Silverview de John Le Carré

Tout dernier roman de John Le Carré édité de façon posthume et terminé/arrangé par son fils, l'écrivain Nick Harkaway, Silverview est un roman mineur de l'auteur, mais agréable à lire avec des personnages attachants.

Citation :

Julian Lawndsley, a quitté un poste prestigieux à Londres pour prendre les rênes d'une librairie dans une petite station balnéaire anglaise.
Sa librairie toute neuve attire beaucoup Edward Avon, gentleman d'un certain âge et d'origine polonaise qui donne beaucoup de conseil à Julian et lui propose même un nom pour sa librairie ou une partie de celle-ci: The Republic of Literature.
Une amitié nait entre les deux et Edward est tellement gentil que cela ne gêne pas du tout Julian de faire un saut à Londres et de remettre une lettre à une femme et de transmettre la réponse sans lire non plus ce courrier.
Pendant ce temps, une alerte est lancée parmi les services secrets, une fuite d'informations est en cours.

On s'attache très rapidement à Julian, se sentant un peu seul dans sa librairie en cours de création et Edward, appréhendant le décès de son épouse, ancienne agent secret britannique.
L'intrigue n'est pas alambiquée mais la fin est un peu abrupte. Cela n'empêche pas d'apprécier ce roman, nettement meilleur que le précédent.