Reportage "Et Hollywood créa la femme"

Je viens juste de regarder ce reportage très intéressant et je vous le conseille vivement car il traite assez longuement des grands classiques du cinéma (dont les screwball comédies).
Il est disponible sur le site d'Arte si ça vous intéresse et il repasse sur Arte lundi 20 à 10h45.

De Scarlett O’Hara à Julia Roberts, cinquante ans d’histoire de la représentation des femmes à Hollywood à travers les “films de filles”.
Depuis le milieu des années 1980, le chick flick, littéralement “film de poulettes”, est devenu un classique du cinéma américain, au même titre que le western ou le film noir : Quand Harry rencontre Sally, Coup de foudre à Notting Hill, Pretty woman, Le diable s’habille en Prada, Sex and the city… Tous ont fait un carton aux box-offices américain et mondial, avec un schéma et des codes bien rodés.
Adaptation moderne du fantasme de Cendrillon, dont les thèmes principaux sont la quête de l’amour et du prince charmant, les chick flicks en disent long sur l’image de la femme et son évolution dans le cinéma américain. Comment s’est-elle transformée, de Scarlett O’Hara à Julia Roberts en passant par Bette Davis ? Trente ans après la révolution féministe, les “films de filles” sont-ils le reflet d’un retour en arrière ? Affranchie de certains tabous, l’héroïne américaine a gagné son indépendance financière. Mais est-elle pour autant libérée ?

Voici un extrait :

Et Hollywood créa la femme from Wichita Films on Vimeo.

Quelqu'un d'autre l'a vu?

Le sujet de ce reportage m'intéresse au plus haut point ! Merci pour l'info, Josephinemarch, j'essaierai de le regarder

Je suis certaine qu'il te plairait! J'espère que tu pourras le voir.
Je suis tombée dessus par hasard après avoir regardé un reportage passionnant sur des chiens de traîneaux d'Alaska envoyés en France en 1914 pour alimenter en vivres et munitions les soldats sur le front. Je n'en dis pas plus mais je pense que j'en reparlerai car c'était vraiment incroyable comme histoire! Fin du HS.

Vous verrez dans le reportage que plus les esprits se libèrent dans la société, moins on voit à l’écran de personnages féminins forts et dérangeants.
Ils évoquent notamment le film Sex and the City : les héroïnes travaillent et donnent l’impression d’une grande liberté mais en réalité, elles ne font que jacasser sur l'amour et leur vie privée comme si la femme était cloîtrée dans ce registre. Finalement, certaines screwball comédies des années 30 présentent des femmes avec beaucoup plus de force et de pouvoir.