Les Chemins de Compostelle de Jean-Claude Servais.

   

J'aime beaucoup le graphisme de Jean-Claude Servais depuis que je l'ai découvert avec la série Tendre Violette.
Ici il nous emmène sur les Chemins de Compostelle. Nous allons suivre l'itinéraire de quatre personnages dont les routes vont se croiser. Blanche part à Compostelle pour suivre le chemin de son grand-père "Papounet", brasseur et alchimiste, qui l'a initié depuis son enfance. Partie de Belgique, elle traverse la Champagne et arrive à Paris où elle rencontre Alexandre, guide de montagne suisse. Il s'est promis d'escalader la cathédrale Notre-Dame de Paris en hommage à sa fille, décédée dans un accident de voiture et à une autre jeune femme morte en ascension.
Céline a vu mourir sous ses yeux son petit ami, d'origine africaine, noyé par une bande de jeunes. Elle décide de rentrer dans les ordres au Mont-Saint-Michel. Mais auparavant elle veut renforcer sa foi par le pèlerinage à Compostelle. Son chemin va croiser celui d'Angelo, petit voleur soupçonné d'être l'égorgeur de jeunes filles qui sévit sur le chemin.
Les quatre personnages vont se retrouver à Tours, où l'énigme du "vampire de Bretagne" sera résolue. Le premier cycle de la série se termine ainsi, mais la route vers Compostelle est encore longue...

J'ai admiré le dessin de Servais, les paysages et les monuments sont représentés dans les moindres détails.  Je reprocherais juste un peu trop de didactisme disséminé au long de l'histoire : les explications sur  la fabrication de la bière, du champagne, l'alchimie, les symboles alchimiques sur les cathédrales Notre-Dame de Paris, de Chartres sont un peu trop présents dans l'histoire et l'interrompent régulièrement de façon un peu artificielle.