices orthographiques dans la salle d'étude, le film met en scène avec un certain panache le quotidien de ces jeunes pensionnaires.

Le film s'autorise des libertés que le cinéma américain, à la même époque, ne pouvait pas prendre.
Il est imparfait et reste assez léger mais marque par la finesse de ses enjeux dramatiques et sentimentaux.

Même s'il s'agit d'un film choral, Danielle Darrieux tient le rôle principal et tire son épingle du jeu. Sa petite frimousse et son caractère bien trempé sont assez irrésistibles.

Emjy a écrit:

Une fois n'est pas coutume, j'ouvre un topic sur un petit film français méconnu sorti en 1936.
Une pépite découverte grâce à une membre du forum suite à une conversation sur l'actrice Danielle Darrieux (merci  @MesOlympes )

Le film s'autorise des libertés que le cinéma américain, à la même époque, ne pouvait pas prendre.
Il est imparfait et reste assez léger mais marque par la finesse de ses enjeux dramatiques et sentimentaux.

Même s'il s'agit d'un film choral, Danielle Darrieux tient le rôle principal et tire son épingle du jeu. Sa petite frimousse et son caractère bien trempé sont assez irrésistibles.

Je suis trop contente que tu ais pu le découvrir et que tu l'aies apprécié ! Je suis tout à fait d'accord : il n'est pas parfait mais il a une énergie et une liberté qui fait du bien et qui détonne particulièrement pour l'époque ! Et ça fait aussi plaisir de voir autant de personnages féminins !

Quant à Danielle Darrieux, j'ai l'ai vu dernièrement dans Le Plaisir de Max Ophüls (ça fait deux gages de qualité), adapté de nouvelles de Maupassant (dont La Maison Tellier). Même si ce n'était pas leur meilleur film à tous les deux, elle était encore une fois impeccable.

Au plaisir d'autres découvertes de Danielle Darrieux !