Le duc d'Eversleigh surprend tous les membres de son club et pour cause ; il prend le pari de se marier avant 6 semaines, lui qui est le fondateur d'un club de célibataires. La perspective de voir son odieux cousin hériter de son titre lui a fait changer d'avis sur le mariage.
Dans le même temps, la jeune Henrietta Tallant, dont le surnom est "Henry", parie avec son frère et ses amis qu'elle trouvera un mari rapidement, malgré son côté peu féminin. Pour corser le pari, ils lui proposent un nom : le duc d'Eversleigh.
Qu'est-ce qui fait une bonne romance selon moi ? Des personnages principaux sympathiques et attachants, des personnages secondaires qui peuvent voler la vedette aux personnages principaux dans certains situations, de l'humour et une histoire qui ne part pas dans la direction où on l'attendait.
Ce tome de Mary Balogh coche toutes ces cases. C'est souvent le cas avec cette autrice qui est une de mes préférées, mais celui-ci fait partie de mes préférés dans la collection Regency.
On pourrait penser que tout le livre va reposer sur le pari, mais ce n'est pas le cas. On part dans une autre direction et on évite les quiproquos liés à ce pari.
Henrietta Tallant est attachante car elle essaye toujours de se débrouiller toute seule pour prouver qu'elle peut faire aussi bien que les hommes, même si évidemment cela l'entraîne dans des situations compliquées.
Les membres de sa famille sont des personnages extrêmement réussis, mention spéciale aux jumeaux qui s'improvisent protecteurs de leur sœur et détectives, ce qui nous offre des situations très amusantes.
Le duc est tout en flegme britannique, mais il est séduit par l'ensemble de cette famille qui bouleverse sa vie.
Comme souvent, certaines situations auraient pu être évitées avec un peu plus de communication, mais cela aurait été moins drôle.
Enfin, quelque chose de rare dans les romances, Henrietta ne connaît absolument rien de la vie conjugale, elle ne sait même pas en quoi consiste la nuit de noces et pour une fois, elle refuse carrément et le duc n'insiste pas, ce qui est assez rare surtout que le livre est paru pour la 1e fois en 1985 (je rassure tout le monde, elle connaîtra l'extase plus tard
).