La délicatesse, chapitres 71 à 99 : "Elle avança vers lui...mais ce fut pour le gifler."

Dans ces pages, Markus et Nathalie retrouvent le lien fragile qui était le leur. Ils affrontent les réactions curieuses des employés de l'entreprise, qui n'en reviennent pas qu'ils puissent être ensemble. En particulier Charles, le patron de Nathalie, qui projette du coup d'offrir une promotion à Markus et de le renvoyer en Suède.

J'ai beaucoup aimé ces pages, cette description du milieu du travail, à la fois tendre, drôle, ironique et critique. La relation entre Markus et Nathalie prend corps, et ces pages nous réservent de beaux moments de drôlerie.

Dans ces pages, l'attitude de Charles m'a profondément révoltée, cette idée d'éloigner Markus pour tenter de se venger de Nathalie, et de leur relation à tous deux: pathétique!! Je trouve que cela décrit bien un certain monde de l'entreprise froid et prêt à tout pour écraser les autres.

La tournure que prend la relation entre Markus et Nathalie est de plus en plus intéressante. La fin est très émouvante avec le retour sur le lieu de l'enterrement de François.

Popila a écrit:

La relation entre Markus et Nathalie prend corps, et ces pages nous réservent de beaux moments de drôlerie.

Tu as raison Popila, ils ne savent pas trop ou ils en sont et j'ai toujours l'impression qu 'il y a le dossier 114 entre eux!

Markus me fait bien rire avec ses idées farfelues

Spoiler:

Charles et Chloé, sont très décevants, en tant que collègues!, ces passages sont assez réalistes et clairvoyants!

Cette partie est celle que j'aime le moins
J'ai quand même ri face à l'attitude franchement puérile de Charles (franchement, quel boulet cet homme !) et des collègues de Nathalie et Markus : obnubilés par leur envie d'en savoir plus sur leur relation, ils en deviennent totalement ridicules (cf les Prétextes employés pour aller voir Markus). D'ailleurs ce dernier point me fait encore une fois remarquer le talent de Foenkinos pour repérer les petits travers de l'être humain, notamment dans le milieu professionnel et dans les relations entre collègues.

Cependant, j'ai eu l'impression qu'un vent de pessimisme soufflait sur ces chapitres : la relation de nos deux héros ne s'annonce plus aussi bien qu'au départ, malgré quelques petits moments de tendresse (ah, les Pez ). Surtout chez Nathalie : elle est plus morose, plus mélancolique et fragile. Pour preuve, le dernier chapitre dans lequel elle plaque tout et part sans prévenir.