Laly venant de présenter la première partie de l'autobiographie selective de Roald Dahl, voici ma présentation de sa suite:
Going soloRoald Dalh indique en préface:
- Citation :
- An autobiography, unless it is to become tedious, must be extremely selective.In Going solo, there was no need to select or discard because every moment was totally entralling
Going solo commence immédiatement après la fin de Boy. Roald Dahl, tout jeune homme, vient de se faire embaucher par la compagnie Shell, et il a clairement accepté ce travail dans le but de voyager au loin.
Cette autobiographie commence à l'automne 38. Roald Dahl est sur un bateau qui va l'emmener en Afrique, vers Dar es Salaam en Tanzanie.
Rien que le voyage en bateau est excitant , car pour un jeune homme qui ne connait que l'Angleterre et la Norvège pendant ses vacances, c'est un tout nouveau monde.
Il rencontre à bord des expatriés assez particulier, il en apprend le langage codé, les us et coutûmes, les exentricités, et il est emerveillé.
Et si vous voulez connaitre le meilleur moyen de ne pas revéler que vous êtes chauve, il faut absolument connaitre la technique du compagnon de cabine de l'auteur
Les chapitres suivants parlent de sa vie à Dar es Salaam, et on se croirait presque dans
Out of Africa de Karen Blixen tant le temps semble s'être arrété, puisque Roald Dahl a un boy, un cuisiner, des domestiques etc...
Sauf que petit à petit, l'année 1939 arrive, et la guerre mondiale éclate. Dar es Salaam est composée de britannique et d'énormément de civils allemands.
La charge attribuée à Roald Dahl au début de cette guerre est pesante et effrayante.
Roald Dahl n'a de toute façon qu'une idée en tête, s'engager dans la RAF.
Going solo est véritablement un recit de son entrée dans la RAF, son entrainement et ses combats.
Ce qui est très interessant dans cette autobiographie, c'est l'aveu de l'auteur qu'il n'a jamais (du moins au début) pensé à la mort.
On se rend compte très tôt, pendant son entrainement (dans différents pays d'Afrique et du Proche Orient) qu'il n'y pense pas, qu'il se sent un peu immortel.
Ses recits d'entrainement et de camaraderie sont captivants, tout comme l'effroyable accident de pilotage qui le rendit aveugle pendant près de 3 mois.
Son recit de la "vraie guerre" en Grèce , où il montre l'enorme bétise et inaptitude de ses supérieurs fait peur.
C'est d'ailleurs en Grèce, en lutte contre une luftwaffe , qu'il comprend qu'il peut mourir, et qu'il a peu d'espoir d'en réchapper.
Je ne vais pas raconter toute l'autobiographie, mais elle vaut franchement le détour.
Rien que pour ses retrouvailles avec sa mère après 3 ans de séparation
Et n'oubions pas que 10% des royalties de l'auteur vont à des organismes de charités pour les enfants malades crées par Roald Dahl, donc achetez ses livres