La Maison des Hollandais d'Ann Patchett

Le nouveau roman d'Ann Patchett sortira en France le 6 janvier chez Actes Sud. Il a été finaliste du Prix Pulitzer et le Women's Prize de 2020. J'en ai lu beaucoup de bien, je vais essayer de le lire en début d'année prochaine.

Citation :

Danny Conroy grandit dans une somptueuse demeure en banlieue de Philadelphie. Malgré un père distant et une mère partie sans laisser d’adresse, il peut compter sur l’affection de sa sœur adorée, Maeve, l’intelligence et la drôlerie incarnées. Unis par un amour indéfectible, ils vivent sous l’œil attentif des “Hollandais”, les premiers propriétaires de la maison, figés dans les cadres de leurs portraits à l’huile.

Jusqu’au jour où leur père leur présente Andrea, une femme plus intéressée par le faste de la bâtisse que par l’homme qui la possède. Ils ne le savent pas encore, mais pour Maeve et Danny c’est le début de la fin. Et une fois adultes, ils n’auront de cesse de revenir devant la Maison des Hollandais se heurter aux vitres d’un passé douloureux.

À travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett tisse un roman subtil et pénétrant sur les liens filiaux et les lieux de l’enfance – qui tous nous hantent.

Cette couverture de livre est superbe

Le sujet ne semble pas très joyeux, mais l'histoire me donne envie de découvrir ce livre.
J'attends ton avis pour me lancer

Je vais me jeter dessus dès sa sortie ! J'avais adoré "Orange amère" et j'espère que ce nouveau roman ne me décevra pas.

Je ne connaissais pas du tout ce roman ni l'auteure, mais la critique de Mlle Alice sur Instagram m'a donné envie de sauter le pas ! Et je l'en remercie car j'ai beaucoup aimé ce roman, même si j'ai eu un peu de mal à entrer dedans.

Je trouve que La Maison des Hollandais fait partie de ses romans inhabituels, qui se méritent et dont la lecture provoque une foule de questions : c'est l'histoire d'un frère et d'une soeur, de leur lien fusionnel, mais surtout l'histoire d'une maison et de la "malédiction" qu'elle fait peser sur les gens qui y vivent, comme s'ils en étaient prisonniers bien après l'avoir quitté.
J'ai beaucoup aimé la relation entre Danny et Maeve, même si j'ai ressenti un peu de tristesse pour Maeve car j'ai eu l'impression qu'elle vivait via son frère.
Le ton du roman est très inhabituel également, on passe de moments de tristesse à des moments plus légers voire drôles.

Une jolie découverte dont j'espère parler avec d'autres membres ici

Il sort en poche le 4 janvier.

J’ai fini ce roman assez vite, j’ai été bien captivée par la relation entre Danny et Maeve qui est brillamment décrite. J’ai moins ressenti l’emprise de la maison, son intensité car je m’attendais peut-être à quelque chose de plus envoûtant de ce côté là, avec un titre pareil! Néanmoins, c’est un récit très réussi, la narration m’a plu, c’est parfois drôle, toujours prenant. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, le frère et la soeur ont cette consistance qui me plait dans un livre. On les imagine très bien.