As de pique de Faridah Abiké-Iyimidé

Ace of spades /As de pique est le premier roman de l'écrivain britannique Faridah Abiké-Iyimidé. Il s'agit d'un livre Young adult.

Citation :

Lorsque deux étudiants de l'Académie Niveus, Devon et Chiamaka, sont sélectionnés pour faire partie des préfets de terminale, il semble que leur année débute de manière incroyable. Non seulement cela aura fière allure sur leurs candidatures universitaires, mais ils se retrouvent ainsi en lice pour devenir major de promotion.
Cependant, peu de temps après l'annonce, quelqu'un qui se fait appeler As commence à faire circuler des messages pour révéler des secrets sur les deux préfets. Des rumeurs troublantes qui bouleversent leurs vies et menacent tout ce qu'ils avaient soigneusement planifié.
Ce qui ressemblait au début à une mauvaise farce se transforme rapidement en un jeu dangereux aux terribles conséquences. Devon et Chiamaka pourront-ils arrêter l'inquiétant As avant que les évènements ne prennent une tournure mortelle ?

(source google books)

J'ai particulièrement aimé ce livre qui est un authentique page-turner.
Car dès le début, on se rend compte que les message destinés à nuire à Chiamaka et Devon ne sont pas juste là pour leur ruiner leur dernière année de lycée dans une academie très sélective, mais bien détruite leur chance d'intégrer ensuite l'université de leur choix.

Et c'est surtout l'incompréhension auprès de Devon et Chiamaka quand les messages commencent : ils ne se connaissent pas, n'ont rien en commun (Devon , musicien, veut intégrer Julliard, Chiamaka ne rêve que de l'école de médecine de Yale) et ont une vie très différente. Devon est un boursier et vient d'une famille très pauvre, Chiamaka a des parents fortunés et à "un plan de vie" établi depuis des années;

Donc qui leur en veut? Et pour quelle raison.
Car finalement, le seul point commun entre eux, c'est qu'ils sont Noirs , et d'ailleurs, les deux seuls élèves Noirs de ce lycée très privé.

Je recommande ce livre qui permet de suivre l'escalade du harcélement, ressentie de façon très différentes selon les deux personnages.

A noter un passage important sur les cheveux de Chiamaka, née d'un père blanc italien et d'une mère Noire nigériane et la relation particulière qu'on les américains blancs avec eux.

I don't look like my dad, I'm not white, and that becomes so apparent on days like this when my hair curls up and I have to brace against the stares and the confusion.

Citation :

I don't straighten my hair because I hate it, I straighten it because everyone else hates it for me

Ca me tente bien!