L'Orpheline de Foundling de Stacey Halls

L'Oprheline de Foundling est le second roman de Stacey Halls. Il a paru en 2021 chez Michel Lafon et en 2022 chez Pocket.

Résumé de l'éditeur : Londres, 1748. Bess Bright, vendeuse sur le marché aux poissons de Billingsgate, est contrainte de confier son bébé Clara à l'orphelinat de l'Hôpital de Foundling. Six ans plus tard, elle est prête à accueillir son enfant qu'elle n'a jamais oubliée. Mais quand elle se présente à l'orphelinat, on l'informe que sa fille a été récupérée par une femme se faisant passer pour Bess.
À moins d'un kilomètre de l'institution, une jeune veuve vit recluse depuis dix ans dans une sublime demeure. Quand un ami la persuade d'engager une nourrice pour sa fille, elle est d'abord réticente à l'idée d'héberger une étrangère. Mais alors que son passé menace de faire voler en éclats le monde qu'elle s'est minutieusement construit, elle se laisse apprivoiser par cette nourrice si prévenante à l'égard de sa fille...


Après Les Sorcières de Pendle l'an dernier, je continue ma découverte des romans de Stacey Halls avec L'Orpheline de Foundling qui m'a un peu plus plu car j'y ai déjà trouvé moins d'incohérences scénaristiques. L'intrigue de L'Orpheline de Foundling est cependant assez classique dans le sens où c'est une histoire que j'ai déjà eu l'impression de lire et que certains évènements sont assez prévisibles. Mais on prend quand même beaucoup de plaisir à lire ce roman : on plonge dans les bas-fonds du Londres victorien et dans les beaux quartiers, on découvre l'univers des orphelinats... L'intrigue contient un certain suspense, on s'attache assez facilement aux personnages et à leur histoire, on a envie de savoir ce qu'il va leur arriver et comment tout cela va se terminer. On a aussi deux beaux portraits de femmes avec les personnages de Bess et d'Alexandra : cette dernière est assez complexe car, à première vue, elle n'a pas le beau rôle mais petit à petit on découvre son histoire et on se rend compte qu'il est plus compliqué de la juger. Bess est plutôt admirable dans sa "positivité", la vie n'est pas tendre avec elle mais elle ne s'apitoie jamais et tente de s'en sortir par tous les moyens.

Les dernières pages recèlent un happy end peut-être un peu trop joyeux pour être parfaitement crédible mais cela ne gâche pas trop le plaisir qu'on prend à lire L'Orpheline de Foundling.

Je garde un bon souvenir de ce roman, notamment car le personnage d’Alexandra n’a pas si catégoriquement le mauvais rôle. C’est un auteur à suivre, je trouve