Le chemin du diable de Jean-Pierre Ohl

Jean- Pierre Ohl revient enfin avec un nouveau roman !!

Il sort le 3 avril chez Gallimard et s'appelle Le Chemin du diable. Et ce sera un roman victorien !

Citation :

En 1824, dans le nord de l'Angleterre, George Stephenson conçoit la première ligne de chemin de fer. Ses ouvriers trouvent un squelette qui pourrait être celui de Lady Beresford, disparue mystérieusement vingt ans auparavant. Le notaire Edward Bailey tente d'éclaircir cette affaire. Dans le même temps, à Londres, un avocat découvre un livre dont la page de garde porte le sceau Beresford.

Intéressant... Je connais pas cet auteur , mais le résumé me donne envie... A noter !

Oui, une tres bonne nouvelle, hâte de lire ce roman

Ça, c'est vraiment une excellente nouvelle !!! J'ai hâte !

Jean-Pierrre Ohl écrit peu mais il le fait toujours aussi bien ! J'ai une fois encore été séduite par son écriture



Avec ce nouveau roman, l'auteur délaisse l'Angleterre victorienne pour une période antérieure mais au moins aussi romanesque, celle de la Régence. Ce roman se situe à la croisée des chemins. L'auteur y dépeint de manière très subtile le passage de l'Angleterre à l'ère industrielle, une Angleterre encore teintée de folklore gothique et qui exprime un certain scepticisme à l'égard des nouvelles transformations que connaît le pays.
Le romancier délaisse aussi l'énigme littéraire et livre un roman plus social. Dickens, telle une figure tutélaire, continue toutefois d'y occuper une place. C'est en effet dans le monde de l'écrivain, alors adolescent, qu'il nous plonge. Le jeune Dickens y incarne une figure attachante, celle d'un jeune homme privé de scolarité et travaillant dans une manufacture de cirage alors que sa famille est incarcérée pour dettes à la prison de Marshalsea. On le rencontre alors qu'il admire les livres dans la vitrine d'un libraire, l'un des nombreux personnages pittoresques qui peuple ce roman foisonnant.
On est en 1824. La première ligne de chemin de fer se construit à Darlington, dans le nord de l'Angleterre. En drainant un étang, les ouvriers de l'ingénieur Stephenson découvrent le cadavre d'une mystérieuse jeune femme, poignardée des années plus tôt. Pour les riches propriétaires terriens de la contrée, qui voient d'un très mauvais œil ce projet ferroviaire, il s'agit du pire des présages. L'enquête mettra en scène la confrontation de l'Angleterre rurale, superstitieuse, surannée, théâtre du roman gothique ou du roman de mœurs (à la Fielding) et de l'Angleterre de la révolution industrielle, celle des affaires et de la science. Cet entrelacement est mis en scène à travers toute une série de personnages qui appartiennent aux deux mondes : du jeune notaire Edward Bailey, chargé bien malgré lui de l'enquête, grand adepte du madère et admirateur de Byron devant l'Eternel, à son bras droit, l'imperturbable et attendrissant clerc Snegg qui a grandi dans les mines, en passant par l'idéaliste ingénieur Stephenson, venu de la classe populaire et par le fantasque Caporal, à qui tous les autres prisonniers de la Marshalsea rendent visite car il s'est fait greffer un tire-bouchon à la place du bras qu'il a perdu à la guerre.
A la fois roman historique et hommage littéraire, le roman expose les grandes mutations sociales qu'a connu le pays : le travail des enfants, le labeur épuisant dans les mines, l'enrichissement de la bourgeoisie d'affaires qui prend peu à peu le pas sur l'aristocratie et la gentry rurales ... Le roman se présente comme une chronique complexe et haute en couleurs d'une période charnière de l'Histoire de l'Angleterre, une chronique portée par beaucoup de malice et d'esprit, et un vrai talent d'écriture. C'est à la fois désenchanté et profondément humaniste, une vraie réussite !

Début de l'industrialisation + Dickens = je meurs d'envie de lire le nouveau Jean-Pierre Ohl !!!!

Merci pour ton avis Emjy.

L'approche social m'intéresse fortement, jusqu'à présent j'ai apprécié tout ce que j'ai pu lire de JP Ohl,