Diary of a provincial lady de EM Delafield

J'attendrai la version poche, mais je le lirai c'est sur, car vos avis font réellement envie.

Shelbylee a écrit:

J'attendrai la version poche, mais je le lirai c'est sur, car vos avis font réellement envie.

J'allais dire la même chose

Contente que tu aies aimé Afleurdemots.

J'ai eu l'occasion de lire la préface de cette édition, signée par l'éditeur Mario Pasa, et je l'ai trouvée très intéressante. Elle fait le lien avec d'autres ouvrages anglais chers aux membres du forum.
A noter aussi que cette édition contient pas mal d'annotations plutôt pertinentes, surtout pour les lecteurs français.
Bref, Payot ne s'est pas fichu de nous ! J'espère qu'ils auront la bonne idée de continuer d'éditer des ouvrages de ce genre.
Ca me fait penser que j'ai toujours Les Tribulations d'une cuisinière anglaise de Margaret Powell à lire ...

Merci pour ces informations!

Je viens de finir le journal de cette Provincial Lady, et je me joins au concert de louanges : c'est un roman charmant et plein d'esprit. Notre lady cherche à se faire passer pour plus stupide qu'elle est, mais a un regard acéré sur la petite société provinciale qui l'entoure. J'aime aussi beaucoup ses remarques philosophiques ou sociologiques qui parsèment le livre (peut-on vraiment être honnête en société ? par exemple).
Je vais poursuivre dans la foulée par The provincial lady goes further !

Contente que tu sois tombée sous le charme de ce petit livre, toi aussi. Ca ne t'a pas trop gênée qu'il n'y ait pas de véritable intrigue ?

Je n'ai pas encore lu  The provincial lady goes further, j'ai donc hâte d'avoir ton avis Je crois qu'il y a le Provincial Daughter de R. M. Dashwood qui vient juste après mais je ne sais pas ce qu'il vaut.

En fait, quand j'ai compris qu'il n'y en avait pas, j'ai arrêté d'en chercher et ça a été C'est la comparaison avec Cranford qui m'a fourvoyée, puisqu'il y a plusieurs petites et une grande intrigue dans le roman de Gaskell. Là, c'est vraiment un journal !
J'ai commandé Provincial Daughter ... Il devrait arriver début février...

C'est vrai que Cranford est un peu différent sur ce point. On y trouve des petites scènes de vie quotidiennes mais aussi un fil rouge voire plusieurs.

Après The diary of a priovincial lady, j'ai découvert la suite : The provincial lady goes further.
Ce livre se passe quelques mois, voire quelques années après le précédent. La narratrice vient de publier un livre (qui pourrait bien être The diary of a priovincial lady) qui rencontre un certain succès et met terme (pendant quelques temps, je vous rassure ) à ses soucis financiers. Elle s'achète un pied à terre à Londres où elle va pour "se concentrer sur le prochain roman" (hum,hum). Vicky souhaite aller à l'école et le difficile devoir de donner congé à Mademoiselle apparait. Bref, la vie continue !
Cette seconde partie ressemble beaucoup à la première : en les lisant dans la foulée l'une de l'autre, je n'ai pas eu vraiment l'impression de changer de livre ou d'univers. La seule différence consiste en le lieu où se passe la plupart des journées relatées dans ce journal : Londres y tient une place beaucoup plus importante que dans le premier volume, avec moins de soucis domestiques et familiaux, moins de Our Vicar's wife ou de Lady B., plus de sorties au restaurant, de Pamela Pringles et de Rose. C'est peut-être pour cette raison que j'ai un tout petit moins aimé cette partie : notre lady y est de moins en moins Provincial, et le charme "à la Cranford" que j'avais tellement apprécié dans le premier, moins visible.
C'est aussi pour cette raison que j'ai sauté The provincial lady in America pour entamer immédiatement The provincal lady in wartime.

J'ai terminé la série des Provincial lady avec A provincial lady in wartime. Comme son nom l'indique, ce journal commence au moment où la guerre entre l'Angleterre et l'Allemagne nazie est déclarée. Immédiatement, les anglais sont sur le pied de guerre : les réfugiés londoniens envahissent les campagnes ; les réfugiés juifs affluent à Londres ; le fils de notre narratrice veut joindre l'armée ; et les femmes se rêvent infirmières, conductrices d'ambulances. Bref, tout le monde veut être utile et cherche un "war job". Tout le monde, y compris notre narratrice qui se voit un avenir glorieux au Ministère de la propagande de la communication.
Hélas, trois fois hélas, la guerre ne débute pas vraiment : les bombardements tant craints finissent par être espérés... Rien ne se passe.
C'est drôle, fin, troublant (la description des jours qui suiventla déclaration de guerre m'ont douloureusement rappelé la semaine qui a suivi le 13 novembre), presque kafkaïen dans l'illustration de ces ministères en état de crise, dans ces rumeurs qui bruissent, et cette attente qui n'en finit pas. Des trois Provincial lady que j'ai lu, c'est clairement mon préféré !

Et encore un avis ultra positif !

J'ai moi aussi adoré Diary of a provincial lady (que j'ai lu en VF, autrement dit Pas facile d'être une lady !), l'auteur de la préface compare un peu ce roman aux chroniques de Deborah Devonshire et je trouve que c'est une idée assez bonne car on y retrouve le côté "chroniques sur la vie de tous les jours par une lady un peu fantasque".
J'ai beaucoup ri à la lecture, l'héroïne / narratrice est très attachante et vaut le détour pour ses réflexions, ses faits et gestes... finalement toujours aussi actuel (qui n'a jamais eu des fins de mois difficiles mais n'a pas su résister à un achat ? ). La galerie de personnages secondaires est tout aussi savoureuse, que ce soit son mari qui a l'air complètement déconnecté de la réalité, sa voisine âgée qui se sent toujours mourir mais va en réalité comme un charme ou encore l'affreuse Lady B. et ses remarques hyper cassantes.
On en vient presque à regretter que le livre soit si court !

J'espère que la suite sera publiée en français, sinon je me rabattrais sur la VO...

Merci pour ton avis Sandie !
C'est un petit livre délicieux, je suis contente qu'il continue de faire de nouveaux adeptes

Encore une découverte pour moi qui ne tardera pas à rejoindre ma PAL !

Le livre sort en poche chez Payot le 15 juin !

La couverture est très sympa. Encore une lecture en perspective !

J'ai enfin pu découvrir ce délicieux journal d'une "provincial lady" ! Je me suis beaucoup amusé à lire les péripéties et les déboires de notre lady désargentée. Le sous-titre du livre pourrait être : comme garder un certain standing lorsque l'on a pas d'argent ! Notre lady est pleine de ressources pour ne pas perdre la face surtout devant la redoutable et arrogante Lady B !

Le ton du livre est piquant, drôlissime, bourrée d'auto-dérision. J'ai tout particulièrement apprécié les réflexions, les remarques qu'elle tire de ses aventures. Je ne résiste pas en citer deux : "NB : Il faudrait que je me souvienne que réussir en société est rarement le lot des provinciaux. Ils remplissent sans aucun doute une autre fonction dans le vaste champ de la Création, mais je n'ai pas encore trouvé laquelle." ; "Une question s'impose : le silence n'est-il pas souvent plus efficace que la dernière éloquence ? La réponse est probablement oui. Je devrais essayer de m'en souvenir plus souvent."

La galerie de personnages qui entourent notre lady vaut le détour et ils sont tous plus fantasques les uns que les autres :le mari taciturne et qui s'endort sans arrêt en lisant son journal, Mrs Blenkinsop qui encourage la jeunesse à plus de liberté sans en penser un mot et ne parle que de sa fin prochaine, la cuisinière caractérielle qui menace toujours de démissionner, la préceptrice française qui dramatise tout et est beaucoup trop sensible.

Ce petit livre est vraiment un régal, charmant, so english et qui en plus évoque la littérature contemporaine avec par exemple Virginia Woolf et Vita Sackville-West.

Je viens de lire l'édition de poche traduite de Payot et comme vous, j'ai passé un agréable moment. Dès les premières pages, on s'attache à cette héroïne à l'avis perçant. Sous son oeil, chaque personnage est dépeint de manière à ce que ses défauts ou ses manies le rendent très réaliste.

Un journal très plaisant à découvrir. Il m'a un peu fait penser à Mrs Tim of the Regiment par le regard perspicace sur les autres personnages et par l'humour, intrigue générale en moins. Il se lit rapidement et je suis donc ravie qu'il y ait d'autres tomes à découvrir.

Moi aussi, il m'a fait penser à Mrs Tim, (enfin, dans l'autre sens puisque j'ai commencé par la Provincial lady), mais j'ai préféré l'esprit et le style du livre d'EM Delafield.
Je le trouve plus piquant, plus ironique, un peu moins sucré que Mrs Tim. La narratrice a plus de personnalité et est plus indépendante (entre autre, on évite les mielleuses remarques sur l'amour que Mrs Tim porte à Mr Tim qui m'ont vite lassée).

Une jolie photo d'EM Delafield trouvée sur internet aujourd'hui et que j'avais envie de partager avec vous : :

Après avoir vu l’avis d’Emjy sur Insta, je l’ai trouvé sur le site de la médiathèque et je viens juste de le récupérer, il fera parti de ma PAL de mars !