J'ai enchaîné avec le 2e tome de la série Toby Peters qui se déroule à Los Angeles en 1940 dans les coulisses du cinéma.
A la fin du tome précédent
, Toby Peters est appelé par Judy Garland pour se rendre dans les studios de la MGM.
Il découvre qu'un munchkin (microsien en français, merci à Marianne Brandon, parce que je n'en avais aucune idée) a été assassiné dans les décors du film Le magicien d'Oz, décors qui servent encore parfois pour tourner des publicités.
Toby est engagé pour protéger Judy Garland mais aussi parce que la MGM espère qu'il pourra intervenir auprès de son frère, un policier pour étouffer l'affaire. Rapidement, un suspect est arrêté. Il a été entendu en train de se disputer avec la victime peu de temps auparavant son assassinat. Les témoins sont Victor Fleming et Clark Gable. Mais Toby, après avoir rencontré le suspect, croit en son innocence, croyance renforcée par le fait qu'il va se faire tirer dessus alors que le suspect est toujours en prison et que l'on tente d'empoisonner Judy Garland. Au cours de son enquête, il croise un jeune auteur de roman policier, Raymond Chandler qui demande à le suivre car c'est la première fois qu'il rencontre un vrai détective privé, même s'il en a décrit un dans un livre qu'il vient de publier intitulé Le grand sommeil...
J'adore cette série qui est un régal pour les fans de cinéma. Toutes les anecdotes autour des films sont très intéressantes. Il y a des théories sur les interprétations possibles du Magicien d'Oz et Kaminsky fait dire à Fleming que le tournage avec les munchkins était parfois ingérable et qu'ils découvraient en regardant les rushs qu'il se passait des choses à l'arrière-plan et qu'ils ont du retourner des scènes.
J'adore croiser les principaux protagonistes de l'époque surtout que Kaminsky leur laisse un rôle secondaire, ils ne participent pas directement à l'enquête. Par exemple, il vient recueillir le témoignage de Clark Gable alors que celui-ci se trouve au manoir de William Randolph Hearst (scène impressionnante). Raymond Chandler est plus un observateur, il n'assiste pas vraiment Toby.
Je me suis un peu doutée de la résolution mais ce n'est pas grave tellement cette plongée dans l'âge d'or hollywoodien est riche.
A la fin du roman, Louis B Mayer demande à Toby de l'aider pour un problème avec les Marx Brothers.
Comme dans le tome précédent, il y a encore 40 pages avec le tome 3, mais je l'ai trouvé en occasion sur Gibert donc je vais repasser aux belles couvertures de chez 10-18. J'ai eu le T4 aussi ainsi que 2 tomes publiés chez Rivages le T23 et l'autre, je ne sais pas mais bon, c'est déjà ça.