Henry James and american painting de Colm Toibin, Marc Simpson et Declan Kiely

Citation :

Depicting characters like the eponymous young sculptor in Roderick Hudson and spaces like the crowded galleries in The Wings of the Dove, Henry James's iconic novels reflect the significance of the visual culture of his society. In this book, novelist and critic Colm Tóibín joins art historian Marc Simpson and Declan Kiely of The Morgan Library & Museum to reveal how essential the language and imagery of the arts--and friendships with artists--were to James's writing.

The authors consider the paintings, photographs, drawings, and sculpture produced by artists in James's circle, assess how his pictorial aesthetic developed, and discuss why he destroyed so many personal documents and what became of those that survived. In examining works by figures such as John La Farge, Hendrik Andersen, and John Singer Sargent alongside selections from James's novels, personal letters, and travel writings, Tóibín, Simpson, and Kiely explore the novelist's artistic and social milieu. They show him to be a writer with a painterly eye for colors and textures, shapes and tastes, and for the blending of physical and psychological impressions. In many cases, the characters populating James's fiction are ciphers for his artist friends, whose demeanors and experiences inspired James to immortalize them on the page. He also wrote critically about art, most notably about the work of his friend Sargent.

A refreshing new perspective on a master novelist who was greatly nourished by his friendships with artists, Henry James and American Painting reveals a James whose literary imagination, in Tóibín's words, "seemed most at ease with the image" and the work of creating fully realized portraits of his characters.

Ca à l'air absolument passionnant. Cela correspond à une exposition qui a eu lieu aux Etats-Unis, malheureusement, je n'ai pas trouvé d'extraits pour le feuilleter, ni de table des matières.

Il y a une mini-exposition en ligne

La vidéo de l'exposition :

Ça a l'air intéressant. Mais j'ai un souci avec Henry James, je n'arrive juste pas à le lire... Et à chaque fois que j'entends parler de lui, j'ai l'impression qu'il doit être fantastique à lire (et cette présentation qui fait des parallèles entre ses écrits et la peinture me donne encore une fois cette impression), mais dès que j'ouvre un de ses livres, je suis découragée après quelques pages... je le trouve tellement opaque que je n'apprécie pas une ligne

Je crois que ça passe ou ça casse avec lui. En plus, en VO cela ne doit vraiment pas être évident.
As-tu lu Le tour d'écrou ?

LilyBart a écrit:

Ça a l'air intéressant. Mais j'ai un souci avec Henry James, je n'arrive juste pas à le lire... Et à chaque fois que j'entends parler de lui, j'ai l'impression qu'il doit être fantastique à lire (et cette présentation qui fait des parallèles entre ses écrits et la peinture me donne encore une fois cette impression), mais dès que j'ouvre un de ses livres, je suis découragée après quelques pages... je le trouve tellement opaque que je n'apprécie pas une ligne

C'est la même chose avec moi   
J'ai essayé La coupe d'or et le tout début m'a plu... jusqu'à ce que je sois arrivée à la 5ème page pour me rendre compte que j'étais toujours dans la première phrase!
J'exagère à peine  

Cela dit, j'essaierai un autre livre d'Henry James un jour.

Le style de James est très touffu et effectivement assez difficile. J'ai lu Le Tour d'écrou quand j'étais jeune, puis j'ai étudié The Aspern Papers ainsi que Portrait of a Lady pour mes études d'anglais LCE. Je ne me suis jamais faite à cette écriture, bien que je doive reconnaître qu'elle est très adaptée pour exprimer l'étouffement du personnage principal dans Portrait of a Lady.
J'ai souvenir de la prof de grammaire en préparation CAPES, qui adorait Henry James, elle, et qui nous faisait des cours d'1h30 sur un seul mot ou groupe de mot, comme par exemple sur l'adjectif composé "closely-curling"... j'en ai fait des cauchemars !!!
Inutile de préciser que je n'ai jamais, depuis, eu envie de lire d'autre œuvre d'Henry James pour le plaisir.