Romans "vintage" : un panorama

Cool Emjy!!!

Si je puis me permettre de faire une petite suggestion, on pourrait aussi ajouter la série policière de Kerry Greenwood qui se passe dans les années 20, non?

ah oui les Greenwood!! en plus j'en ai dans ma PAL...

Miss Virginia a écrit:

Si je puis me permettre de faire une petite suggestion, on pourrait aussi ajouter la série policière de Kerry Greenwood qui se passe dans les années 20, non?

Tout à fait ! D'ailleurs, j'en ai entendu beaucoup de bien !

Oui ils sont super!!

En recensant les titres lus et en notant les titres non lus que je voudrais lire, je me rends compte que j'ai un avis assez partagé sur cette littérature. Je m'explique.... J'ai adoré Miss Pettigrew Lives For a Day et The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society , mais pas tellement I Capture the Castle et je n'ai jamais réussi à finir Brideshead revisited
Je sais que j'ai lu Gatsby pour mes études; le souvenir est flou mais il me semble que j'avais apprécié cette lecture
En tout cas certains livres me font très envie, et ont atteris directement sur ma PAL virtuelle

Citation :

En recensant les titres lus et en notant les titres non lus que je voudrais lire, je me rends compte que j'ai un avis assez partagé sur cette littérature.

Je trouve ça plutôt normal, Bagatelle. Cette littérature est extrêmement variée, il y en a pour tous les goûts.

Merci beaucoup pour ce post très dense! Il recèle de titres et d'auteurs que je n'ai pas lu et que je ne connais pas mais je suis ravie de les inscrire sur ma liste

Sinon, j'ai lu et adoré 84 charing cross road, Le cercle littéraire..., Jane Eyre et Gatsby le magnifique. J'ai L'amour comme par hasard, I capture the castle et quelques autres dans ma PAL ... Ca me fait super envie!

Hâte de me mettre au challenge!!

Il y a également Le fantôme et Mrs Muir de R.A. DICK ainsi que certains romans de Lucy Maud Montgomery comme L'héritage de tante Becky.

Je plussoie ! Et puis il y a aussi Mildred Pierce de James M. Cain , le roman noir par excellence et les oeuvres du romancier Julian Fellowes (le scénariste de Gosford Park et de Downton Abbey) , qui écrit un peu sur la même période que Nancy Mitford

josephinemarch a écrit:

Il y a également Le fantôme et Mrs Muir de R.A. DICK

autant pour le film ( Joséphine!) que le livre!

Je suis tombée sur un site très intéressant . Une bloggueuse anglaise y chronique un bon nombre de romans dits "vintage", dont certains que je ne connais absolument pas. Tout donne envie !

J'aime beaucoup l'atmosphère de ce blog, je vais sûrement le rajouter dans mes liens.

Je vois que cette blogueuse considère les romans d'Agatha Christie comme de la littérature Vintage, et ma foi, je ne lui donne pas tort, tout compte fait.

Ce blog est un trésor ! Je l'ai ajouté dans mes favoris, et je vais le suivre régulièrement...

Les editions C Bourgeois publient Charivari de Nancy mitford debut Janvier

http://www.christianbourgois-editeur.com/fiche-livre.php?Id=1211

@ Emjy, après l'avoir vue mentionné dans le topic des romans néos-victoriens (auquels elle n'appartient pas), je me demandais si les romans de Kate Morton ne pourraient pas être classés en Vintage

@ Bagatelle : Je n'ai jamais lu cet auteur. En quelle(s) année(s) se passent ses romans ?

The House at Riverton s'étale de 1913 à 1999, The Forgotten Garden 1913 à 2005 , et The Distant Hours , de ce que je sais, se déroule sur le même genre de période.
Sachant que dans The House at Riverton il s'agit de quelqu'un situé en 1999 qui nous raconte une histoire qui s'est déroulée entre 1913 et 1926, un peu comme Rose raconte son histoire de jeunesse dans Titanic

Je pense qu'on peut prendre ces romans en compte alors

Lorsque je parcours ce topic consacré aux romans vintage je retrouve beaucoup d'auteurs qui sont édités chez Persephone. Je viens de recevoir leur catalogue et malheureusement pour moi tous les livres me tentent et avec vos avis.. (voilà une réponse pour ne rien dire )

sookie a écrit:

Lorsque je parcours ce topic consacré aux romans vintage je retrouve beaucoup d'auteurs qui sont édités chez Persephone. Je viens de recevoir leur catalogue et malheureusement pour moi tous les livres me tentent et avec vos avis.. (voilà une réponse pour ne rien dire )

Si, il y a peut etre des auteurs dont on a pas encore parlé peut être!
J'ai termine Charivari de Nancy Mitford et c'est , tout ce que j'aime, c'est d'une subtilité! Je suis même déçue, que le roman ne fasse que 260 pages!

@ Constance : Je suis contente que tu aies aimé Charivari ! Surtout, n'hésite pas à nous en dire plus dans le topic consacré à Nancy Mitford

sookie a écrit:

Lorsque je parcours ce topic consacré aux romans vintage je retrouve beaucoup d'auteurs qui sont édités chez Persephone. Je viens de recevoir leur catalogue et malheureusement pour moi tous les livres me tentent et avec vos avis.. (voilà une réponse pour ne rien dire )

Mais non, ce n'est pas une réponse pour ne rien dire, voyons ! Je suis contente que tu te sois laissée tenter par le catalogue de Persephone. Bon, je n'ai lu qu'un petit échantillon de ce qu'ils éditent et certains ouvrages ne me tentent pas plus que ça, mais ce qu'ils proposent est souvent intéressant. Deux de leurs ouvrages font parti des mes favoris absolus en matière de "littérature vintage" : Miss Buncle's Book de DE Stevenson et Lady Rose & Mrs Memmary de Ruby Ferguson. C'est aussi cette maison d'édition qui a eu l'heureuse idée de republier Miss Pettigrew lives for a day de Winifred Watson !

Je viens de terminer les challenges néo-victorien, jeunesse et vintage, et les romans vintage sont vraiment ma meilleure découverte de 2011 !!!
Des plumes acérées et souvent trempées dans le vitriol, mais avec des manières parfaites et une politesse stricte : j'adore.
Mes préférées (pour le moment) Nancy Mitford et Elizabeth Von Arnim.

Quelques (plus ou moins) nouvelles idées de lecture de romans "vintage" :

Citation :

Majordome méticuleux, Mr Stevens parcourt la campagne anglaise en automobile. Le ton sur lequel il nous livre ses souvenirs et ses réflexions sur la dignité de sa fonction est, à l'image de son attitude vis-à-vis des événements, parfaitement retenu. Au gré des sous-entendus d'une langue délicieusement fluide et subtile, Ishiguro dresse, au-delà du portrait de toute une classe en déclin, le bilan d'une vie apparemment ratée. Dans ce roman mélancolique en demi-teintes, Booker Prize 1989, il révèle les failles d'un homme qui a refusé de reconnaître l'amour en Miss Kenton, ancienne gouvernante à qui il va rendre visite dans un ultime espoir inavoué.

Citation :

Dans un Londres écrasé par le feu du Blitz se cache une autre guerre, celle des amours illicites, des trahisons et des espoirs ; brisés. Quel fantôme du passé hante Helen qui subit, désemparée, le lent délitement de sa liaison interdite avec Julia ? Pour quelles raisons Kay erre-t-elle désormais, inconsolable, dans les rues de la ville ? Pourquoi Viv, une jeune femme douce et glamour, ne parvient-elle pas à quitter son amant, un ancien soldat marié et père de famille ? La guerre a brassé ces destins qui avancent à tâtons pour reprendre leurs marques. Et pour beaucoup d'entre eux, la voie du bonheur dans un monde enfin apaisé va être aussi dangereuse qu'un tapis de bombes.

Citation :

Sous la canicule qui frappe l'Angleterre en ce mois d'août 1935, la jeune Briony a trouvé sa vocation : elle sera romancière. Du haut de ses treize ans, elle voit dans le roman un moyen de déchiffrer le monde. Mais lorsqu'elle surprend sa grande sœur Cecilia avec Robbie, fils de domestique, sa réaction naïve aux désirs des adultes va provoquer une tragédie. Trois vies basculent et divergent, pour se recroiser cinq ans plus tard, dans le chaos de la guerre, entre la déroute de Dunkerque et les prémices du Blitz. Mais est-il encore temps d'expier un crime d'enfance ?

Citation :

Roseanne McNulty a cent ans ou, du moins, c'est ce qu'elle croit. Elle a passé plus de la moitié de sa vie dans l'institution psychiatrique de Roscommon, où elle écrit en cachette l'histoire de sa jeunesse, lorsqu'elle était encore belle et aimée. I'hôpital est sur le point d'être détruit, et le docteur Grene, son psychiatre, doit évaluer si Roseanne est apte ou non à réintégrer la société. Pour cela, il devra apprendre à la connaître, et revenir sur les raisons obscures de son internement. Au fil de leurs entretiens, et à travers la lecture de leurs journaux respectifs, le lecteur est plongé au coeur de l'histoire secrète de Roseanne, dont il découvrira les terribles intrications avec celle de l'Irlande. À travers le sort tragique de Roseanne et la figure odieuse d'un prêtre zélé, le père Gaunt, Sebastian Barry livre ici dans un style lumineux un roman mystérieux et entêtant.

Citation :

Chicago, 1920: Hadley Richardson is a quiet twenty-eight-year-old who has all but given up on love and happiness, until she meets Ernest Hemingway. After a whirlwind courtship and wedding, the pair set sail for Paris, where they soon fall in with a circle of lively and volatile expatriates, including F. Scott and Zelda Fitzgerald and Ezra Pound.

Celui-là, je le veux !

Citation :

Can Lord Peter Wimsey prove that Harriet Vane is not guilty of murder - or find the real poisoner in time to save her from the gallows? Impossible, it seems. The Crown's case is watertight. The police are adamant that the right person is on trial. The judge's summing-up is also clear. Harriet Vane is guilty of the killing her lover. And Harriet Vane shall hang. But the jury disagrees.

Citation :

1934. Londres. Lydia Langstone fuit la haute société aristocratique anglaise et un mari violent pour
trouver refuge dans une petite pension de famille sise Bleeding Heart Square. Privée des privilèges que lui conférait son statut social, elle tente de renouer avec une vie plus modeste, plus indépendante aussi. Mais très vite dans cet univers nouveau pour elle, Lydia se trouve confrontée à d'étranges évènements. Qu'est devenue Miss Penhow, l'ancienne propriétaire de la pension de famille, mystérieusement disparue quatre ans plus tôt ? Pourquoi un journaliste de retour des Indes, veut-il à tout prix la retrouver ? Qui est cet homme qui semble surveiller nuit et jour les allées et venues dans la maison ? Enfin qui envoie des morceaux de coeur en décomposition à Joseph Serridge, l'un des occupants de la pension de famille, le dernier à avoir vu Miss Penhow vivante ? Selon la légende londonienne, Le Diable danse à Bleeding heart square, cette fois il serait plutôt tapi dans l'ombre, en silence, attendant son heure. Alors que le lecteur suit les aventures de Lydia, entraînée malgré elle dans ce sinistre labyrinthe, il prend connaissance dans le même temps du journal intime de Miss Penhow, commenté par un mystérieux narrateur, dont l'identité ne sera dévoilée qu'à la toute fin du livre. La vérité éclatera alors en un véritable coup de théâtre. Avec ce récit diabolique en forme de poupées russes, alliée à une satire cinglante de l'establishment, Andrew Taylor conjugue l'atmosphère si particulière des romans anglais à une efficacité toute moderne.

Citation :

Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur « plus grand spectacle du monde ». Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.
Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l’éléphante que nul jusqu’alors n’a pu dresser, dans un improbable trio.

Citation :

Huit jeunes femmes sortent diplômées d'une prestigieuse école américaine. Mais en cette année 1933, leurs espérances pour le futur risquent d'être compromis par les bruits de bottes venus de l'Europe lointaine.

Citation :

Enniscorthy, sud-est de l’Irlande, années 50. Comme de nombreux jeunes de sa génération, Eilis Lacey, diplôme de comptabilité en poche, ne parvient pas à trouver du travail. Par l’entremise d’un prêtre, sa soeur Rose obtient pour elle un emploi aux Etats-Unis. En poussant sa jeune soeur à partir, Rose se sacrifie : elle sera seule désormais pour s’occuper de leur mère veuve et aura peu de chance de se marier. Terrorisée à l’idée de quitter le cocon familial, mais contrainte de se plier à la décision de Rose, Eilis quitte l’Irlande. A Brooklyn, elle loue une chambre dans une pension de famille irlandaise et commence son existence américaine sous la surveillance insistante de la logeuse et des autres locataires. Au début, le mal du pays la submerge, la laissant triste et solitaire. Puis, peu à peu, elle s’attache à la nouveauté de son existence. A son travail de vendeuse dans un grand magasin où les premières clientes noires font une apparition timide qui scandalise les âmes bien-pensantes, sauf Eilis, qui, dans sa petite ville d’origine, n’a jamais connu le racisme. Au bal du vendredi à la paroisse du quartier. Aux cours du soir grâce auxquels elle se perfectionne en comptabilité. Dans ce rythme entre monotonie rassurante et nouveautés excitantes, Eilis trouve une sorte de liberté assez proche du bonheur. Et quand Tony, un Italien tendre, sérieux et très amoureux, entre dans sa vie, elle est convaincue que son avenir est tout tracé : elle deviendra américaine. Mais un drame familial l’oblige à retraverser l’Atlantique pour un séjour de quelques semaines en Irlande. Au pays, Eilis est devenue une femme à la mode, désirable, parée du charme des exilées. Brooklyn, Tony, la vie américaine se voilent de l’irréalité des rêves. Un nouvel avenir l’attend dans la bourgade de son enfance : un homme prêt à l’épouser, un travail. Deux pays, deux emplois, deux amours. Les possibilités inconciliables déferlent sur Eilis, lui infligeant cette petite mort que suppose l’impératif des choix.

Assurément l'une de mes prochaines lectures !!



Alors, tentés par l'un ou l'autre de ses ouvrages ?
En avez-vous d'autres à ajouter ?

Le Diable danse à Bleeding heart square me tente beaucoup!!!