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 Les gens indispensables ne meurent jamais d'Amir Gutfreund

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2 participants
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Diana
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Diana



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MessageSujet: Les gens indispensables ne meurent jamais d'Amir Gutfreund   Les gens indispensables ne meurent jamais d'Amir Gutfreund Icon_minitimeLun 11 Jan - 17:50

Les gens indispensables ne meurent jamais est le premier roman (largement autobiographique) d'Amir Gutfreund (1963- 2015).
Roman bouleversant, émouvant et parfois très drôle, il a remporté en 2003 le prix Sapir, équivalent du prix Goncourt en Israël.
Les gens indispensables ne meurent jamais d'Amir Gutfreund Amir311

Citation :
La loi de la compression est une merveilleuse invention des parents d'Amir et d'Efi : elle permet de transformer en grand-père ou en oncle n'importe quel adulte de leur entourage. Grand-pères Lolek, Heïnek, Yosef et Ménashé rejoignent ainsi grand-pères Shalom et Weil dans le cercle familial que la Shoah a failli anéantir. Mais ce sont surtout l'excentrique grand-père Lolek, ancien soldat de l'armée d'Anders, et son opposé Yosef, pétri de sagesse talmudique et si magnanime, qui veillent sur leur enfance. En grandissant, Amir et Efi veulent comprendre ce qui s'est passé «là-bas», pendant la guerre. Mais personne n'en parle, et il leur faut inventer mille ruses et astuces pour pousser les membres de cette famille reconstituée à se confier.

Amir, narrateur que l'on voit grandir au fil du livres (il a 12-13 ans au début du roman, il est adulte et père d'un petit garçon à la fin) et sa meilleure amie Effi vivent selon trois principes particuliers:
1: La loi de compression, qui transforme toute personne de leur entourage en grand-père, cousin ou oncle afin de combler la réalité de la vie, soit l'absence de famille, annihilée par la Shoah
2.On ne jette pas la nourriture, qui finit pour les chiens, les chats, les oiseaux etc.. parce que des gens sont morts pour une pomme de terre/ des gens ont livré leur parents pour un peu de chou
3. Il faut avoir l'âge pour entendre certaine chose.

C'est surtout le troisième principe qui interpelle Amir et Effi. Ne pas savoir ce qui s'est passé pendant la guerre les exaspère.
Il ne s'agit pas d'une curiosité morbide, mais un réel intérêt pour leur entourage, car Yossef, leur grand-père préféré, l'être le plus serviable et gentil de la terre, vit dans un quartier peuplé en majorité de survivants de la Shoah.
Pour quelle raison un de ses voisins appelle tranquillement l’hôpital du coin tous les deux mois pour être interné quelque semaine? Pour quelle raison un autre hurle "tous les Juifs morts dans les chambres à gaz n'étaient pas des saint"?
Et comment Yossef, qui s'occupe avec abnégation de son épouse toujours malade et de son fils adulte autiste, a pu survivre après avoir été dans plus d'une dizaine de camps de concentration?

Au fil des années, Amir et Effi (surtout Amir) vont peu à peu collecter des informations avant d'avoir enfin l'âge requis pour entendre le récit de grand-père Yossef, autant marqué par la destruction du ghetto de Lotz en plusieurs fois que par les camps et les deux rencontres marquantes qu'il y fit et surtout celui du père d'Amir, âgé de 9 ans en 1939 (l'année du big bang) qui parvient à survivre avec son père dans plusieurs camps.

Tout le roman est intéressant, mais ce sont vraiment les récits de Yossef et du père d'Amir, ainsi que les recherches du quincailler Maître Perl qui est consterné par l'absence de répercussion judiciaire pour les criminels nazis, qui sont au cœur du récit.
La personnalité de grand-père Lolek qui n'a pas été dans un camp de concentration mais a pu s'engager dans l'armée libre d'Anders, unité militaire polonaise (Menachen Begin, futur 1er ministre d'Israël, en a fait parti ) apporte de la légèreté dans ce roman avec son avarice impressionnant, sa préférence absolu pour Effi et sa relation avec la fils de Yossef.

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Les gens indispensables ne meurent jamais d'Amir Gutfreund Ben10
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Shelbylee
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MessageSujet: Re: Les gens indispensables ne meurent jamais d'Amir Gutfreund   Les gens indispensables ne meurent jamais d'Amir Gutfreund Icon_minitimeLun 11 Jan - 18:10

Cela à l'air absolument passionnant, comme le précédent que tu avais présenté.

Je note, je note.

_________________
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