La papeterie de Tsubaki et autres romans d’Ogawa Ito

Ogawa Ito nous emmène dans un joli endroit : la papeterie Tsubaki. Cet endroit est tenu par Hatoko qui exerce le métier d'écrivain public. Grâce à son travail, on fait la rencontre de Madame Barbara, du Baron ou encore de la petite QP. C'est un livre d'un autre "temps" ou l'on prend le temps de découvrir l'autre, de faire la paix avec son passé et d'une certaine tradition. J'ai passé un très bon moment dans cette papeterie avec sa propriétaire et je prends à espérer qu'une fois je reçoive une lettre d'un écrivain public traditionnel Le petit plus de ce livre? C’est l’utilisation de la calligraphie adaptée à chaque lettre et qui est reproduite dans le roman. Cela donne un charme fou à cette histoire, et accentue le dépaysement.




J’ai également lu celui-ci mais j’ai été moins charmée par l’histoire de cette jeune femme qui devient muette à la suite d’une rupture amoureuse et qui ouvre un restaurant (avec une table unique) dans sa campagne natale.

J'étais très curieuse de découvrir cette romancière japonaise qui ne fait pas forcément l'unanimité auprès des lecteurs. Je suis en train de lire La papeterie Tsubaki. J'ai lu plus d'une centaine de pages et je trouve ça un peu plat et linéaire. Ce qui me fait continuer ma lecture est clairement tout ce qui concerne la calligraphie et la papeterie traditionnelles japonaises. Après, je ne désespère pas que ma lecture décolle un peu plus tard.

Je ne suis pas sure que ta lecture « décolle » ça reste du style japonais donc c’est lent... Pour moi l’atout majeur est l’endroit où se situe cette histoire et cela rattrape de loin le côté linéaire.

Je comprends que cette auteure ne fasse pas l’unanimité. Je trouve qu’elle a un côté « répétitif » dans la construction de ses histoires : un événement vient bouleverser l’héroïne (décès, rupture) , reprise d’un magasin, rencontre de gens avec adaptation du commerce (repas, calligraphie) puis ça recommence . J’ai aimé le milieu de la papeterie mais pas celui du restaurant

J'ai lu La Papeterie Tsubaki le mois dernier et j'ai eu un gros coup de coeur pour ce roman. Je pense que tous les fans de papeterie, d'écriture et de correspondance devraient le lire car ce roman est un merveilleux hommage à ces sujets. On se régale vraiment à la lecture des descriptions des plumes, des encres et des papiers, j'ai beaucoup aimé la manière dont l'héroïne explique comment elle adapte son écriture et le support de ses lettres en fonction de la commande qu'elle reçoit.
C'est également très intéressant d'en apprendre plus sur ce métier si particulier (et typiquement japonais semble-t-il) d'écrivain public, mais aussi plus largement sur la culture japonaise.

J'ai appris qu'il y avait une suite, La République du bonheur, je l'ai réservé à la bibliothèque en vu de le lire prochainement, j'espère ne pas être déçue !

Sandie, ton avis me donne envie de mettre ce roman tout en haut de ma PAL. Il serait vraiment temps que le découvre, moi qui aime tant la papeterie

Il est dans ma PAL de cet été !

Hâte d'avoir vos avis les filles
Pour ma part, j'ai prévu de lire la suite en juillet.

J'ai lu la suite de La Papeterie Tsubaki, La République du bonheur, et c'est à nouveau un coup de coeur
Ce qui est bien, c'est que c'est à la fois une suite digne du premier car on retrouve les passages sur les visiteurs qui viennent solliciter Hatoko pour des travaux d'écriture et les réflexions de celle-ci sur la manière la plus juste et adaptée de répondre aux demandes. Et en même temps, c'est un roman très différent du premier car

Spoiler:

on a tout une réflexion sur la famille, les questions de transmissions... J'ai trouvé ça très intéressant.
Tous les petits détails sur la culture japonaise (notamment au niveau culinaire, traditions...) m'a plu également.

Je pense que je lirais d'autres romans d'Ito Ogawa avec grand plaisir, j'aime beaucoup ses intrigues.

La thématique m’attire beaucoup , peut-être pour cet automne.

C'est super si le tome 2 est à la hauteur ! Cela me donne encore plus envie de m'y mettre !

J'ai lu et dévoré "la papeterie Tsubaki", très facile à lire, j'aime beaucoup l'ambiance de ce roman et ce lien avec l'Aîné.
J'ai trouvé ce roman émouvant, poétique et reposant.
Je me suis achetée le tome 2 dans la foulée mais je le lirai un peu plus tard dans l'année, sans doute au printemps.

La littérature japonaise est très agréable mais il ne faut pas en abuser, ça ressemble un peu au roman feel good ou les cosy mysteries, ces romans un peu "doudou" sont toujours une parenthèse de plaisir mais à ouvrir entre des lectures d'autres genres, sous peine de ressentir un sentiment de déjà "lu"

un joli coup de cœur pour moi.