The Orchid Affair et The Garden Intrigue de Lauren Willig

The Orchid Affair est le 8e tome des aventures de la série Pink Carnation (et plus généralement des espions au nom fleuri) créée par Lauren Willig.

J'avais pris un peu d'avance, mais Lady Ann m'a rattrapée. Nous allons donc découvrir ensemble cette 8e aventure à partir du mercredi 11 décembre. Si jamais d'autres en sont au même point que nous, ils peuvent participer.

Pour le découpage, je propose de commenter surtout aux moments où on passe à l'époque contemporaine, vu que cela correspond en général à des ruptures. Mais, vu les multiples rebondissements présents dans les livres de Lauren Willig, nous pouvons venir en parler à chaque fois que nous sommes surprises !

Chic! Chic! Chic! Des romains espions! (commentaire hautement constructif)
Vivement mercredi!

J'ai été retardé dans mon programme par une carte son défectueuse sur mon ordi   , mais j'espère pouvoir commencer ce soir !

Les 8 chapitres lus et dévorés, je fais une pause pour donner mon avis.

Alors, en premier lieu, j'ai trouvé super que Lauren Willig nous donne comme héroïne une gouvernante qui débute dans l'espionnage. D'abord, elle n'a pas 19-20 ans et des poussières mais 32, et, à cette époque là, c'est pas le temps des dinosaures mais si vous n'êtes pas mariée ou veuve, on peut dire que c'est foutu pour vous. Game over, quoi. (Un peu comme Miss Bates dans Emma, toutes proportions gardées, évidemment)
En plus lorsque Laura Grey alias Laure Griscogne s'occupe des enfants, elle ne tombe pas sur des chérubins et en plus elle s'attache pas a eux (enfin pas tout de suite, de ce que je peux lire).
Bon le coup classique du fantôme de l'épouse encore présente, ça fait un peu cliché. Par contre j'aime bien le personnage de Jeannette, pour l'instants avec son coté un peu brut de décoffrage (je ne sais pas pourquoi je la vois un peu en Mrs Fairfaix. Oui parce que pour l'instant, la gouvernante qui va finir avec son employeur, je ne sais pas où j'ai pu déjà voir ça...   )
Ce qui m'a amusée c'est la confusion qu'effectue Laura en demandant un livre avec lequel elle avait l'habitude d'enseigner le latin à ses petits élèves anglais et qui n'existe pas en français.
Pour l'instant je trouve notre Pink Carnation assez distant. Bon, je n'ignore pas que c'est son rôle mais ce personnage se fait de plus en plus lointain, je trouve.


Pour terminer sur l'histoire contemporaine : j'ai envie de taper avec mon livre sur la tête de Colin (en fait, n'importe quel objet contondant ferait l'affaire à ce stade-là). Le coup de la chambre d'hôtel m'est resté en travers de la gorge! C'est même limite malsain! L'histoire contemporaine fait plutôt penser à un soap qui continue à coup de rebondissements multiples et complètement capillotractés et là je suis un peu déçue...

Hier, je n'ai lu que le prologue, mais je suis d'accord avec ce que tu écris sur Colin, le coup de la chambre, c'est un peu limite.
Mais, ce soir j'ai le temps donc je vais me plonger dans ma lecture ! J'aime que l'action se déroule en France.

J'aime aussi cet aspect de l'histoire même si je trouve drôle que l'histoire (racontée en anglais) soit la transcription d'un récit qui est censé se dérouler pour la partie historique en français.
Shelbylee, tu me feras signe lorsque tu sera arrivé au niveau du chapitre 8, qu'on continue sur le même rythme?

Ok pas de souci ! Je viendrai poster mon avis (j'ai juste lu la fin du tien pour l'instant   )

Je n'en suis qu'au chapitre 5 mais quelques réflexions me traversent déjà l'esprit (qui sont confirmées parce que tu as écrit plus haut).

J'aime l'atmosphère gothique de l'ensemble : référence à ce type de littérature : Walpole, Ann Radcliffe (Les mystères de la forêt pour une fillette de 9 ans   ); l'Hotel de Bac qui ressemble à certaines maisons très vides et inquiétantes de ce genre de littérature, peu de personnel...
Si on rajoute un homme seul et une gouvernante qui s'occupe des enfants, on ne peut manquer la référence à Jane Eyre et je trouve cela très sympathique !


J'aime retrouver le méchant Gaston Delaroche. Par contre, pour l'instant j'ai à peine entrevu Jaouen et donc j'aurais du mal à me prononcer sur le charme du héros, mais vu son activité, je ne suis guère tentée.

J'ai beaucoup aimé le passage dans la librairie et la librairie en elle-même.

J'y retourne !

Effectivement concernant Jaouen, je ressens la même chose. Le voir à l'oeuvre (même passif) pendant l'interrogatoire ne donne pas envie de faire plus ample connaissance avec lui. Je me demande comment l'auteur va nous (re)tourner le personnage pour lui donner un aspect plus sympathique.Je ne sais pas pourquoi, mais l'interrogatoire m'a mise mal à l'aise, j'aime pas beaucoup les moments de torture psychologique et Jaouen n'est pas forcément à son avantage.
Parce que, à part les sentiments déjà naissants de Laure/Laura, il n'y a pas de quoi beaucoup rêver… et même là, j'ai du mal à la comprendre (l'amour rend aveugle parait-il mais ôterait-il le bon sens en même temps?)

Lady Ann a écrit:

(l'amour rend aveugle parait-il mais ôterait-il le bon sens en même temps?)

  C'est vrai qu'on ne voit pas trop ce qui peut la séduire. Il est quand même dit que c'était un idéaliste au début de la Révolution alors peut-être qu'on va découvrir pourquoi il a retourné sa veste (autrement que par opportunisme).

C'est vrai que l'interrogatoire est étonnant, on avait déjà donné avec Delaroche, mais que Jaouen y participe c'est pour l'instant bizarre.

De manière plus légère, cela m'a fait sourire que le détenu s'appelle Querelle !

Effectivement il me semble qu'il accomplit son travail pour la simple et bonne raison que Fouché lui a fait une proposition qu'il ne peut pas refuser (et je ne sais pas pourquoi, je pense que ça a un lien avec les enfants).

D'ailleurs concernant les enfants, ce que je trouve très moderne dans ce livre, c'est l'attachement de Jaouen pour ses enfants qui devait passer pour une sorte de lubie à l'époque. Si je me souviens bien, l'amour maternel n'était pas encore à la mode alors, que dire de l'amour paternel…

Et il me semble que, dans la librairie, on retrouve Augustus Whittlesby que l'on avait vu dans un des tomes précédents (lorsque le Pink Carnation se trouve à Paris mais il ne me semble pas que cela soit dans le premier tome)

Oui effectivement, la vision de l'amour paternel est un peu modernisé, mais ce n'est pas désagréable.

J'aime beaucoup ce sacré poète (effectivement, je ne sais plus quand on l"a vu, je crois qu'on l'a déjà croisé deux fois   ).

Tu peux continuer ta lecture, je compte lire un peu ce soir !

Pour l'amour paternel c'est ce qui fait le (maigre) charme de Jaouen pour l'instant. Cet aspect là le rend touchant, je trouve. Pour le reste, on en a discuté : pas de quoi faire rêver!


Continuer la lecture? un méga chouette avec trompettes et tout le tintouin!!!!     je ne suis que joie et enthousiasme (mais celui-ci est modéré par le fait qu'il va falloir passer par la période contemporaine avec le Soap Selwick…)

J'en suis au début du chapitre 12 et toujours aussi peu d'intérêt pour André.

Par contre, j'aime bien Daubier et tout ce qui tourne autour de la peinture (il faut dire que j'adore l'art).

Mais pour l'instant, à part Laura qui chute dans ses bras, peu d'avancée au niveau de nos héros.

Je vais continuer à lire un peu dans mon lit.

André, je crois, ne risque pas de faire battre mon coeur… et puis les veufs, on a trouvé mieux pour vendre du rêve...   

Le coup du "je te percute par inadvertance" me parait un peu too much à mon gout. En général, la plupart des situations jugés extravagantes par d'autres passent comme une lettre à la poste pour moi, mais là, non.

Daubier me parait être un personnage flamboyant et haut en couleur, effectivement. Par contre,j'ai pas saisi pourquoi Laura est tellement paniquée à l'idée qu'il la reconnaisse. (je dois avoir une sensibilité de la taille d'une cuillère à moka, parce que là, ça me dépasse) Puisque la reconnaitre comme fille d'anciens amis ne fait que la conforter dans sa position et son statut de "bonne" citoyenne, non?

 
Je suis arrivée au chapitre 14 avec  beaucoup mais alors beaucoup de frustration! J'ai de plus en plus l'impression que la période contemporaine sert à faire du remplissage. L'exposition au musée Cognacq-Jay paraissait intéressante et j'aurais aimé que ce passage soit plus développé.

Par contre, plus le temps passe, plus je me trouve sensible au charme d'Augustus Whittlesby. (c'est plutôt vers lui que je me serais tournée mais bon, je crois qu'il aura son heure de gloire plus tard, et cela n'est pas pour me déplaire   )

Moi aussi j'en suis au chapitre 14 !

Oui, la scène "je te tombe dans les bras" était un peu too much, mais c'est malheureusement la seule à nous mettre sous la dent sous l'instant.

Je pense que Laura panique parce qu'elle a peur qu'André découvre qu'elle lui a caché des choses. Et s'il la suspecte sur son passé, il peut la suspecter pour tout (d'ailleurs, c'est ce qu'il se passe, puisqu'il se pose même la question de savoir si elle n'est pas un agent de Delaroche).
Et puis, je pense que Laura essaye à tout prix d'oublier son passé, parce qu'elle s'est construite toute seule, sans l'aide de ses parents et on voit qu'ils lui reprochaient un peu de ne pas être une artiste.

Comme toi, j'aurais aimé que le passage de l'expo au Musée Cognacq-Jay soit plus développée car cette opposition entre ces 2 femmes artistes était très intéressante. Honte à moi, je ne savais pas que ce musée existait vraiment   

Moi aussi, je suis sous le charme de Whittlesby    

Je continue ma lecture, et je suis arrivée à l'arrestation de Daubier. Je crois qu'il faut vraiment que l'auteur nous transforme Jaouen en Mouron Rouge version française pour que je le trouve sympathique. Delaroche est un méchant obtus et rongé par la haine et l'envie mais Jaouen me déçoit bien plus puisque j'avais espéré de lui qu'il soit moins couard (ce n'est pas le mot juste mais je suis tellement déçue que je le trouve finalement moins bien qu'un Gaston Delaroche qui, lui, au moins excelle dans le rôle du "méchant" de l'histoire.)
Bref, pour l'instant je suis déçue par Jaouen, en colère contre Daubier pour s'être fait prendre comme un gamin alors qu'il commençait à prendre de l'importance auprès de Laura.  

Je n'ignore pas que Jaouen joue un double rôle en tout cas c'est ce que je pressens mais bon là, je me demande si cela en vaut vraiment le coup...

Pardon Shlebylee, j'ai bien vu ton post mais je me suis tellement emportée sur Jaouen et sa déception que je n'ai pas rebondi sur ce que tu disais.

Tu as raison pour les parents de Laura, j'avais ressenti la même chose que toi mais je n'avais pas réussi à mettre les mots dessus. En même temps, Laura a l'air de vouloir tirer un trait sur son passé de manière très nette.

Je viens de jeter un coup d'oeil via internet au musée Cognacq-Jay et je ne sais pas pourquoi, dans ma tête je l'associais avec le musée Jacquemart André dans lequel je suis allée pourtant à plusieurs reprises…

On fonde un club pro Whittlesby  ?

Lady Ann a écrit:

Je viens de jeter un coup d'oeil via internet au musée Cognacq-Jay et je ne sais pas pourquoi, dans ma tête je l'associais avec le musée Jacquemart André dans lequel je suis allée pourtant à plusieurs reprises…

J'ai pensé exactement la même chose que toi, je suis allée à Jacquemart-André voir l'expo Désirs et voluptés et ce qu'Eloïse disait me faisait penser à Jacquemart-André (ancien hôtel particulier, entrée qui ne semble pas cacher un musée aussi grand...), mais Cognacq-Jay à l'air de lui ressembler.

Lady Ann a écrit:

On fonde un club pro Whittlesby  ?

J'ai regardé, le prochain volume correspond à son histoire !

J'ai fini le chapitre 22. Je mets quelques éléments en spoilers des fois que tu n'en sois pas encore là.

Tu avais effectivement bien vu pour le double jeu d'André   Par contre, je n'avais pas vu venir

Spoiler:

J'ai adoré la mise en scène de Laura en tant que Suzette dans l'appartement de Daubier ! Et j'ai trouvé très réussie la scène où André reboutonne sa robe.

J'aime bien que par conséquence de l'arrestation de Daubier, c'est

Spoiler:

Enfin, ça bouge du côté de Colin

Spoiler:

Le prochain tome avec Whittlesby? Après vérifications, il est bien en chemin vers la maison! (J'ai appris à me méfier avec cette série : toujours avoir un roman d'avance, sinon, l'attente est insupportable!  )
Je me demande qui sera l'heureuse élue pour notre sympathique poète…

Je suis à quelques pages du chapitre 22. Pour l'instant, je trouve que l'on a eu très peu de moments André/Laura mais le coup de Suzette, alors là je croyais voir sortir les yeux d'André de sa tête!!  (André en mode    )

Je n'avais pas subodoré le coup du cousin Philippe/duc de Berry non plus. Ce qui m'a mise sur la piste, c'est que le rapport de l'interrogatoire de Querelle se trouvait taché d'encre juste sur les mots décisifs (prince, entre autre).

Et ça y est notre Pink Carnation entre en scène avec une évasion digne du Mouron Rouge!!

Moi je les lis sur mon kindle car je trouve qu"il y a quand même certains termes qui ne sont pas évidents et ça m'arrange d'avoir la traduction directement et le tome 9 est chargé aussi !

Je n'ai pas avancé depuis hier mais les dernières lignes du chapitre 21 sur l'évasion laissent présager quelque chose d'épique !

Après moults interruptions de la part de mon entourage, je suis arrivée au chapitre 22!

Je suis au milieu de celui-ci et je vois avec une tranquille indifférence l'histoire Colin et sa famille continuer à s'entortiller de plus en plus.

J'ai été malade de voir Daubier dans cet état. Sans mains, il ne peut plus pratiquer son art qui lui tient tant à coeur et c'est finalement ce qui l'a complètement écrasé. Le voir dans sa prison, seul et abandonne de tous y compris de lui-même m'a serré le coeur. (beaucoup de mélo de ma part mais là, j'ai eu aussi du mal à supporter la vue de ses mains ou tout au moins ce que l'imagination m'offrait)
J'ai hâte qu'ils quittent tous Paris!

Pour le Kindle, je me fixe comme objectif de lire tous les livres tombés dans le domaine public et ceux acheté auparavant avant d'en acheter de nouveaux. Et puis, j'avoue tout de suite, le format papier m'est très cher et j'aime beaucoup son contact. Pour les problèmes de compréhension, j'utilise G**gle translate, pour avoir une idée, même si ce n'est pas le traducteur le plus fiable.

Moi j'aime aussi le support papier, mais j'aime que mes séries soient dans la même collection hors là c'est tout dépareillé, j'ai le premier et le deux en papier, le premier en "vrai" poche, le deuxième en paperback et je n'aime pas çà. Comme le reste était encore différent, j'ai préféré poursuivre en kindle.

J'ai été aussi beaucoup touchée par le sort réservé à Daubier et je comprends qu'il considère que sa vie ne vaut plus la peine d'être vécue sans la possibilité d'avoir accès à son art.

Je te rassure, je n'ai pas avancé non plus aujourd'hui   

Je comprend ton désir d'avoir un ordre dans la série. Je suis dans le même cas et pour l'instant j'ai plusieurs formats différents mais l'occasion faisant le larron et le prix étant plus intéressant au début en format papier qu'en numérique, j'ai poursuivi avec ce format.

Je suis arrivée au chapitre 28.

Pour l'instant, ben je suis un peu déçue parce que j'ai envie de secouer Laura et de lui dire d'arrêter de tergiverser sans cesse. Faire la femme forte c'est bien mais je trouve que là elle ne tient plus que par les nerfs. J'attend le moment ou elle va craquer (je suis sadique, je sais…)

Je suis un peu déçue que l'on aperçoive pas plus Daubier. Il était amusant, là, il reste dans son coin et on ne peut pas le voir