Le début du livre est marquant :
- Citation :
- They knew the child's name only because her mother died cursing it, clutching at the bloodied bedclothes and spitting out the word ad if it tasted sour on her tongue
.
La narratrice du roman est précisément
Alcestis à partir de l'âge de 8 ans, cinquième enfant et troisième fille du roi Pelias, roi d'Iolcus, lui-même fils de Tyro et de Poseïdon.
Tout le récit jusqu'à son mariage avec Admetus est très intéressant à lire, puisqu'on prend connaissance de ce qu'est sa vie et celle de ses sœurs et leurs attentes à cette époque.
Sans aucune rancœur ou amertume,
Alcestis et ses sœurs savent que le but de leur vie est de savoir tenir une maisonnée, donc gérer des esclaves, se marier, enfanter (en espérant de ne pas en mourir) et être le soutien de leur futur époux.
La vie n'est pas morose,
Alcestis est très proche de sa sœur Hippothoe dont la mort la marque terriblement.
Malgré des réticences très fortes de son père ,
Alcestis se marie avec Admetus, jeune roi de Pherae.
Le récit de son mariage, avec un homme qu'elle aime mais qui est également l'amant Apollon est très intéressant.
Un jour, Hermès vient chercher Admetus pour le conduire dans le royaume des morts. Or Apollon a donner à Admetus la possibilité d'échapper à la mort s'il trouve quelqu'un pour mourir à sa place..
Alcestis se porte volontaire, mais pas forcément par amour pour son mari :
- Citation :
- If this went on much longer, it woud not matter if he did go with Hermes in the end. He would be remembered only as the king who'd tried to use a god's favor to cheat death, and I would be the cowardly womand who whimpered over his body. His shame would doom me to starve.
His parents might house me out of pity, but when the died I would be cast ouf of Pherae, and Pelias would never take me back, not when my husgand had bought dishonor to all of Tyro's children.
La deuxième partie du roman se passe dans le royaume des morts où l'on fait connaissance d'Hadès et de Perséphone, dont le portrait est très complexe.
L'intérêt du roman est de montrer l'ambivalence envers les Dieux de l'Olympe.
Si Admetus est amoureux d'Apollon et de d'
Alcestis, la notion de consentement n'est pas présente partout, comme le précise Tyro rencontrée dans le royaume des morts, mais également Perséphone.
Le roman m'a paru un tout petit peu déséquilibré, avec la seconde partie un peu trop longue, mais cela ne m'a pas tellement gênée et j'ai beaucoup aimé ce roman très original, surtout que je ne connaissais pas du tout ce personnage de la mythologie.