Olympos de Dan Simmons, la guerre de Troie revisitée

Olympos est la suite d'Ilium.

Citation :

Peu de temps avant l'aurore, Hélène de Troie est réveillée par le hurlement des sirènes.

Olympos reprend quelques semaines après la fin d'Ilium. La guerre de Troie (sur Mars) ne se passe plus du tout comme prévu. Hector et Achilles ont débuté une guerre sanglante contre les Dieux de l'Olympe et les morts des deux côtés s'accumulent. A savoir que la plupart des Dieux peut se régénérer dans des cuves spéciales (A noter la présence d'esprit de Dionysos lorsqu'il est tué par Hector...).
Les autres sont morts définitivement, comme Pâris, mort depuis quelques jours lors de le roman commence.

Hockenberry, amant d'Hélène, commence à regretter d'avoir changé la cours de l'histoire, et il espère que tout ne va pas mal finir, surtout que Agamemnon n'est pas du tout ravi de l'alliance Hector/Achilles, tout comme Menelas, et que les Dieux eux même entredéchirent et se trahissent de façon surprenante (Hera notamment envers Zeus).

Il accepte l'offre des moravecs (Mahnmut et Orphu of Io dont l'amitié et les dialogues sont des moments forts du roman) de partir dans leur vaisseau pour rejoindre la Terre, soit la Terre où vivent actuellement Daeman, Ada et Harmann, qui sont en pleine guerre très sanglante face aux voynixs et qui apprennent à combattre grâce à Ulysse.
L'évolution des terriens est passionnante depuis Ilium.

Roman foisonnant et très décalé qui ose tout les mélanges, Olympos est peut être un peu trop long et se perd un peu dans les passages sur Caliban, Ariel etc..

Par contre, ce roman ne manque pas d'humour (certains Moravecs ont regardés la série Star Trek et comprennent la référence d'Hockenberry quand il parle de Scotty ) et la liberté de langage des personnages troyens est rafraichissante.
Lorsqu' Andromaque retient prisonnière Cassandre qui en sait beaucoup trop, on a droit à " je devrais te trancher la gorge, mon amie" "Alors fais-le, Salope, inutile d'épiloguer"
Les dialogues entre Achilles et Hephaestos ne sont pas mal non plus, sans parler du "bats-toi, le vieux" que lance Achilles à Zeus